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Données sur l'eau

L’une des veilles informationnelles proposées par l'OIEau porte spécifiquement sur les données sur l’eau et les milieux aquatiques, éléments de base pour comprendre et gérer les ressources aquatiques. Les résultats de cette veille, réalisée avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB), ont vocation à informer sur les données disponibles, et à faciliter l’accès de tous à ces informations. Ils sont mis à disposition de tous dans cet article, via le flux RSS et via une page Scoop.it.

-> En savoir plus : charte éditoriale de la veille "Données sur l'eau"

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  Scoop. it!

  • 02/11/2021  - www.insee.fr

    L'assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté 17 objectifs de développement durable (ODD), déclinés en 169 cibles pour la période 2015-2030. Basés sur les indicateurs nationaux retenus pour le suivi de l’objectif n°6 (gestion durable de l‘eau pour tous) de l’ONU qui vise à garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable, des chiffres-clés et données sont publiés et actualisés annuellement sur les conséquences des activités anthropiques sur l’eau, de sa source au robinet des usagers.

    Parmi ces indicateurs, on y trouve des données sur :

    - Population desservie par une eau non conforme ;
    - Qualité des eaux de surface et souterraine ;
    - Conformité des dispositifs d’assainissement ;
    - Rendement des réseaux d'eau potable ;
    - Prélèvements en eau ;
    - Services publics locaux de l'eau ayant des Commissions Consultatives (CCSPL) parmi ceux ayant obligation légale d'en disposer ;
    - Indicateurs complémentaires (liste).

    Chaque indicateur est illustré par un graphique et un tableau des données.
    Prenons l’indicateur qui renseigne sur la qualité des eaux de surface et souterraine : l’état écologique, chimique et quantitatif des cours d’eau, des plans d’eau et des nappes d’eau souterraine.

    La qualité des eaux de surface et souterraine donne un état de la ressource en eau en France (Métropole et DROM). Les Assises de l’eau en 2019 précise que d’ici 2021, pour la France, les objectifs d’atteinte du bon état pour l’ensemble des masses d’eau sont les suivants : 66 % des masses d’eau de surface superficielles en bon état écologique et 72 % en bon état chimique (Insee.fr : Indicateurs pour le suivi national des objectifs de développement durable – Décembre 2020).

    La qualification de l’état d’une masse d’eau de surface ou d'une masse d'eau souterraine s'appuie sur 6 niveaux (de « Très bon » à « Mauvais » ou « Indéterminé ») pour l’état écologique, et sur trois niveaux (« Bon », « Mauvais » et « Indéterminé ») pour les états chimique et quantitatif. On peut télécharger ces données disponibles issues des Agences de l'eau du Service de la donnée et des études statistiques du Ministère chargé de l'écologie (SDES) au format tableur (csv ou xlsx) sur le site de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques).

    Pour en savoir plus :
    - Consulter l’ODD6 sur le site de l'Agenda 2030 en France

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource, Usage, Chiffres clés, Développement durable
  • 29/10/2021  - www.oieau.fr

    Septembre 2021 a été marqué par de nombreux épisodes pluvio-orageux sur une grande moitié sud de l’Hexagone jusqu’au 20 septembre. En moyenne sur le pays et sur le mois, la pluviométrie a été déficitaire de près de 10 %.
     
    La sécheresse des sols perdure sur le pourtour méditerranéen et la Corse. Certains sols se sont asséchés sur le nord et le nord-est du pays ainsi que dans d'autres régions telles que le sud de la Normandie, les Pays de la Loire et le Poitou. En revanche, les sols se sont humidifiés sur l’ouest de la Bretagne ainsi que des Pyrénées au nord du Massif central et au Bassin parisien.

    En septembre, la vidange se poursuit sur une grande partie des nappes et les niveaux sont globalement en baisse. Ce phénomène est habituel durant l’été et le début de l’automne.

    L’hydraulicité des cours d’eau reste stable en comparaison au mois précédent avec plus de la moitié des stations de mesure autour de la normale.

    Au 11 octobre, 37 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau contre 59 départements sur la même période l’an passé.

    Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes, de graphiques d’évolution et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau. Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs* (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office international de l’eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la Transition écologique et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).

    *Office français de la biodiversité (OFB), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).

    Pour en savoir plus :
    - Consulter ou télécharger le bulletin national de situation hydrologique au 8 octobre 2021
    - Consulter l’ensemble des bulletins nationaux de situation hydrologique dans les actualités « Monde de l’eau » sur le site de l’OiEau
    - Consulter l’ensemble des bulletins nationaux de situation hydrologique sur le site eaufrance
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Nappe d'eau souterraine, Hydraulicité, pluviométrie
  • 28/10/2021  - www.sandre.eaufrance.fr

    Depuis le 27 octobre 2021, la première version de la BD TOPAGE® sur le territoire de Mayotte est désormais disponible sur l’atlas-catalogue du Sandre (Service d’administration nationale des données et référentiels sur l’eau).
     
    Qu’est-ce que la BD TOPAGE® ?
     
    La BD TOPAGE® est une base de données du SIE (Système d’information sur l’eau) qui vise à décrire les entités hydrographiques présentes sur le territoire français afin de constituer un référentiel national permettant de localiser des données relatives à l’eau.Ce référentiel hydrographique regroupe les jeux de données des cours d'eau, des plans d'eau, des tronçons hydrographiques, des bassins hydrographiques, etc. issus d’un partenariat entre l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) et l’Office français de la biodiversité (OFB). La BD TOPAGE® remplace la BD CARTHAGE® (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l'eau et du ministère chargé de l'environnement). Elle passe ainsi d’un référentiel hydrographique français à moyenne échelle (la BD CARTHAGE®) à un référentiel à grande échelle (métrique), plus exhaustif, conforme à la directive INSPIRE (Infrastructure d’information géographique de l’UE) et compatible avec le référentiel à grande échelle (RGE®) de l’IGN. La BD TOPAGE® devient le référentiel hydrographique français qui assure les besoins de tous les acteurs du SIE.

    Pour un public averti, il est possible de télécharger librement ces référentiels aux formats experts : ESRI Shapefile, GeoJSON et GeoPackage, d'y accéder via les services web WMS et WFS du Sandre. Toutes les données sont mises à disposition sous licence ouverte.

    La mise à jour de la BD TOPAGE® sera collaborative, un groupe de travail réfléchit actuellement à la définition d'un dispositif de mise à jour pour ce référentiel national.

    Toutes ces informations sont accessibles directement depuis les fiches de métadonnées de l'atlas-catalogue du Sandre :
    - Cours d'eau - Mayotte 2021 - BD Topage®
    - Plans d'eau - Mayotte 2021 - BD Topage®
    - Tronçons hydrographiques - Mayotte 2021 - BD Topage®
    - Bassins hydrographiques - Mayotte 2021 - BD Topage®
    - Bassins versants topographiques - Mayotte 2021 - BD Topage®
    - Limites terre-mer - Mayotte 2021 - BD Topage®
    - Surfaces élémentaires - Mayotte 2021 - BD Topage®
    - Noeuds hydrographiques - Mayotte 2021 - BD Topage®
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Plan d'eau, Hydrologie, Sandre, Atlas-Catalogue, Base de données, Référentiel hydrographique, Jeux de données, Référentiel à grande échelle (RGE) IGN, Cartographie
  • 20/10/2021  - atbvb.fr

    L'Association des Techniciens de Bassins Versants Bretons (ATBVB) et l'Université de Rennes 2 proposent deux temps d'échanges dédiés à la gestion des données concernant les opérations sur les milieux aquatiques :

    -Une webconférence "Bancarisation - Gestion des données concernant les opérations sur les milieux aquatiques" : Quels enjeux ? Pourquoi et comment stocker les données ? Comment mieux les valoriser, quels outils sont à disposition, etc. ? Cet évènement aura lieu le mardi 9 novembre 2021 de 10 h à 12 h 30 en visioconférence. 
    -Une formation aux outils de gestion de ces données aura lieu le 14 décembre 2021 en présentiel (lieu à définir).

    Pour en savoir plus et s'y inscrire, consulter l'article sur le site web.

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Bancarisation des données
  • 13/10/2021  - ec.europa.eu

    Rappel du cadre réglementaire de la directive dite « Nitrates »

    La Directive européenne « Nitrates » du 12 décembre 1991 (91/676/CEE) constitue le principal instrument réglementaire pour lutter contre les pollutions liées à l’azote d’origine agricole. Elle concerne l’azote sous toute ses formes, toutes origines confondues (engrais chimiques, effluents d’élevages, effluents agroalimentaires, boues, etc.) et toutes les eaux (souterraines, superficielles, littorales, etc.). Elle vise à protéger la qualité de l’eau à travers l’Europe et en promouvant l’usage des bonnes pratiques agricoles. Elle contribue en cela à l’objectif d’atteinte du bon état écologique et chimique des masses d’eau fixé par la Directive cadre sur l’eau (DCE ; 2000/60/CE) en 2027. L'excès de nitrates dans l'eau est nocif aussi bien pour la santé humaine que pour les écosystèmes, car il entraîne un appauvrissement en oxygène et une eutrophisation. Là où les autorités nationales et les agriculteurs ont procédé à un assainissement des eaux, cela a eu un effet positif sur l'approvisionnement en eau potable et la biodiversité ainsi que sur des secteurs comme la pêche et le tourisme qui en dépendent.

    La directive sur les nitrates impose aux États membres :
    – de déterminer les eaux touchées ou risquant d’être touchées par la pollution par les nitrates et de désigner comme zones vulnérables aux nitrates les zones dont les bassins versants alimentent ces eaux, où l’agriculture contribue largement à ladite pollution ;
    – d’élaborer des programmes d’action national (PAN) et régionaux (PAR) comportant des mesures visant à réduire et à empêcher la pollution par les nitrates, d’appliquer ces programmes aux zones vulnérables aux nitrates ou à l’ensemble du territoire, et de renforcer ces mesures dès qu’elles ne semblent plus suffisantes pour atteindre les objectifs de ladite directive ;
    – Elle exige également que la Commission informe le Parlement européen et le Conseil tous les quatre ans de l’état de la mise en œuvre de la directive sur la base des rapports des États membres.

    Quel bilan pour les États membres de l'UE sur la base des données pour la période 2016-2019 ?

    Le dernier rapport de la Commission européenne relatif à la mise en œuvre de la directive sur les nitrates, établi sur la base des données pour la période 2016-2019, avertit que les nitrates sont toujours une source de pollution nocive des eaux dans l'UE. Dans l'ensemble des États membres, au cours de cette période, 14,1 % des eaux souterraines dépassaient encore la limite de concentration des nitrates fixée pour l'eau potable. D'après les conclusions, 81 % des eaux marines, 31 % des eaux côtières, 36 % des cours d'eau et 32 % des lacs dans l'UE ont été signalés comme eutrophes. L'utilisation excessive d'engrais demeure cependant un problème dans de nombreuses régions de l'UE : la Belgique, la Tchéquie, le Danemark, l'Allemagne, la Finlande, la Hongrie, la Lettonie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne et l'Espagne sont confrontés à des défis majeurs en matière de lutte contre la pollution par les nutriments provenant de l'agriculture. La Bulgarie, Chypre, l'Estonie, la France, l'Italie, le Portugal et la Roumanie comptent aussi des points à risque où il est urgent de réduire la pollution. Enfin d'après les données fournies par certains États membres "l'agriculture est responsable de 22 à 99 % de la charge totale d'azote dans l'environnement, en moyenne 77 %, ce qui en fait la source la plus importante", signale la Commission européenne dans ce rapport. A l'échelle nationale, l'incidence du changement climatique doit aussi être mieux prise en compte dans la lutte contre la pollution par les nitrates.

    Quelques chiffres-clés en France :
    68 % de la surface agricole française classée en zone vulnérable, soit 19 millions d’hectares ;
    281 000 exploitations agricoles sont situées en zone vulnérable, soit 62 % des exploitations françaises ;
    50 % des eaux souterraines ont une concentration de nitrates* moyenne inférieure à 25 mg/L ;
    25 % des eaux souterraines ont une concentration de nitrates moyenne supérieure à 40 mg/L ;
    81 % des eaux de surface ont une concentration de nitrates moyenne inférieure à 25 mg/L.

    * La teneur maximale des nitrates dans les eaux souterraines et de surface est de 50 mg/L (Source : OiEau, 2020)

    Pour en savoir plus :
    - Consulter le rapport de la Commission européenne relatif à la mise en œuvre de la directive sur les nitrates (données pour la période 2006-2019)
    - Consulter la Directive européenne Nitrates
    - Consulter le document sur la directive Nitrates de l'Union Européenne (2010)
    - Consulter le dossier de concertation : Révision du programme d'actions national "nitrates" (Septembre 2020)
    - Consulter le "Bilan de la mise en œuvre de la directive « nitrates » en France - période 2016-2019"
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Eau de surface, Littoral, Mer, Réglementation, Substance et polluant, Nitrate, Qualité de la ressource, Santé, Usage, Agriculture, Rapportage, Bilan, Programme d'action national (PAN), Programme d'actions régional (PAR), Zone vulnérable
  • 11/10/2021  - www.monreseaudeau.fr

    L’eau destinée à la consommation humaine est un enjeu majeur de santé publique pour les industriels et les pouvoirs publics concernés. Pour bien répondre aux enjeux du monde de l’eau, l’équipe de Monreseaudeau.fr a mis à disposition des internautes, une actualité sur son site "les 40 chiffres à connaître sur les 7 grandes thématiques incontournables des réseaux d’eau potable en France en 2021".

    Quelles sont les 7 grandes thématiques ?

    Ces données s’articulent autour de 7 grandes thématiques : la valeur patrimoniale ; le poids économique ; les performances du réseau d’eau potable ; la consommation ; l’organisation des services des eaux ; les enjeux principaux ; et le renouvellement des réseaux.
     
    Dans le cadre de ces thématiques, on peut citer quelques chiffres clés qui s’appuient sur :
    - La valeur patrimoniale :
    135 milliards d’euros : la valeur à neuf du patrimoine du réseau d’eau potable en France ;
    27 600 000 : le nombre estimé d’abonnés à un service d’eau potable en France.

    - Le poids économique :
    5,36 Mds d’euros : le chiffre d’affaires en projet de pose de canalisation en France dont 4,97 liés à l’eau et à l’assainissement (dont 44 % eau potable).

    - Les performances du réseau d’eau potable :
    996 000 km : la longueur estimée du réseau eau potable en France ;
    79,8 % : le rendement du réseau d’eau potable ;
    954 000 000 m³ : le volume d’eau perdu par les fuites ;
    18,5 millions d’habitants : l’équivalent en consommation de ce que devrait alimenter les fuites d’eau. On peut citer quelques principales causes des fuites : l’âge des canalisations ; le type de canalisations ; la corrosion des canalisations causée naturellement par l’eau distribuée ; ou le vieillissement des joints d’étanchéité entre les canalisations ou sur les branchements.

    - La consommation :
    150 litres : la consommation moyenne par habitant et par jour en France en 2021 ;
    54 m³ : la consommation moyenne par habitant et par an en France en 2021.

    - Le renouvellement des réseaux :
    50 % : le pourcentage des réseaux posés avant 1972 ;
    50 à 60 ans : la durée moyenne de vie des réseaux d’alimentation en eau potable (AEP).

    Quels enjeux principaux pour les réseaux d’eau potable ?

    - L’amélioration des rendements des réseaux est un des enjeux principaux qui passe par la réduction des fuites dans les réseaux d’eau potable.
    - L’eau destinée à la consommation humaine est un enjeu majeur de santé publique pour les industriels et les pouvoirs publics concernés. Il vise à maintenir une distribution d’une eau potable en quantité et en qualité (98 % pour la conformité microbiologique de l’eau au robinet, 97,7 % pour la conformité physico-chimique de l’eau au robinet).
    Ces enjeux s’appuient notamment sur le Décret du 27 janvier 2012 et les Assises de l’eau 2019.

    Pour en savoir plus et connaître tous les chiffres-clés :
    -Consulter le site Monreseaudeau.fr : la plateforme d'informations sur les produits et acteurs de l'infrastructure des réseaux d'eau*
    - Accéder à l’Observatoire national des services d’eau et d’assainissement : SISPEA
    - Lire et/ou télécharger le Décret du 27 janvier 2012
    - Consulter l’article sur les Assises de l’eau 2019 diffusé sur Monreseaudeau.fr

    *Cette actualité contenant les chiffres-clés est disponible sur le site Monreseaudeau.fr (rédigée par Lisa de Monreseaudeau.fr ).

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Eau potable, Gestion patrimoniale des réseaux d'eau potable, Rendement du réseau de distribution d'eau potable, Fuite d'eau, Consommation d'eau, Economie de l'eau
  • 11/10/2021  - www.oieau.fr

    Le 15 septembre 2021 ont été publiés sur la plate-forme UWWTD-SIIF les nouveaux résultats de conformité à la Directive sur les Eaux Résiduaires Urbaines (ERU – 91/271/CEE), par agglomération, pour l'ensemble des pays de l'UE27 (et pour le Royaume-Uni).

    Quel rôle pour l'OiEau ?

    La plateforme open source « UWWTD SIIF » (Structured Implementation and Information Framework for the Urban Waste Water Treatment Directive) a été développée par l’Office International de l’Eau (OiEau) en partenariat avec l’UBA (Agence Autrichienne de l’Environnement) pour le compte de la direction générale de l’environnement de la Commission européenne.

    Quel objectif ?

    La mise à disposition des données et l’amélioration de leur gestion en utilisant l’interopérabilité, avec une priorité à l’accès et la visualisation simple des données nationales sur l’assainissement. Le SIIF est un concept composé d'une démarche de gouvernance et d'un système d'information. Il contribue ainsi à améliorer la mise en œuvre de la Directive ERU et à réduire la charge administrative, en automatisant et simplifiant cette visualisation et cet accès, tout en étant conforme aux exigences de la Directive INSPIRE 2007/2/CE - établissant une infrastructure pour l'information spatiale dans la Communauté européenne (INSPIRE) et de la Directive 2003/4/CE concernant l’accès du public à l’information en matière d’environnement.

    Quel contenu de la plateforme UWWTD SIIF ?

    Ce site Internet fournit des informations détaillées sur les agglomérations d'eaux usées urbaines, les stations d'épuration, les points de rejet et les zones sensibles. Il renseigne également sur la conformité de chaque agglomération et station d'épuration, le raccordement à des systèmes de collecte ou des systèmes individuels et adaptés, le traitement en place et la pression sur l'environnement. D’une manière concrète, c’est un outil générique présentant les données de l’assainissement d’un pays sous forme de fiches, de cartes, de tableaux, de statistiques, avec une forte composante géospatiale, intégrant de nombreux calculs automatiques et des fonctions de tri. Il facilite l’accès aux informations pour l’ensemble des utilisateurs. Dès 2016, l’outil  a été testé pour l’évaluation de la conformité de six Etats membres de l’UE aux dispositions de la Directive ERU. Désormais, la plateforme a été étendue aux 27 Etats membres et au Royaume-Uni, ce qui consacre l’opérabilité du concept. Elle permet de présenter de manière homogène la situation de l’assainissement dans les pays européens.

    Pour en savoir plus :
    - Consulter la plateforme SIIF ERU
    - Voir la vidéo « SIIF -  Structured Implementation and Information Framework » diffusée par l’OiEau

    Consulter les articlés liés au SIIF : 
    - Consulter l’article « Un ”SIIF” pour la Directive Eaux Résiduaires Urbaines » sur le site de l’OiEau
    - Consulter l’article « Le ”SIIF” : Cadre Structuré de Mise en Œuvre et d’Information » sur le site de l’OiEau
    - Consulter l’article « Projet "SIIF ERU" : un outil libre pour accélérer la mise à disposition des données de l'assainissement par les pays européens » sur le site de l’OiEau
     
    Consulter les résultats de conformité :
    - Par pays ;
    - Par agglomération, en indiquant le pays souhaité dans l'url : https://uwwtd.eu/[nom du pays en anglais]/agglomerations/compliance (par exemple pour la France : https://uwwtd.eu/France/agglomerations/compliance).

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Assainissement, Eaux Résiduaires Urabaines, Réglementation, Directive Eaux Résiduaires Urbaines, Jeux de données Assainissement
  • 08/10/2021  - www.oieau.fr

    Le mois d’août a été très peu arrosé. En moyenne sur le pays et le mois, le déficit pluviométrique a atteint 40 %, classant ce mois d’août au 6ème rang des mois d’août les plus secs relativement aux pluviométries depuis 1959. Toutefois, les pluies ont encore été fréquentes près des frontières du nord et du nord-est. Sur le sud en revanche, des précipitations orageuses ponctuellement intenses ont concerné le quart sud-est et la Haute-Corse. Sur la quasi-totalité du pays, les cumuls pluviométriques ont été déficitaires : 50 à 80 % du Centre-Val de Loire et de l’ouest de la Bourgogne au sud-ouest, de l’est de la Picardie à l’Île-de-France et par endroits en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sur la Corse, la pluviométrie a été déficitaire de plus de 70 %, voire de plus de 90 % sur la moitié sud et le littoral. En revanche, sur le nord-est de la région Grand Est et par endroits sur le Nord-Pas-de-Calais, les cumuls ont dépassé de 25 à 75 % la normale.

    Les sols superficiels se sont nettement asséchés sur l’ensemble du pays. En août 2021, la situation des nappes reste particulièrement satisfaisante sur une grande partie du territoire.

    Au 10 septembre 2021, 39 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau, contre 76 départements sur la même période l’an passé.

    Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes, de graphiques d’évolution et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau. Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs* (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office international de l’eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la Transition écologique et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).

    *Office français de la biodiversité (OFB), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).

    Pour en savoir plus :
    - Consulter ou télécharger le bulletin national de situation hydrologique au 10 septembre 2021
    - Consulter l’ensemble des bulletins nationaux de situation hydrologique dans les actualités « Monde de l’eau » sur le site de l’OiEau
    - Consulter l’ensemble des bulletins nationaux de situation hydrologique sur le site eaufrance

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Eau souterraine, Sol, Hydrologie, Sécheresse, Hydraulicité, Nappe d'eau souterraine
  • 05/10/2021  - www.france-digues.fr

    Qu’est-ce que le projet FLAude Aude ?
    Après les inondations dévastatrices d’octobre 2018, la Préfecture de l’Aude - Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) de l’Aude et le CNES (Centre national d’études spatiales) ont convenu d’un partenariat pour initier un observatoire post-inondations des territoires touchés en Occitanie. Il est incarné par le projet FLAude, ayant pour objectif d’évaluer les divers impacts des inondations, au service de la résilience des territoires.

    L’Aude est l’un des territoires les plus touchés par les « épisodes méditerranéens », un phénomène météorologique particulier du pourtour méditerranéen, producteur d'intenses phénomènes orageux et générant de fortes précipitations en peu de temps. FLAude vise à mieux comprendre les phénomènes hydrométéorologiques extrêmes et à élaborer des indicateurs de prévention et de réduction des risques, à destination des décideurs locaux d'Aude et d'Occitanie.

    En septembre 2021, l’équipe du projet FLAude a présenté en Préfecture de l’Aude sa plate-forme interactive FORO (Flood Observatory for Resilient Occitanie). Elle a reçu un excellent accueil des services de l’État et des élus du département. Certains élus ont d’ores et déjà sollicité une formation pour prise en main dans les meilleurs délais.
     
    Comment ça marche ?
     
    Le projet FLAude s’appuie sur des travaux antérieurs consacrés au département de l’Aude, en examinant les impacts des inondations et les adaptations nécessaires dans la région de l’Occitanie, ainsi que les projections climatiques à moyen et long terme. Il s’appuie sur les jeux de données satellitaires (imagerie spatiale) issus du service Copernicus sur le changement climatique (C3S) et les informations du terrain (cas concrets d’Aude et d’Occitanie). Ces données alimenteront l’outil d’aide à la décision FORO (Flood Observatory for Resilient Occitanie) pour élaborer des indicateurs. La plateforme interactive FORO participe à valoriser les résultats de ce projet et à promouvoir les interactions entre les différents acteurs, en vue de contribuer à une région Occitanie plus résiliente.

    Quels bénéficiaires ?

    Les résultats et les bonnes pratiques associés bénéficieront à l’Observatoire des inondations, aux autres services et directions présents dans les régions et les départements (DDTM, DREAL, DEAL, EPCI), ainsi qu'aux acteurs du Plan d'applications satellitaires du ministère de la Transition écologique et solidaire afin de réduire la vulnérabilité du territoire aux phénomènes hydro-météo extrêmes liés au changement climatique.

    Quelle suite ?

    La reproductibilité du service aux niveaux européen, voire mondial, sera assurée à travers l’utilisation des outils et ensembles de données – notamment les nouveaux ensembles de données climatiques C3S qui permettront d’étudier l'évolution à long terme des risques d'inondation et de faire des projections pour l'avenir. L’équipe projet pilotée par le CNES assurera des liens avec :
    - Les utilisateurs aux niveaux local, départemental et régional ;
    - Météo-France comme partenaire clé pour l'expertise climatique en France et l'expérience de l'utilisation des données C3S en vue de la reproductibilité du service ; et
    - Des spécialistes des politiques publiques et des universitaires (SGEvT/Université Toulouse 2 Jean Jaurès) afin de garantir l'adéquation de ces outils et leur acceptabilité par les autorités et les décideurs (© SCO – Projets labellisés SCO France (Space Climate Observatory)).
     
    Pour en savoir plus :

    - Consulter le site du projet FLAude Aude : produits et données
    - Accéder au service Copernicus sur le changement climatique (C3S)
    - Visiter le site des projets labellisés SCO France
     

    Mots-clés:
    Changement climatique, Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Politique publique, Inondation, Données satellitaires, Projet labellisé
  • 29/09/2021  - www.inrae.fr

    Les réseaux hydrographiques (ensemble des rivières, cours d’eau, lacs, zones humides, etc. d'un même territoire) comptent parmi les zones de haute diversité biologique les plus menacées de la Terre. Le changement climatique et l'augmentation des pressions anthropiques et des besoins en eau, assèchent de plus en plus les rivières. Toutefois, l'assèchement des réseaux hydrographiques reste peu étudié, compris et cartographié. Dans le cadre du projet DRYvER* financé par le programme Horizon 2020 de l'Union européenne et piloté par INRAE, une équipe internationale de scientifiques collecte, analyse et modélise des données provenant de réseaux hydrographiques sujets aux assèchements à travers deux continents, l'Europe et l'Amérique du Sud.

    Pour aider les scientifiques à cartographier les asséchements des rivières, les citoyens ont désormais une application smartphone en open-source inédite à leur disposition : DRYrivERS. Les citoyens peuvent désormais jouer un rôle majeur en signalant les cas d'assèchement des rivières et cours d'eau dans le cadre de ce projet de sciences participatives.

    Comment ça marche ?

    Tout utilisateur peut télécharger l'application disponible sur Google Play et dans l'App Store ou sur le site web du projet et contribuer à la collecte des données en renseignant les conditions d'humidité et d'assèchement dans les rivières et les cours d'eau à travers l’application DRYrivERS. Toutes les observations faites par le public dans l'application seront en libre accès et visualisables sur le site web de DRYvER (https://www.dryver.eu/app).
    Le signalement sur l'application se fait en trois étapes. Il s’agit de renseigner : 1) le lieu de la rivière ; 2) les conditions du lit de la rivière (par exemple, l'eau y coule, elle forme des mares d'eau stagnante dispersées ou le lit est sec) ; et 3) ajoute une photo du site. Chaque citoyen peut utiliser le GPS de son smartphone pour déterminer sa localisation, ou trouver des lieux existants sur la carte. L'application conserve toutes les données nécessaires qui pourront être envoyées sur les serveurs informatiques qui gèrent le projet.

    L'utilisation de l’application DRYrivERS générera le premier réseau d'observations de cas d'assèchement des rivières et cours d'eau en temps réel. À terme, un atlas européen des réseaux hydrographiques sujets à l'asséchement sera créé à partir de toutes les observations sur DRYrivERS et d'autres sources d'informations. Ensuite, ces informations serviront à alimenter le développement de modèles pour prédire les effets du changement climatique sur les rivières, et ainsi adopter des stratégies d’adaptation et de mitigation.

    *DRYvER est un projet Horizon 2020qui vise à collecter, analyser et modéliser les données de neuf réseaux fluviaux asséchants (Drying River Networks, les DRNs – 7 en Europe et 2 en Amérique du Sud) pour créer une nouvelle approche globale de méta-système qui intègre l’hydrologie, la socio-économie, l’écologie et la biogéochimie afin d’élaborer des stratégies, outils, lignes directrices et recommandations pour la gestion adaptative des réseaux fluviaux dans l’UE et dans le monde. Ce projet lancé à l'automne 2020 va parcourir pendant quatre ans comment le changement climatique, à travers son effet sur l’assèchement des réseaux hydrographiques et les besoins en eau, altère la biodiversité, l’intégrité fonctionnelle et les services écosystémiques des DRNs.

    Pour en savoir plus :
    - Voir la carte de issue de l’application DRYrivERS sur le site web
    - Lire le communiqué de presse de l'INRAe sur l’application DRYrivERS
    - Lire la description du projet DRYvER dans le cadre du programme Horizon 2020
    - Accéder au site du projet DRYvER
    - Lire l’article de La gazette du Laboratoire sur le lancement du projet DRYvER

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Sécheresse, Application smartphone, Site web, Horizon 2020
  • 22/09/2021  - www.logrami.fr

    LOGRAMI (Loire Grands Migrateurs) est une association qui œuvre pour la gestion et la restauration des populations de poissons migrateurs. Elle est en charge du suivi du réseau de stations de comptage du bassin de la Loire, constitué de 11 stations acquérant en continu des informations sur les poissons grands migrateurs au cours de leur migration de reproduction ou de colonisation de la rivière. Ces données chronologiques enregistrées sur les différentes espèces sont un bon indicateur de l’état des populations et du niveau de colonisation des poissons du bassin de la Loire.

    La station de comptage de Châtellerault située sur la Vienne à 270 km de l’estuaire de la Loire est en service depuis 2004. Depuis 1998, le barrage sur le cours d’eau, est le premier ouvrage depuis la mer pour les poissons migrateurs. Il est équipé d’une passe à poissons en rive gauche conçue pour permettre le franchissement de l’ouvrage par le maximum d’espèces de poissons. Ce dispositif de franchissement est une passe à bassins successifs, équipée d’une station de comptage, située à l’amont de la passe et qui est constituée d’un système d’enregistrement vidéo. Le logiciel de comptage permet notamment de quantifier, par espèces, le nombre de poissons qui s’engage vers les parties médianes et amont de la Vienne dans un objectif d’évaluation et de suivi des stocks.

    La station de comptage de Châtellerault a dénombré les anguilles européennes (Anguilla anguilla, Linnaeus, 1758), espèce emblématique de la Loire, empruntant la passe à poisson du barrage. En 2020, 10 658 anguilles avaient été recensées, un effectif important mais qui est largement dépassé en 2021, par les 17 493 anguilles comptabilisés (la dernière mise à jour a eu lieu le 11/09/2021). La période de migration s’est étalée de fin mai jusqu’au début du mois de juillet avec un pic journalier le 10 juin 2021, où 1 470 anguilles ont franchi l’ouvrage.

    Quelques chiffres-clés sur les comptages de migrations au cours de l’année 2021 des autres espèces de poissons (pour toutes les stations de comptage du bassin de la Loire) :
    - Saumons  : 334 dont 5 à la station de comptage de Châtellerault
    - Aloses : 1 200 dont 746 à la station de comptage de Châtellerault
    - Lamproies marines : 3 998 dont 2 993 à la station de comptage de Châtellerault

    Pour en savoir plus :
    - Les poissons migrateurs
    - Les stations de comptage
    - Le téléchargement du tableau des comptages à Châtellerault (format CSV)
    - LOGRAMI
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Poisson, Continuité écologique, Cours d’eau, Station de comptage, Passe à poissons, Barrage, Anguille européenne, Alose, Saumon, Lamproie marine
  • 20/09/2021  - adour-garonne.eaufrance.fr

    Le Portail du bassin Adour-Garonne met à disposition les données du bassin produites par les partenaires du Système d'Information sur l'Eau (SIE) etassure une mise à jour continue afin d’améliorer la connaissance des milieux aquatiques : comprendre et consulter les données sur l'eau du bassin Adour-Garonne. 
     
    Quid de ces données ?
     
    Le 17 septembre 2021, le portail du bassin Adour-Garonne a mis à disposition les dernières données du catalogue Adour-Garonne, liées aux prélèvements effectués dans le milieu naturel pour les usages domestiques, agricoles ou industriels (usages et pressions).  Ce domaine concerne les diverses utilisations de l'eau (production d'eau potable, épuration des eaux, hydroélectricité, agriculture, industrie, loisirs, etc.) et les pressions qu'elles génèrent sur les milieux aquatiques : pressions polluantes ponctuelles ou diffuses, pressions sur la ressource, pressions hydromorphologiques, etc.
     
    Comment faire pour accéder à ces données ?
     
    - On sélectionne dans le menu du site l’accès le « Catalogue de données »,
    - On fait une recherche avec les mots clés « pressions et prélèvement », ou « Données de prélèvement »,
    - On filtre par la date pour obtenir les dernières données prélevées,
    - On peut consulter la fiche Données de prélèvement, ou Accéder à la fiche complète et télécharger les données.
    Les principales pressions sur la ressource en eau sont les prélèvements effectués dans le milieu naturel pour les usages domestiques, agricoles ou industriels (y compris le refroidissement des centrales thermiques).
     
    Quelle est la source de ces données ?
     
    L'évaluation de ces pressions est aujourd'hui réalisée à l'aide des informations déclarées à l'Agence de l'eau Adour-Garonne pour la perception des redevances. Elles permettent de distinguer trois origines pour les prélèvements d'eau :
     - en eau de surface (cours d'eau, lacs et retenues artificielles, sources),
     - en nappe phréatique (nappe à renouvellement rapide, non séparée de la surface du sol par une couche imperméable),
     - en nappe captive (nappe à renouvellement long, séparée de la surface du sol par une couche imperméable).
     
    Pour en savoir plus :
    -Usages et pressions polluantes domestiques et urbaines
    -Usages et pressions polluantes industrielles
    -Usages et Pressions polluantes agricoles
    -Pressions hydrologiques (Prélèvements)
    -Les référentiels (cours d'eau, masses d'eau, etc.) sont diffusés par le catalogue de données du Sandre

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Eau potable, Pression, Prélèvement, Usage, Agriculture, Industrie, Jeux de données, Cours d'eau, Eau souterraine
  • 14/09/2021  - biodiversite.gouv.fr

    Le Congrès mondial de la nature de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) s'est tenu à Marseille, du 3 au 11 septembre 2021. Il a témoigné d’un engagement mondial autour de 7 thèmes : paysages, eau douce, océans, changement climatique, droits et gouvernance, savoir, innovation et technologie et systèmes économiques et financiers.
    Il est également le lieu de réunion de l’Assemblée des Membres de l’UICN comportant 1 300 membres qui votent des motions sur des questions urgentes de conservation et de développement durable. Parmi ces motions, on cite l'élaboration et l'application d'un cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 qui contient notamment la cible de 30 % de protection des espaces terrestres et marins d’ici 2030.

    La protection de la nature et de la biodiversité : un enjeu prioritaire pour la France

    La France possède un patrimoine naturel d’une grande diversité avec plus de 180 000 espèces recensées en métropole et outre-mer, soit 10 % des espèces connues sur la planète et mène au niveau national, depuis 2018, un Plan biodiversité, qui comprend 90 actions concrètes sur 6 axes stratégiques.

    Quelques chiffres-clés :
    Le congrès a permis de mobiliser des acteurs de la protection de la biodiversité du monde entier : États et agences gouvernementales, ONG, institutions scientifiques et universitaires ou encore associations d'entreprises. Plus de 9 200 congressistes ont participé à ces 9 jours d’échanges, à Marseille ou à distance grâce au format hybride, innovation de cette édition :
    - 9 200 congressistes dont 5 700 présents à Marseille et 3 500 à distance
    - 25 000 visiteurs grand public
    - 80 événements sur le Pavillon France

    Quelles sont les priorités de la future stratégie nationale ?

    Quatre axes structurants la future stratégie nationale ont été présentés :
    - La restauration et la protection des écosystèmes ;
    - L’utilisation durable et équitable des services et ressources de la biodiversité ;
    - La mobilisation de la société par la sensibilisation et la formation ;
    - Une gouvernance efficace et inclusive.

    Il y a plusieurs autres annonces :
    - En France, l’objectif de 30 % de protection des espaces terrestres et marins (aires protégées) est déjà atteint pour notre territoire terrestre, et grâce aux efforts fournis, il le sera début 2022 pour le territoire maritime.
    - 5 nouvelles aires protégées, dont 2 sous protection forte ont été créées.
    - Un renfort de 20 ETPT (Equivalents temps plein travaillés) a été annoncé pour les parcs nationaux, et les effectifs des autres opérateurs de l’eau et de la biodiversité seront maintenus à leur niveau de 2021.
    - Un 51e site Ramsar a été labellisé : la baie d’Audierne, dans le Finistère.
    - Grâce à la coalition « Méditerranée exemplaire en 2030 », la France s’est engagée à un objectif ambitieux de 5 % de protection forte en Méditerranée d’ici 2027, soit une multiplication par 25 de ces espaces.
    - Un compteur de la biodiversité ultramarine a été lancé.
    - Un nouveau plan d’action pour prévenir le déclin du dugong à Mayotte a également été annoncé.

    Pour en savoir plus :
    Consulter le site du Congrès mondiale de la nature de l’UICN
    Le site biodiversite.gouv.fr
    Le site du ministère de la Transition écologique

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Espèce, Faune, Flore, Préservation, Milieu et habitat, Littoral, Mer et océan, Politique publique, Restauration des écosystèmes, Sensibilisation et Formation, Gouvernance, Aire protégée
  • 09/09/2021  - www.sandre.eaufrance.fr

    La vigilance crues, mise en place en juillet 2006, informe le public et les acteurs de la gestion de crise en cas de risque de crues sur les cours d'eau surveillés par l'Etat, dans le cadre de sa mission réglementaire de surveillance, de prévision et de transmission de l'information sur les crues. A titre d'exemple, le territoire Adour comme le territoire Vilaine-Côtiers Bretons ou encore le territoire métropolitain, sont des territoires de vigilance crues.

    Quels services publics élaborent la vigilance crues et quels pouvoirs publics lancent l’alerte ?
    La vigilance crues est élaborée par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Elle est établie par le SCHAPI (Service Central d’Hydro - météorologie et d’Appui à la Prévision des Inondations) rattaché à la direction générale de la Prévention des risques du ministère en collaboration avec les 19 services de prévision des crues (SPC rattachés aux DREAL ou à Météo-France).
    Saisis de cette information de vigilance, les préfets et les maires en charge de la sécurité civile déclenchent l’alerte lorsque cela est nécessaire et mobilisent les moyens de secours adéquats.
    Chaque cours d'eau inclus dans le dispositif de la vigilance crues apparaît sur la carte de vigilance. Ces cours d'eau sont le plus souvent découpés en tronçons. A chaque tronçon est affecté une couleur : vert, jaune, orange ou rouge selon le niveau de vigilance adapté pour faire face au danger susceptible de se produire dans les 24 heures à venir. La carte se présente sous une vue nationale ou sous des vues locales accessibles par clic sur la zone du Service de Prévision des Crues concerné (SPC).

    Le Sandre contrôle et diffuse les référentiels de la vigilance crues
    La France métropolitaine et d'outre-mer est divisé en territoires de compétence crues (TCC) – chacun est géré par un service de prévision des crues (SPC) ou une cellule de veille hydrométéorologique (CVH) et le SCHAPI. Le cadre réglementaire d'un TCC peut être défini par des textes réglementaires.
    Le Secrétariat Technique du Sandre a actualisé les référentiels * de la vigilance crues avec les données fournies par le SCHAPI.
    La mise à jour porte sur les territoires, stations et tronçons de vigilance crues.
    L'ensemble de ces concepts sont définis dans le dictionnaire sandre Vigilance crues v.1.1  
    Pour les experts, cette actualisation permet de télécharger les référentiels * aux formats  ESRI Shapefile et GPKG, d'y accéder via les services web * WMS et WFS du Sandre et de consulter le rapport des contrôles qualité réalisés sur ces jeux de données * .  
    Toutes ces informations * sont accessibles directement depuis les fiches de métadonnées * de l'atlas-catalogue du Sandre :  
    -Territoires de vigilance crues - Métropole
    -Tronçons hydrographiques de vigilance crues - Métropole
    -Stations hydrométriques de vigilance crues - Métropole

    Pour en savoir plus, consulter :
    -Le site  Vigicrues : Service d'information sur le risque de crues des principaux cours d'eau en France
    - Le guide et les plaquettes d’information sur le site Vigicrues
    -Le dictionnaire des données Sandre Vigilance Crues v.1.1
    - Le Portail d'accès aux données hydrométriques et hydrologiques (Banque Hydro)
    - Le Bilan 2020 : La vigilance « crues »
    -Quelques liens utiles

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Prévention, Cours d’eau, Réglementation, Inondation, Vigilance crues, Données hydrométriques, Données hydrologiquues, SCHAPI, Dictionnaire des données
  • 03/09/2021  - www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr

    ​​​​​​En 2018, 2,4 milliards d’euros ont été consacrés à la protection de la biodiversité et des paysages sur le territoire national. Le financement de la protection de la biodiversité en France provient essentiellement de l’État, des agences de l’eau et des collectivités locales.

    La répartition de cette dépense nationale, à parts sensiblement égales, couvre plusieurs domaines :
    - Le développement et la gestion des espaces protégées constitue le premier poste de dépenses avec 623 M€ soit 26 % des dépenses liées à la biodiversité, qui portent sur les activités dédiées au déploiement et à la gestion du réseau des aires protégées ;
    - La réduction des pressions exercées sur les milieux naturels constitue le deuxième poste de dépenses avec 579 M€ (soit 25 % des dépenses liées à la biodiversité) engagées par les secteurs productifs (industrie, agriculture et transport) pour la prévention et la réduction des pressions causées par les activités humaines (protection des continuités écologiques, la prévention de la pollution, etc.) et la réparation des dommages causés aux paysages et à la biodiversité ;
    - La protection du patrimoine naturel concerne les dépenses de 567 M€ (24 %) qui couvrent la mise en œuvre de plans de restauration et de réintroduction d’espèces menacées, la protection des grands prédateurs (loup, ours et lynx) ou la lutte contre les espèces exotiques envahissantes ;
    - La réhabilitation des milieux aquatiques concerne les dépenses de 509 M€ (21 %) visant la restauration de la continuité écologique, la réhabilitation des cours d'eau et les milieux humides et la lutte contre l'érosion de la biodiversité aquatique ;
    - Le développement de la connaissance et de la recherche sur la biodiversité et les paysages représente une part marginale de la dépense nationale avec 105 M€ (4 %). Ce domaine comprend les systèmes d’information sur la biodiversité et les programmes d’inventaires nationaux, tels que l’inventaire national du patrimoine naturel (INPN) ou l’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff).

    La dépense de protection de la biodiversité et des paysages est l’une des composantes de la dépense nationale de protection de l’environnement. Elle ne représente que 5 % des dépenses de protection de l’environnement (51 Md€ en 2018), dominées par la gestion des déchets (38 %) et des eaux usées (26 %).

    Quelles sources mobilisées pour le calcul de cette dépense ?

    Elle est réalisée par le Service des données et études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique (publication septembre 2021). De nombreuses sources sont mobilisées pour évaluer cette dépense, en particulier celles de la Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature (DGALN), du ministère de la Transition écologique, de l’Insee et de la Direction générale des finances publiques. Calculée selon les normes comptables européennes, cette dépense nationale fait l’objet d’une transmission annuelle à l’Office statistique européen (Eurostat).
     
    Pour en savoir plus :
    - Télécharger la publication du SDES au format Pdf - Septembre 2021
    - Consulter ou télécharger l'infographie de la répartition de la dépense nationale de protection de la biodiversité et des paysages
    Données associées à la dépense nationale de protection de la biodiversité et des paysages en 2018
    - Bilan environnemental de la France - Édition 2020, CGDD/ SDES, Datalab, mai 2021, 64 p.
    - Base de données sur les dépenses de protection de l’environnement, Eurostat
    La dépense de protection de la biodiversité et des paysages - Fiches thématiques - Mise à jour le 22 août 2019
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Assainissement, Economie de l'environnement, Financement, Espèce, Milieu et habitat, Pression, Déchet
  • 27/08/2021  - www.insee.fr

    Le service de la Donnée et des études statistiques (SDES) du Ministère de la Transition écologique et solidaire et l’Insee, se sont associés pour mettre à disposition un ensemble d’indicateurs cohérent avec l’agenda 2030 de l’ONU, dans le but d’éclairer les démarches territoriales de développement durable. Ces indicateurs figurant dans les fichiers proposés en téléchargement permettent une approche régionale, départementale et communale. Ils sont disponibles sous forme de graphiques, de tableaux ou de cartes, sur le site.

    Quels sont les  indicateurs par objectif de développement durable ?

    Dans liste des  objectifs de développement durable, nous nous intéressons à deux objectifs en lien avec l’eau, et les milieux aquatiques (objectif 6) et la vie aquatique et marine (objectif 14)
    - L’objectif 6 « Gestion durable de l'eau pour tous »  : l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable. Il s’articule autour de 11 indicateurs :
    Population desservie par une eau conforme sur plus de 95 % des analyses pour la microbiologie et pour la physico-chimie / Taux de conformité des dispositifs d’assainissement (ouvrages d’épuration et dispositifs non collectifs) / Rendement des réseaux d’eau potable / Prélèvements en eau selon les grands usages /  Proportion de services publics locaux ayant des Commissions consultatives / Part des stations enregistrant une trop forte concentration de nitrates ou de pesticides pour les eaux de surface /  Part des stations enregistrant une trop forte concentration de nitrates ou de pesticides pour les eaux souterraines /  Qualité des eaux de baignade : eaux douces et eaux de mer / Stations d'épurations : nombre, taux de conformité et capacité / Zones sensibles à l’eutrophisation : nombre de communes concernées et part de la surface concernée / Zone vulnérable à l’eutrophisation : nombre de communes.
    -L’objectif 14  - Vie aquatique marine :
    Pourcentage des stations de suivi des récifs coralliens dans les outre-mer français dont le recouvrement en corail vivant est stable/en augmentation/en diminution / Zones sensibles à l’eutrophisation : nombre de communes concernées et part de la surface concernée / Zone vulnérable à l’eutrophisation : nombre de communes / Qualité des eaux de baignade : eaux douces et eaux de mer

    Comment consulter les données ?

    En gélnéral, les données des indicateurs territoriaux correspondant aux 17 objectifs de développement durable sont mises à disposition dans sept bases de données, chacune pour un niveau géographique : communes, départements, régions, province de France métropolitaine, France métropolitaine, France hors Mayotte et France entière. Les fichiers sont proposés dans trois formats de diffusion : CSV, RDS et SAS
    Les données sont consultables sur le site de l'Insee "statistiques locales"  (en sélectionnant Déveleppoment durable /Objectif 6 et ou Objectif 14, et une couverture géographique, le département par exemple,  toutes les données disponibles s'affichent dans des graphiques , tableaux ou cartes...).

    Pour en savoir plus :
    Consulter un guide d'utilisation
    Consul
    ter le mode opératoire de la navigation sur le site Statistiques locales : carte et rapports sur les objectifs de développement durable
    Consulter les chiffres détaillés des indicateurs pour le suivi national des objectifs de développement durable (voir Objectifs 6 ou 14)

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Gestion de l'eau et des milieux, Indicateur, Objectif de Développement durable, Base de données
  • 25/08/2021  - info-secheresse.fr

    Sur le site Info-secheresse.fr qui vient d’être mis en ligne par la société ImaGeau  du groupe Saur, les acteurs de l’eau et le grand public peuvent désormais avoir accès gratuitement à toutes les informations sur le risque sécheresse disponibles en France : des données relatives aux niveaux des nappes phréatiques, aux débits des cours d’eau et aux précipitations et bientôt à la température ; des données détaillées, en temps réel et à l’échelle locale.
    Info-secheresse.fr est un module gratuit de l’application web EMI — pour Environmental Monotoring Interface —,  application web globale dédiée à la préservation des ressources en eau du groupe Saur.

    Quelles sont les données de référence ?

    L’application utilise des bases de données publiques « open data » gouvernementales, liées à la sécheresse. La sécheresse nécessite une approche multifactorielle, croisant en particulier les indicateurs météorologie, hydrologie et hydrogéologie. Elle rassemble et interprète en continu les données pluviométriques, hydrologiques et hydrogéologiques et permet ainsi de surveiller en temps réel l’évolution de la ressource en eau des territoires.

    En France, autre information complémentaire pour s’informer sur le risque sécheresse : le site Propluvia

    Des mesures régulières sont prises tant du côté des nappes phréatiques que des cours d’eau. Lorsque les niveaux et/ou les débits sont bas, le comité sécheresse est réuni. Si les seuils définis au préalable par le préfet sont franchis, un arrêté « Sécheresse » de restriction des usages de l’eau peut être prescrit, pour une durée limitée et sur un périmètre déterminé. Les arrêtés de sécheresse sont consultables sur le site Propluvia du Ministère chargé de l'écologie

    Quelques Chiffres clés  (Sources :  données Eaufrance) :
    - Données brutes valorisées : 100 000 000
    - Données brutes par jour : + 180 000
    - Indicateurs sécheresse calculés quotidiennement : 30 000
    - Stations de mesure de débit : 1480
    - Stations météorologiques : 1022
    - Piézomètres : 1991

    Pour en savoir plus
    Consulter le site de l’application EMI
    Le blog de la société Saur

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Données de référence, Données publiques, Hydraulicité, Débit, Pluviométrie, Hydrogéologie
  • 23/08/2021  - www.oieau.fr

    Ce mois de juillet 2021 a été marqué par un temps pluvieux, faisant suite à un mois de juin déjà bien arrosé. Des perturbations actives se sont succédé sur la France et se sont accompagnées de précipitations très abondantes sur un large quart nord-est, notamment autour du 14 où des inondations se sont produites. On a enregistré 8 à 15 jours de pluie sur une grande partie de l’Hexagone.

    Les cumuls de pluie ont dépassé 100 mm sur le Nord-Est et le Centre-Est ainsi que plus localement du Centre-Val de Loire au nord de l’Occitanie, sur le Morbihan, les Hauts-de-France et l’Île-de-France. Les pluies ont été déficitaires de plus de 50 % sur la Côte d’Azur, le Var et une grande moitié ouest de la Corse.
    En moyenne sur le pays et le mois, l’excédent a été proche de 50 %, classant ce mois de juillet parmi les dix mois de juillet les plus arrosés sur la période 1959-2021.

    Les sols superficiels se sont asséchés notamment sur le pourtour méditerranéen et la Corse. En revanche, ils se sont humidifiés sur les régions bordant la Manche et davantage sur le Nord-Est et le Centre-Est.

    En juillet 2021, les tendances d'évolution des nappes sont contrastées. Les pluies très excédentaires de l’été 2021 permettent d’observer une remontée des niveaux des nappes notamment sur le tiers nord-est du territoire. Sur une large partie nord-ouest, la situation au mois de juillet est très satisfaisante, avec des niveaux au-dessus des moyennes mensuelles. Elle reste moins satisfaisante sur les nappes inertielles du couloir Rhône-Saône ainsi que sur les nappes du pourtour méditerranéen et de la Corse.

    La situation pour l’hydraulicité et les étiages s’améliore encore par rapport au mois dernier et ce sur l’ensemble du territoire. Elle est moins marquée sur les secteurs en déficit pluviométrique ce mois (Arc méditerranéen et côte est de la Corse).

    Au 11 août 2021, 27 départements ont mis en oeuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 75 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages..

    Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau.
    Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs* (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office international de l’eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la Transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).

    *Office français de la biodiversité (OFB), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).

    Pour en savoir plus :
    Consulter ou télécharger  le bulletin national de situation hydrologique au 11 août 2021

    Mots-clés:
    Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Hydraulicité, Indice d'humidité du sol, Restriction d'usage
  • 18/08/2021  - tourduvalat.org

    Les milieux humides de grande valeur écologique et économique, sont des écosystèmes menacés de dégradation et de disparition en raison des impacts du changement climatique et des interventions humaines. Compte tenu de l’ampleur potentielle de ces menaces, la Direction de l’eau et de la biodiversité (DEB) du ministère de la transition écologique et solidaire, accompagnée par une équipe scientifique, se mobilise pour améliorer les connaissances sur les milieux humides au niveau national et produire une cartographie de leurs habitats de tout type (côtier, fond de vallée, plateau). C’est un outil utile pour surveiller et identifier les changements dans ces écosystèmes, leur dégradation et les réponses à apporter pour les restaurer.
    Ce projet comprend deux phases : Une première phase de recherche et développement (R&D)  sur 2021 – 2022 ; une seconde phase de production à partir de 2023.

    Le projet phase R&D  sera mis en œuvre sur dix bassins versants, dans des contextes écologiques variés. Ils ont été sélectionnés avec la participation des Agences de l’eau et représentent approximativement 10 % de la superficie de la France métropolitaine.
    La phase R&D se structure en trois parties :
    1) Prélocaliser les milieux humides à l’échelle nationale. Il s’agit de réviser la carte métropolitaine des milieux potentiellement humides produite en 2014 (INRAE, Institut Agro ; Berthier et al., 2014). Cette nouvelle carte nationale sera actualisée à l’aide de nouvelles données et méthodes de modélisation. Ces données de télédétection seront calibrées par des données de terrains  tels que des relevés qui de géomorphologie, des sols, ou de végétations…
    2) Cartographier les habitats naturels, semi-naturels et anthropiques des milieux humides sur dix bassins versants expérimentaux.  Une cartographie des habitats naturels sera produite selon la nomenclature européenne EUNIS (European Nature Information System) à partir de données satellites (Sentinel-1/2 - Programme européen Copernicus) sur les 10 bassins. Cette démarche a pour ambition de déterminer les habitats naturels (tourbières, roselières, marais salés...) et d’évaluer leur état (préservés, dégradés, détruits).
    Une extrapolation de cette carte à l’ensemble de la France est envisagée à l’horizon 2024.
    3) Produire des indicateurs fonctionnels à partir d’images satellitaires. Ce troisième volet a pour objectif d’extraire annuellement des indicateurs fonctionnels. Ces indicateurs seront dérivés d’une série de données temporelle annuelle Sentinel-2,  et permettront de mesurer et de suivre l’impact des plans de gestion et des aléas climatiques sur les fonctions des milieux humides.
    L’ensemble de ces cartes  seront compatibles avec les dictionnaires et scénarios SANDRE « milieux humides ».  Ces outils techniques sont disponibles - en libres accès - sur la plateforme du réseau partenarial des données sur les zones humides….
    Un séminaire sera organisé en 2023 pour présenter les principaux résultats et établir le bilan de cette première phase. Celui-ci sera organisé au Muséum national d’Histoire naturelle.

    Pour en savoir plus consulter et ou télécharger les documents :
    Consulter le Géoportail national mis en œuvre par l'IGN
    Cartographie des milieux humides : projet de recherche et de développement
    Cartographie nationale des milieux humides Phase R&D 2021-2022
    Le site du réseau des zones humides
    Le site du Sandre sur les milieux humides (Dictionnaire des données et scénario d’échanges des données…)
    Les données des images satellitaires Sentinel 2

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Milieu et habitat, Zone humide, Cartographie, Données satellitaires, Sentinel 2, Dictionnaire des données, Sandre
  • 18/08/2021  - surfrider.eu

    80% des déchets retrouvés dans les océans proviennent de l’intérieur des terres et sont acheminés en grande partie par les fleuves et rivières.
    A la recherche de solutions pour la protection des océans et la lutte contre la pollution plastique, l’équipe de l’association Surfrider Foundation Europe a lancé un projet innovant et ludique : Plastic Origins. C’est une application mobile téléchargeable sur des smartphones (disponible sur Android et IOS).

    Comment ça marche et comment se fait la collecte des données ?

    Grâce à l’implication de bénévoles dans toute l’Europe, amateurs des activités nautiques et de la nature, les utilisateurs sont invités à filmer les berges des rivières : photos, vidéos des déchets identifiés dans l’eau grâce à Plastic Origins qui utilise un système de géolocalisation des déchets afin d’obtenir un indicateur : le nombre de déchets par kilomètre de berge.
    Les données sont collectées directement sur l’application. L’intelligence artificielle permet par la suite de reconnaître les déchets et de les classer selon leur type (bouteille, fragment, etc.) alimentant ainsi la cartographie de l’état des rivières européennes. C’est l’enjeu principal de l’association pour lutter contre la pollution des océans.

    Pourquoi une expédition sur le Rhin ?

    Une expédition est lancée le 21 août 2021 à la source du Rhin. Il y aura plusieurs étapes en canoë, rafting et kayak jusqu’à atteindre l’embouchure du fleuve le 5 septembre.
    Les objectifs principaux de cette expédition, au-delà de la collecte des données, est de : sensibiliser et mobiliser les citoyens sur les origines de la pollution marine par les déchets plastiques et rencontrer les acteurs locaux. Le Rhin traverse 6 pays dont 4 où Surfrider Foundation Europe possède des antennes de bénévoles (France, Allemagne, Suisse et Pays-Bas) ; et enfin souligner la dimension européenne du projet.
    Ainsi cette application mobile est un vrai projet de science participative qui s’appuie sur l’intelligence artificielle. Elle a été développée avec les équipes de Microsoft…
    Pour en savoir plus :
    -Lire ou télécharger le dossier de presse sur l’association Surfrider Foundation Europe : 6 thématiques et 3 leviers d’action
    -Visiter le site de l’application Plastic Origins

    Quelques chiffres clés sur le site web de Plastic Origins
     
    -Contributeurs : 493
     
    -Kilomètres parcourus : 2521
     
    -Déchets par kilomètre : 82

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Mer et océan, Déchet, Plastique, Substance et polluant, Loisir, Cartographie, Science participative, Intelligence artificielle