Données sur l'eau
L’une des veilles informationnelles proposées par l'OIEau porte spécifiquement sur les données sur l’eau et les milieux aquatiques, éléments de base pour comprendre et gérer les ressources aquatiques. Les résultats de cette veille, réalisée avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB), ont vocation à informer sur les données disponibles, et à faciliter l’accès de tous à ces informations. Ils sont mis à disposition de tous dans cet article, via le flux RSS et via une page Scoop.it.
-> En savoir plus : charte éditoriale de la veille "Données sur l'eau"
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15/01/2021
- www.sandre.eaufrance.fr
La masse d'eau est le découpage territorial élémentaire des Milieux aquatiques destiné à être l'unité d'évaluation de la Directive cadre sur l'eau (DCE).
On distingue les masses d'eau souterraines et les masses d'eau de surface.
Une masse d'eau de rivière constitue une partie distincte et significative des eaux de surface telles qu'une rivière, un fleuve ou un canal, une partie de rivière, de fleuve ou de canal.
Une masse d'eau plan d'eau est quant à elle une partie distincte et significative des eaux de surface telle qu'un lac ou un réservoir.Les définitions de l'ensemble des concepts et attributs métiers relatifs à la thématique des masses d'eau (cours d'eau, plan d'eau, etc.) sont recensées dans un dictionnaire de données.
Les référentiels Masses d'eau cours d'eau et Masses d'eau plan d'eau, issus de l'État des lieux 2019 sont disponibles sur l'Atlas-Catalogue du Sandre. Il est ainsi possible de télécharger librement ces référentiels et d'y accéder via les services web du Sandre. Toutes les données sont mises à disposition sous licence ouverte.
Ces informationssont accessibles directement depuis les fiches de métadonnées de l'atlas-catalogue du Sandre.
Masse d'eau cours d'eau:
Masses d'eau cours d'eau - France entière
Dictionnaire Masses d'eau (MDO) pour MasseDEauRiviereMasses d'eau plan d'eau
Masses d'eau plan d'eau - France entière
Dictionnaire Masses d'eau (MDO) pour MasseDEauPlanDEau
Mots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Plan d'eau, Quantité de la ressource, masse d'eau Cours d'eau, masse d'eau Plan d'eau, État des lieux, Directive cadre sur l'eau -
14/01/2021
- www.eau-seine-normandie.fr
L'Union des Fédérations départementales pour la pêche du bassin Seine-Normandie met en ligne une nouvelle version de l'Observatoire des poissons du bassin Seine Normandie.
Le site web, outil de valorisation et d'aide à la décision a largement évolué au cours de ces derniers mois.
La base de données poissons de l’OPSN, recense les pêches électriques effectuées sur le bassin. Il s’agit de pêches normalisées et réalisées par les professionnels de l’eau.
La carte interactive est incontournable. Elle met en valeur les données piscicoles ; celles de la restauration des milieux aquatiques réalisées sur le bassin Seine-Normandie suivant les grandes thématiques : Restauration de la continuité écologique ; Restauration hydromorphologique et Restauration de zones humides. Elle localise également les acteurs à l’échelle du bassin.
Au total, que retrouve-t-on dans la nouvelle version du site web de l’OPSN ?
Une nouvelle carte interactive qui valorise :
- 7100 données piscicoles normalisées issues de pêches électriques ;
- 650 actions de restauration écologique dont 180 illustrées d'une fiche de "retours d'expériences" ;.
- des données environnementales et de pression actualisées (qualité d'eau, Référentiel des obstacles à l’écoulement (ROE) ...) ;
- une rubrique "actualités" enrichie d'une quarantaine d'articles qui valorisent notamment l'action des fédérations en faveur des milieux aquatiques ;
- 50 fiches "poissons" qui présentent la biologie et l'état de conservation des espèces ;
- 18 pages pédagogiques qui expliquent le fonctionnement des milieux aquatiques et l'impact de l'Homme
- une centaine d'acteurs à l'échelle du bassin ;
- une rubrique "documentation" sur le site contient une soixantaine de documents techniques et pédagogiques
Enfin, tout utilisateur a la possibilité de télécharger les données et de partager ses données de pêche en remplissant un tableur téléchargeable sur le site.Pour en savoir plus :
- Consulter le site de l’OPSN
- Consulter les données des Poissons du bassin Seine Normandie sur la carte interactive
- Consulter les données des actions de restauration
- Consulter les données de la qualité des rivières –Etat des lieux 2019Mots-clés:Donnée et système d'information, Poisson, Restauration, Hydromorphologie, Continuité écologique, Cours d’eau, Zone humide, Qualité de la ressource, Pêche et aquaculture, Cartographie -
04/01/2021
- www.oieau.fr
La pluviométrie a été déficitaire de 50 à 80 % sur la majeure partie du pays. Le déficit a même dépassé par endroits 80 %. Les cumuls de pluie ont été plus proches de la normale sur l’est de la Corse et le Roussillon, voire ponctuellement excédentaires de plus de 30 % sur les Pyrénées-Orientales et les Bouches-du-Rhône. En moyenne sur le pays et sur le mois, le déficit a été supérieur à 60 %.
Des conditions anticycloniques ont dominé sur la France une grande partie du mois avec pour conséquence un fort déficit de précipitations. Le mois de novembre se caractérise également par des conditions inhabituelles en termes d’ensoleillement et de température avec un soleil très généreux sur la plupart des régions et une ambiance remarquablement douce.
Les épisodes pluvieux ont été très rares et généralement peu actifs hormis lors de deux épisodes méditerranéens le 7 sur les Cévennes et la Provence et du 27 au 28 sur le Roussillon et la Corse. Ce mois de novembre, sans atteindre le record de 1978 où le déficit avait dépassé 80 %, a été comparable à novembre 1981 et figure ainsi parmi les trois mois de novembre les plus secs de 1959 à 2020.Au 16 novembre 2020, 4 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 10 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages. Ce chiffre était de 12 en 2018.
Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau.
Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs* (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office international de l’Eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).
* Office Français de la Biodiversité (OFB), Association pour la protection de la nappe phréatique de la plaine d’Alsace (Aprona), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).
Mots-clés:Pluie et neige, Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Cours d’eau, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Météorologie, Débit, Hydraulicité, Retenue d'eau, Nappe d'eau, Restriction d'usage -
Bassin Seine-Normandie : Cartographie des structures exerçant tout ou partie de la compétence GEMAPI11/12/2020 - www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr
Instituée par arrêté du 20 janvier 2016, la stratégie d’organisation des compétences locales de l’eau (dite SOCLE) du bassin Seine-Normandie s’inscrit dans la perspective de la mise en place de la compétence « gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations » (dite GEMAPI) en 2018 par les intercommunalités à fiscalité propre, et du transfert des compétences en matière d’eau potable et d’assainissement à horizon 2020.
Un travail a été conduit à l’été 2019 pour identifier les structures syndicales exerçant la compétence GEMAPI en tout ou partie.
Cet inventaire donne un aperçu des modalités d’exercice de la compétence GEMAPI à l’échelle du bassin du Seine-Normandie. Il se base sur les données disponibles sous BANATIC (Base nationale sur l’intercommunalité). Elle est accessible sur le portail d’information de référence sur l’intercommunalité de la Direction générale des collectivités locales (DGCL)
Quelles sont les fonctionnalités fournies par BANATIC?
- Des fichiers de téléchargement sur l’intercommunalité décrivant la situation géographique, les compétences exercées … et autres critères de sélection… pour chacun des niveaux géographiques suivants : France, Région, Département.
Des métadonnées décrivant les données disponibles et facilitant la compréhension de leur contenu
- Recherche de groupements : La recherche est possible sur tout ou partie du nom d'un groupement. On peut consulter la fiche détaillée d’un ou plusieurs groupements ou exporter les données au format tableur
- Consulter les tableaux de synthèse qui proposent des indicateurs par catégorie de groupement : évolution de l’intercommunalité, nombre de membres, le profil financier, les compétences sur les territoires du département, de la région ou de la France.
- Rechercher un EPCI à fiscalité propre auquel adhère une commune : il suffit de mettre le nom de la commune dans le formulaire de recherche (i.e. Limoges 87 adhère à l'EPCI à fiscalité propre suivant : CU Limoges Métropole)
- Visualiser une carte : des indicateurs cartographiés tels la nature juridique, les compétences des EPCI à fiscalité propre, etc., sont mises à disposition pour les départements, les régions et la France (i.e. carte de l’Intercommunalité à fiscalité propre au 1er janvier 2020)Quelques chiffres clés au 01/10/2020
- 1 253 EPCI à fiscalité propre,
- 5 006 SIVU (Syndicat à vocation unique),
- 1 253 SIVOM (Syndicat à vocation multiple),
- 1 998 syndicats mixtes fermés,
- 819 syndicats mixtes ouverts,
- 25 pôles métropolitains,
- 124 PETR (Pôle d’Equilibre Territorial et Rural),
- 11 EPT (Etablissement Public Territorial).Pour en savoir plus
Consulter la carte et les données disponibles du Système d’information sur l’eau du bassin Seine-Normandie (compétence de l’eau)
La SOCLE du bassin Seine-Normandie approuvée
Le portail de BANATIC
Consulter la carte de l’Intercommunalité à fiscalité propre au 1er janvier 2020Mots-clés:Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Gouvernance, GEMAPI, Intercommunalité -
09/12/2020
- www.sandre.eaufrance.fr
Le scénario d'échanges géographique "Diffusion des zones sensibles aux formats géographiques" décrit les modalités d'échange des données relativesaux zones sensibles.
Les zones sensibles sont des zones des bassins versants, lacs naturels d'eau douce, autres masses d'eau douce, estuaires et eaux côtières, particulièrement sensibles aux pollutions notamment les masses d'eau dont il est établi qu'elles sont eutrophes ou pourraient devenir eutrophes à brève échéance si des mesures de protection ne sont pas prises, et dans lesquelles les rejets de phospohore, d'azote ou de ces deux substances doivent, s'ils sont cause de ce déséquilibre, être réduits d'après l'article R211-94 du code de l'environnement.
Le service Atlas du site internet Sandre permet de visualiser et d’afficher les zones sensibles sur une carte et éventuellement de les superposer avec d'autres référentiels (exemple: les masses d'eau ) ou d'afficher des informations attributaires (exemple : code, libellé ...).
Pour en savoir plus :
- Accéder à la notice documentaire du document
- Accéder à la carte des zones sensibles et la fiche des métadonnées - France entière
- Consulter le site du SandreMots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Littoral, Plan d'eau, Substance et polluant, Nitrate, Phosphore, Qualité de la ressource, Cartographie, Masse d'eau, Estuaire, Lac, Eutrophisation -
07/12/2020
- www.synteau.com
Lors du traitement des eaux usées, l’élimination des micropolluants est incomplète. Certaines substances qui entrent dans la composition de produits d’usage domestique, médical, industriel ou agricole, restent présents dans les eaux rejetées dans l’environnement ou par déversement des eaux pluviales.
La question qui se pose est de savoir si l'impact supposé sur la santé humaine et l'environnement est significatif ou pas à l'échelle de la France.
Des chercheurs d’INRAE,en collaboration avec le Synteau (Syndicat national des entreprises de traitement de l’eau), ont évalué, pour la première fois à l’échelle de la France, l’impact potentiel d’une centaine de micropolluants sur la santé humaine et les milieux aquatiques. Afin de mener à bien cette étude, il a été décidé d’utiliser la méthode de l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) qui permet de quantifier les effets globaux de chaque substance émise, en tenant compte de son devenir et de sa persistance dans l’environnement.
Afin d’estimer les flux de micropolluants en sortie de station d’épuration, des concentrations moyennes ont été calculées pour chaque substance. Finalement, seulement un tiers des micropolluants organiques identifiés initialement (environ 90 sur 261) a pu être quantifié et caractérisé (niveau d’impact sur le milieu naturel et sur la santé humaine).
Rappelons que le terme de micropolluant désigne des substances organiques ou minérales qui peuvent avoir une action toxique à très faible dose sur les organismes vivants (de l’ordre du microgramme par litre (μg/L) ou du nanogramme par litre (ng/L)).
Les résultats de l'étude montrent que :
- Les impacts potentiels des substances organiques sur les milieux aquatiques sont significatifs et laissent penser que ces molécules pourraient être responsables de la disparition d’un nombre conséquent d’espèces dans les décennies à venir. L'étude révèle la disparition d'une espèce aquatique tous les dix ans.
- L’impact sur la santé humaine peut sembler faible à première vue. Il n’existe aujourd’hui aucune étude qui démontre le lien entre les micropolluants présents dans les rejets des stations d’épuration et la santé humaine.Cette étude s’est également intéressée aux micropolluants inorganiques (les métaux), dont l’impact sur les milieux aquatiques et la santé humaine a pu être évalué avec des valeurs relativement fortes, en particulier l’arsenic et le zinc sur la santé humaine, ou l’aluminium et le fer sur les milieux aquatiques. Il reste difficile de faire la part entre leur origine naturelle et leur origine humaine pour l'évaluation des impacts potentiels des effluents de station d’épuration.
En France, la stratégie pour réduire les micropolluants dans l’environnement se base pour le moment principalement sur des réductions, voire des interdictions d’usage en amont des stations d’épuration, mais l'étude montre que certaines substances interdites, comme les PCB, se retrouvent encore dans les effluents de station d’épuration du fait de leur très longue persistance. Cela pose la question de l’opportunité de traitements dédiés dans les stations d’épuration en complément des actions de réduction à la source
Quelques chiffres
- 20 000 substances chimiques pevent potientiellement être retrouvées dans les eaux
- 146 tonnes /an représentent le flux calculé pour les 153 micropolluants organiques ayant pu être quantifiés
- 5 à15 euros par personne et par an est le montant du surcoût pour mettre en place des traitements complémentaires sur les stations d'épuration (investissements et exploitation)- Découvrir le site "Le Synteau" (regroupant les entreprises du traitement de l’eau) qui a initié avec l’INRAE l'étude sur l’impact des micropolluants en sortie de station d’épuration.
- Lire le communiqué de presse
- Découvrir l'étude sur le site de l'INRAe
- Découvrir le modèle USEtox 2.1 ® pour la caractérisation de la toxicité de plusieurs polluants
Mots-clés:Donnée et système d'information, Assainissement, Espèce, Poisson, Milieu et habitat, Substance et polluant, Santé -
04/12/2020
- ofb.gouv.fr
En juillet 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) lançait son 4e appel à projet dédié à la réalisation d’ « Atlas de la biodiversité communale (ABC) ».
46 projets ont été retenus et bénéficieront du soutien de l’OFB d’un montant total de 2,5 millions d’euros. 251 nouvelles communes seront ainsi prochainement impliquées dans la réalisation d’un diagnostic précis de la biodiversité sur leur territoire pour mieux préserver et valoriser leur patrimoine naturel.
Les projets ont été jugés sur trois critères : la pertinence des inventaires naturalistes, l’implication des acteurs et citoyens dans le projet et l’utilisation de l’ABC comme un outil d’aide à la décision pour une bonne intégration de la biodiversité dans les politiques publiques locales.
Depuis 2017, l’OFB soutient financièrement les projets d’ABC portés par des communes et des intercommunalités. Cela a déjà permis la mise en œuvre de 107 projets d’ABC en France métropolitaine et dans les Outre-mer, impliquant en somme 1 156 communes.
En 4 ans (2017-2020), avec le nouvel appel à projets 2020, l’OFB soutient désormais au total 153 (107+46) projets d’ABC couvrant plus de 1407 communes.
Rappelons que, les Atlas de la biodiversité communale offrent, un inventaire naturaliste, une cartographie des enjeux de biodiversité à l’échelle d’un territoire donné. Ils permettent de partager une meilleure connaissance de la biodiversité du secteur concerné afin d’en tirer des enseignements pour l’action. Ce sont de véritables outils stratégiques de l’action locale.
L’ensemble de ces projets, à leur terme, sont répertoriés sur un nouveau portail dédié aux ABC, développé par l’OFB avec l’appui de l’Unité mixte de service PatriNat (Patrimoine Naturel).
Une carte interactive permet de rechercher les projets en saisissant la commune et ou en choisissant à travers une liste déroulante la Région/Département. L’utilisateur peut consulter les ABC et les exporter également au format pdf.En chiffres :
En 2020 46 projets d’ABC sont retenus :
- 33 projets portés par des communes
- 10 projets portés par des intercommunalités
- 3 projets portés par des PNR
- 251 communes concernées en métropole et dans les Outre-mer
Au total, et depuis 2017, l’OFB soutient désormais 153 projets d’ABC couvrant ainsi 1 407 communes.
Pour en savoir plus
Mots-clés:Donnée et système d'information, Espèce, Milieu et habitat, Politique publique -
30/11/2020
- inpn.mnhn.fr
Les poissons diadromes (par exemple : éperlan, esturgeon européen, aloses, lamproies, flet, mulet, saumon, truite de mer, anguille européenne..), qui réalisent des migrations entre mer et rivière, ont été fortement fragilisés par les activités humaines jusqu'à totalement disparaitre de certains bassins.
C'est ce que montre un article scientifique publié sur le site Plos One (28 juillet 2020) suite à une étude réalisée par l’INRAE, en association avec l'OFB, l'Université de Lorraine et l’UMS PatriNat.
Les causes sont multiples et cumulatives, notamment la dégradation des conditions environnementales locales et la fragmentation généralisée des rivières par les barrages et barrières omniprésents.Dans la présente étude, les auteurs ont évalué à la fois la composition historique et actuelle de l'assemblage de poissons diadromes dans l'ensemble du réseau hydrographique français métropolitain, afin d'identifier les principaux facteurs associés à la perte d'espèces dans les rivières et d'évaluer différentes mesures d'atténuation.
Sur la base de l'analyse d'un large éventail les données de sources historiques, les auteurs ont reconstitué la distribution passée de 8 taxons diadromes (du milieu du 18e siècle au début du 20e siècle) et ont constaté que ces derniers occupaient la plupart des principaux cours d'eau français.
En comparant cette distribution passée avec les données actuelles de présence des taxons diadromes, ils ont quantifié la perte de richesse sur 555 sites. Ils ont ainsi pu constater que 45% des sites, qui étaient autrefois habités par des poissons diadromes, ont actuellement perdu la totalité de leur assemblage. Et parmi les 8 taxons étudiés, 5 (comme les salmonidés, aloses, esturgeons et flets…) ont perdu plus de 50% de leur aire de distribution.
Ces observations sont cohérentes avec le déclin massif de ces espèces qui a été observé notamment en Europe au cours du siècle dernier.
Ensuite, les effets de plusieurs pressions anthropiques (par ex. barrages et barrières, qualité de l'eau, altérations hydrologiques et morphologiques des rivières) sur la perte de taxons diadromes ont été modélisé .
Enfin, suite aux résultats obtenus, les auteurs de l'étude ont préconisé des mesures pour une restauration efficace et durable de l'assemblage de poissons diadromes : les données d’occurrences historiques de poissons diadromes devraient être utilisées comme indicateur pour évaluer le rétablissement, et les mesures prises doivent être adaptées à chaque bassin pour cibler et limiter le nombre d'obstacles à éliminer tout en permettant la récupération des poissons diadromes.
Pour en savoir plus :
- Visiter le site de la journée mondiale des poissons migrateurs
Mots-clés:Donnée et système d'information, Poisson, Restauration, Cours d’eau, Pression, Usage -
26/11/2020
- ofb.gouv.fr
Les données relatives à l’eau aux milieux aquatiques et à leurs usages sont issues de différents établissements spécialisés (OFB, Agences de l’eau, OlEau, MétéoFrance,…).
L’Office français de la biodiversité (OFB) contribue à la collecte, et au travail de synthèse de ces données publiques qui sont valorisées grâce à CartOgraph’. Ce dernier est un portail qui propose des outils de sélection, d'exportation ou encore d'impression. La nouvelle version plus ergonomique et esthétique du site CartOgraph’ traite un grand nombre de ces données et les affiche sous forme de cartes, animations temporelles, graphiques et tableaux interactifs.
Plusieurs thématiques sont accessibles à travers CartOgraph' : l’état des eaux de surface et des eaux souterraines, la pluviométrie, l’hydrologie et les débits, les pollutions (diffuses et ponctuelles) par les nitrates ou les pesticides, les prélèvements, les risques naturels (sécheresse, inondations…).
Toutes les données disponibles peuvent ¨être exportées. La recherche sur le site se fait avec des critères de sélection à travers des listes déroulantes (thème, données recherchées, année) et en quelques clics, les résultats s’affichent sur une carte interactive. Par exemple, il est facile de connaître le prix moyen global de l'eau par région, par département ou sur la commune, ou le volume des précipitations efficaces par département…
Pour en savoir plus
- Découvrir et consulter le portail CartOgraph': une nouvelle version ergonomique et esthétique
Mots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Cours d’eau, Eau souterraine, Littoral, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource, Cartographie, Valorisation des données -
24/11/2020
- www.cieau.com
Dans ce contexte exceptionnel, lié à la COVID-19, les résultats de cette enquête d'opinion, réalisée deux semaines après le premier déconfinement, pointent le renforcement très net de la confiance des Français envers l’eau et son service : 93% des Français jugent que les professionnels de l’eau ont joué un rôle essentiel en assurant la continuité du service. La population a pris la mesure de l’apport des professionnels de l’eau, notamment par le maintien de la continuité du service.
Concernant l'eau potable : Le niveau de confiance augmente lui aussi cette année avec 85% des consommateurs qui déclarent avoir confiance en l’eau du robinet (vs 83% en 2019). Un score d’autant plus remarquable qu’il est intervenu trois mois, à peine, après le début de la pandémie COVID. Ce taux de confiance est corrélé à trois éléments essentiels :
Le processus de surveillance : le respect des normes de qualité convainc plus de Français, cette année (83% vs 79% en 2019), tout comme le système de contrôles (74% vs 70% en 2019).
Le crédit accordé aux traitements : 85% lui accordent une totale confiance.La crédibilité accordée aux acteurs de l’eau pour garantir la qualité de l’eau du robinet : Les autorités sanitaires atteignent un taux de confiance de 85% (un léger tassement vs 83% en 2019), les communes 80%, et les entreprises spécialisées 76% spécialisées ( un taux de confiance qui augmente de 4 points cette année vs 2019).
Une consolidation de la préférence pour l’eau du robinet se dessine encore cette année. Les Français qui déclarent boire quotidiennement de l’eau du robinet sont légèrement plus nombreux cette année (67% vs 65% en 2019). L’eau du robinet est davantage plébiscitée, en 2020, par les Français, parce que :
- « C’est pratique à la maison » (57% vs 52% en 2019),
- « C’est l’eau la moins chère » : (53% vs 49% en 2019),
- « Elle est de bonne qualité » : (40% vs 38% en 2019).
Mais si l’on analyse la nature de leurs réponses, une part notable de Français sur justifient leur choix par des raisons environnementales : 36% rappellent que l’on n’a pas besoin de transporter l’eau du robinet (vs 31% en 2019) et 35% qu’elle ne génère aucun déchet plastique.
On observe une baisse significative des Français qui trouvent l’eau du robinet « plutôt chère » (54% vs 63% en 2019).Concernant les eaux usées, leur réutilisation, notamment, reste une alternative pour préserver les ressources qu’une grande proportion de Français serait prête à adopter :
87% accepteraient d’utiliser de l’eau issue du recyclage des eaux usées pour les usages domestiques.Ils sont un peu moins convaincus par l’intérêt de la réutilisation des eaux usées pour consommer des légumes arrosés avec des eaux usées dépolluée (78% vs 81% en 2019).
Plus de la moitié d’entre eux (55%) seraient d’accord pour boire une eau issue du recyclage des eaux usées.Chiffres-clés
- Part des français pensant manquer d'eau dans leur région à l'avenir
- Part des français buvant de l'eau du robinet tous les jours
- Part des français trouvant le service de l'eau plutôt bon marché
- Part des français estimant les ressources en eau polluées
- Part des français prêts à payer l'eau plus chère pour améliorer la préservation de la ressource
- Part des français se disant attentifs à la quantité d’eau utilisée
- Part des français ayant confiance en la qualité de l'eau la qualité de l'eau du robinet
- Part des français buvant de l'eau en bouteille tous les jours
- Part des français ne buvant jamais l'eau du robinet
- Part des français se disant satisfaits du service de l'eau
Mots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Prix de l'eau, Préservation, Opinion et société -
23/11/2020
- www.oieau.fr
Ce mois d’octobre, très pluvieux, a été marqué par des intempéries exceptionnelles liées au passage de la tempête « Alex » qui a généré un épisode méditerranéen historique sur les
Alpes-Maritimes le 2 octobre. La pluviométrie a été excédentaire de plus de 25 % sur la majeure partie du pays. L’excédent a souvent atteint une fois et demie à deux fois la normale sur plusieurs régions : En moyenne, sur l’ensemble du pays, compte tenu des territoires très arrosés, l’excédent a été proche de 40 %.Les sols se sont ainsi nettement humidifiés et présentent un indice d’humidité une fois et demie supérieur à la normale pour la même date, sur une large partie ouest du pays. Les sols restent toutefois relativement secs en Alsace, Meuse, ainsi que dans d’autres régions.
Concernant les eaux souterraines, les niveaux des nappes sont en phase de transition. La recharge exceptionnelle de l’hiver dernier a permis le maintien de niveaux satisfaisants pour la plupart des nappes. Les niveaux sont en hausse sur les nappes réactives et les secteurs les plus arrosés tandis que les niveaux des nappes inertielles et des secteurs en déficits pluviométriques sont toujours en baisse ou se stabilisent. Les niveaux des nappes sont particulièrement hauts dans le bassin Adour-Garonne et en Bretagne. Malgré un début de recharge initié, la situation des nappes reste dégradée dans l’est avec des niveaux bas à très bas dans les régions Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et en Limousin.
En septembre, les débits des cours d’eau ont augmenté sur l’ensemble du pays.
Au 1er octobre, le taux de remplissage des retenues a peu évolué par rapport au mois précédent sur l’ensemble du territoire.
Au 16 novembre 2020, 6 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau contre 18 à la même période en 2019. Ce chiffre était de 31 en 2018.
Ce bilan est réalisé chaque mois sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents producteurs et gestionnaires de données, animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB)
Mots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie -
23/11/2020
- inpn.mnhn.fr
OpenObs est une plateforme nationale du SINP (Système d'Information sur la Nature et les Paysages) mise en ligne le 16 octobre 2020. Elle donne accès à plus de 71 millions de données concernant 157 906 espèces, réparties dans plus de 5 200 jeux de données.
Un outil web d'interrogation multicritères (par région, par département, par commune, ou sur la base d’un périmètre géographique, selon une plage de date…) permettant la visualisation, l'exploration, le téléchargement de données d'observation d'espèces disponibles dans l’Inventaire national du patrimoine naturel, qu’il s’agisse de données d’occurrence ou de synthèse.
Les résultats d’une recherche peuvent être visualisés sous format cartographique ou tabulaire ainsi que l’affichage unitaire de chaque donnée diffusée avec l’ensemble des informations transmises par les producteurs (stade vie, statut biologique, comportement, etc.).
Dans le cadre d'un réseau d'acteurs, ces données sont communiquées par des partenaires au niveau régional, mais également grâce aux réseaux de production nationaux ou internationaux. Issues de divers programmes, elles sont produites par des naturalistes professionnels ou amateurs.
Piloté par l'UMS PatriNat (OFB-CNRS-MNHN), le projet OpenObs est techniquement basé sur le projet « Atlas of Living Australia », porté par la communauté GBIF (Global Biodiversity Information Facility- Système mondial d'information sur la biodiversité), dont la France est membre depuis sa création en 2001. Les développements réalisés par la France sur OpenObs sont reversés à la communauté internationale afin de bénéficier aux autres pays utilisant l’outil (notamment l’Australie, le Canada, le Bénin, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Suède, le Brésil, etc.).
Les travaux autour du projet OpenObs se poursuivront en 2021 afin de permettre le développement de nouvelles fonctionnalités, notamment la validation des données et l’accès sécurisé aux données sensibles du SINP.
Pour en savoir plus :
- Accéder à la plateforme OpenObs
- Les fonctionnalités de l'outil Openobs
- GBIF France : Système mondiale d'information sur la biodiversité
- Le SINP - Système d'information sur la Nature et les Paysages
- UMS PatriNat (OFB-CNRS-MNHN)
Mots-clés:Donnée et système d'information, Espèce, Données d'observation, Données géographiques, Plateforme collaborative, Cartographie -
20/11/2020
- bretagne-environnement.fr
Le 21 septembre 2020, l’Observatoire de l’eau en Bretagne (OEB) a mis à disposition du public sur le site internet les résultats des dernières analyses des pesticides dans les cours d’eau (données 2019) et leur évolution annuelle depuis 1995.
Les pesticides font l'objet de suivis dans les cours d'eau en Bretagne. La surveillance de la qualité de l’eau brute de surface est menée depuis plusieurs décennies, et de nombreux programmes de surveillance existent : programmes de contrôle de surveillance (RCS) et de contrôles opérationnels (RCO) de la DCE pilotés par l’Agence de l’eau Loire Bretagne, et les programmes de surveillance pilotés par les territoires (départements, BV, Sage, Corpep).
Les résidus des pesticides, retrouvés dans les eaux et dispersés, peuvent affecter d’autres espèces que celles visées par les traitements et altérer la qualité des eaux et des milieux aquatiques, posant des problèmes notamment pour la production d’eau potable et la vie aquatique.
Les pesticides qu’est-ce que c’est ?
La plupart des pesticides sont des molécules organiques de synthèse dont les propriétés toxiques permettent de lutter contre les organismes (animal ou végétal) considérés comme nuisibles. Ils sont classés en 2 catégories de produits : Les biocides (désinfectants, produits de protection et produits antiparasitaires dont les anti-moisissures, anti-salissures, etc.) ; et les produits phytosanitaires utilisés en agriculture, mais aussi par les collectivités (entretien des voiries, jardins publics) et les particuliers en jardinage. Il en existe trois types : les herbicides, les fongicides et les insecticides.
Quel contexte réglementaire ?
En matière d’eau potable, et en application des directives européennes 98/83/CE et 75/440/CEE, les limites de qualité pour les eaux brutes (avant traitement) destinées à l’eau potable sont fixées à un maximum de 2 μg/l par substance d’origine, et de 5 μg/l pour la somme des différentes substances présentes simultanément dans l’eau.
Pour les eaux distribuées, ces valeurs ne doivent pas dépasser un maximum de 0,1 μg/l par substance et de 0,5 μg/l au total. L'évaluation de l’état chimique dans l’état écologique, concerne en Bretagne 39 substances actives.L'OEB propose une analyse de l'impact sanitaire ou de l'impact écologique des pesticides mesurés dans les cours d'eau bretons ; et une synthèse interannuelle par entité géographique qui montre l’évolution des concentrations des pesticides dans les cours d'eau depuis 1995, sous forme de carte et graphiques interactifs. On observe qu’en 2019 : 286 stations sont suivies ; 96 % des stations présentent au moins une substance quantifiée ; 695 substances actives recherchées sur le territoire ; 39 % des substances actives recherchées présentent au moins une quantification.
Quelles sont les sources des données traitées ?
L’OFB : export de la base de données Naiades (via Hub'eau), plateforme d’accès aux données brutes sur la qualité des eaux de surface.
La DREAL : export de la BD Lyxea / BEA (suivis qualité complémentaires effectués dans le cadre des contrats de territoire) et de la BD CORPEP (BD de la Cellule d’Orientation Régionale pour la Protection des Eaux contre les Pesticides).
L’AELB : export de la base de données OSUR, plateforme d’accès aux données brutes de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.Pour en savoir plus :
- Les Normes de Qualité Environnementale et Valeurs Guides Environnementales
- Les Pesticides, produits phytosanitaires : quelle différence ? (Grand public)
- La Liste des 39 substances actives dans les cours d'eau bretonsMots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable, Cours d’eau, Substance et polluant, Pesticide, Qualité de la ressource, Santé, Cartographie, station de mesure, Norme de qualité environnementale, Ecotoxicité -
23/10/2020
- www.sandre.eaufrance.fr
L'Office International de l'Eau (OIEau), qui assure le Secrétariat Technique du Sandre, a développé une Application de Localisation des DOnnées sur l'Eau (ALDOE). Elle fonctionne sur des ordinateurs, des smartphones et des tablettes d'aujourd'hui équipés de GPS intégrés. ALDOE permet à tout utilisateur, à partir de sa géolocalisation, de rechercher, de visualiser et de superposer les objets géographiques dans un rayon de 5km.
Voici quelques exemples d'objets géographiques du référentiel Sandre qui peuvent être visualisés :
- Les stations de mesure de la qualité des eaux de surface continentales ;
- Les lieux de surveillance des eaux littorales ;
- Les plans d'eau ;
- Les cours d'eau ;
- Les stations hydrométriques ;
- Les systèmes de traitement des eaux usées ;
- Les obstacles à l'écoulement ;
- etc.
Cette application a une utilisation sur le terrain. Ainsi les internautes ou les techniciens sur le terrain peuvent se géolocaliser grâce à leur smartphone ou tablette et localiser en un seul clic une station de mesure de la qualité des eaux de surface qui se situerait proche de l'espace sélectionné par exemple...
Mots-clés:Donnée et système d'information, Assainissement, Cours d’eau, Littoral, Plan d'eau, Qualité de la ressource -
10/10/2020
- www.oieau.fr
Après un début de mois de septembre très sec, des épisodes pluvio-orageux se sont succédés sur les régions méridionales avec un épisode cévenol majeur du 18 au 20 septembre provoquant des crues et des inondations dévastatrices. En fin de mois, des précipitations se montrent abondantes sur la quasi-totalité du pays du sud-ouest au nord-est et en Corse et des chutes de neige précoces sur les massifs. La pluviométrie a ainsi été géographiquement très hétérogène : les cumuls ont été excédentaires au sud de la Garonne, sur le nord du Massif central et en Corse mais sont restés globalement déficitaires sur le nord-ouest ainsi que sur le flanc est de l’Hexagone. En moyenne, sur l’ensemble du pays, le déficit a été supérieur à 10 %.
Les températures ont été estivales en grande partie du mois et ont contribué à maintenir la sécheresse des sols superficiels sur un grand quart nord-est.
Au cours de l’année hydrologique (septembre 2019 à août 2020), le cumul de précipitations a été excédentaire de près de 10% en moyenne sur la France.
En septembre, les débits de cours d’eau restent globalement faibles sur l’ensemble du pays avec une légère augmentation des stations de mesure présentant des valeurs inférieures au médian, 73 % contre 70 % en août.
Au 1er septembre, le taux de remplissage des retenues a baissé par rapport au mois précédent sur l’ensemble du territoire.
Au 09 octobre 2020, 63 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période en 2019, 83 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages.
Ce bilan est réalisé chaque mois sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents producteurs et gestionnaires de données, animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).
Mots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage -
06/10/2020
- www.eau-seine-normandie.fr
La commission des aides du bassin Seine Normandie, a examiné 765 projets portés par des collectivités, entreprises, agriculteurs et associations pour améliorer la qualité de l’eau et des milieux aquatiques du bassin Seine-Normandie. Elle a délibéré, le vendredi 25 septembre 2020, et accordé plus de 125 M€ d’aides financières.
Elle se réunit tous les 2 mois pour attribuer les aides conformément au programme «Eau & climat» 2019 –2024. La commission des aides est composée de 17 administrateurs de l’agence : 6 représentants des collectivités territoriales, 7 représentants des usagers, 3 de l’Etat et 1 du personnel de l’agence.
Il faut savoir que 3,84 milliards d'euros représentent le montant d'aides du programme "Eau & climat" sur 6 ans (2019-2024) pour reconquérir la qualité de l'eau.
Parmi les dossiers marquants, on note :
- la construction d'un bassin de stockage de l’eau de pluie de 49 000 m3 à Paris-Austerlitz pour un montant de 45 M€ de subvention (soit 36% des aides octroyés). C’est un projet prioritaire du plan baignade en Seine et en Marne. Il permettra de diviser par deux le nombre de déversements d'eaux usées en Seine.
- les investissements relatifs aux réseaux d’assainissement avec près de 28 M€ d’engagements (soit 22% des subventions octroyées) et contribuent à la mise en œuvre des objectifs des Assises nationales de l’eau du ministère de la Transition écologique.
- le premier contrat projet de territoire pour la gestion des eaux (PTGE) sur la nappe de Beauce (45) et des projets d’économie d’eau, aides pour les entreprises (Entreprise Tereos, SEDIF)…En quelques chiffres, les résultats attendus de la commission des aides :
- 155 km de réseaux d’assainissement créés ou modernisés ;
- +10 116 habitants raccordés aux réseaux d’assainissement ;
- 252 km de rivières restaurées & renaturées ;
- 72 ouvrages effacés ou équipés pour rétablir la continuité écologique des cours d'eau ;
- 373 ha de zones humides protégées ou restaurées.Pour en savoir plus :
- Le communiqué de presse
- Le 11ème programme d'intervention 2019-2024 de l'agence de l'eau Seine-Normandie (plaquette générale des aides)
- Le programme "Eau & Climat" de l'agence de l'eau Seine-Normandie
- Bilan des Assises de l’eau du Comité national de l’eau du 16 juillet 2020Mots-clés:Climat, Donnée et système d'information, Assainissement, Gestion de l'eau et des milieux, Restauration, Continuité écologique, Qualité de la ressource -
05/10/2020
- www.cerema.fr
Les plages sont des milieux sensibles qui évoluent dans le temps de manière naturelle ou anthropique, en particulier avec le changement climatique.
Conçue par le Cerema, l'application RIVAGES a été lancée pour encourager les sciences participatives et alimenter la base de données sur l'évolution du trait de côte, la limite -généralement mouvante- entre la terre et la mer.
C’est une application smartphone Android. Elle est téléchargeable gratuitement sur Google Play Store. L’application permet d’effectuer des relevés sur tous les types de plages, qu’elles soient à faible ou à forte marée, sur une plage à faible marée comme en Méditerranée, ou sur une plage à forte marée, comme on en trouve en Bretagne. L’application est simple à utiliser : le bouton Play pour démarrer ou arrêter l’enregistrement, le bouton envoi pour envoyer le fichier.
Le suivi de trait de côte par smartphone représente un projet innovant qui mêle sciences participatives et surveillance du littoral. Il permet ainsi de sensibiliser la population aux problématiques liées au littoral telles que l’érosion du littoral et la protection de cet espace naturel qui lie la terre à la mer.
En marchant au bord de la mer ou au pied des dunes, tous les citoyens peuvent participer à ce projet : effectuer des tracés du trait de côte grâce aux GPS des smartphones et les accompagner de photographies. Les données apportées par les utilisateurs de RIVAGES permettent une approche plus complète de l'évolution du trait de côte que les méthodes habituelles, en tenant compte des évolutions saisonnières.
Les données effectuées via RIVAGES vont alimenter la base de données de relevés du trait de côte à grande échelle, utilisée afin de déterminer si le littoral avance, recule ou reste stable.
Ces données sont envoyées au Cerema qui les traite à l'aide du logiciel MobiTC qui va combiner différentes sources de données.Les données Rivages mélangées avec les données historiques ou des données provenant d’images satellite sont mixées et permettent d’analyser la tendance d’évolution des plages et la tendance de la tendance, comme par exemple "est-ce que ma plage recule plus vite ou moins vite qu’avant"..
Où retrouver les données?
La mise à disposition des données est effective de différentes manières:
- une visualisation sur le site Géolittoral
- un téléchargement des données brutes (licence ouverte Etalab)
- l’accès en serveur WMS/WFS sur l’espace CDATA du Cerema.Pour en savoir plus
Le suivi du trait de côte par smartphone sur le portail géolittoral-le portail de la mer et du littoral
L'utilisation de l'application RIVAGES
L'analyse des donnéesMots-clés:Donnée et système d'information, Littoral, Données satellite, Photographie, Trait de côte, Plage, Cartographie, Analyse de la donnée, Sciences participatives -
28/09/2020
- adour-garonne.eaufrance.fr
Le Système d’information sur l’eau (SIE) du bassin Adour Garonne réalise une mise à à jour continue des données sur l’eau du bassin. Le 25 septembre 2020, les acteurs de la surveillance du bassin, ont mis à disposition du public les données « hydrobiologie » manquantes dans le cadre des données qualité des cours d’eau pour la campagne de mesures 2019. Les évaluations de l'état écologique ont été calculées selon les règles d'évaluation en vigueur, présentées sur les fiches « stations de mesure ».
Ainsi dans le cas des eaux superficielles et la qualité des rivières du bassin : l’accès aux fiches « stations de mesure de la qualité des eaux de surface" localise l'ensemble des stations appartenant à des réseaux de mesure de la qualité des eaux de surface : réseaux nationaux RNB (Réseau National de Bassin) et RCA (Réseau Complémentaire Agence), Réseau Hydrobiologique et Piscicole, Réseau de baignade eau douce, mais aussi réseaux départementaux et locaux.
L’accès aux données peut se faire par accès thématique : Etat des eaux superficielles - Qualité des cours d'eau ; ou par l'accès rapide aux différentes fiches.
La qualité de l'eau des principales rivières du bassin Adour-Garonne est régulièrement mesurée dans le cadre de réseaux mis en place depuis 1971. Ce dispositif de mesure est basé sur : Des contrôles de surveillance de l’état chimique et biologique pour s’assurer du bon état des cours d’eau ; ou des contrôles de surveillance pour assurer un suivi spécifique aux zones protégées comme les captages pour l’eau potable ou les baignades ; Enfin des contrôles opérationnels pour identifier les pollutions.
Toutes ces données sont disponibles et peuvent être visualisées ou téléchargées aux formats CSV, texte, et autres formats à consulter sur le SIE - Portail des données sur l’eau du bassin Adour-Garonne.
Pour en savoir plus :
-Qualité des cours d’eau
-Le catalogue des données qui sont également diffusées sous forme d'archives
-L’accès cartographique
-Les sites partenaires du bassin
-Les sites du Système d'Information sur l'EauMots-clés:Donnée et système d'information, Espèce, Cours d’eau, Qualité de la ressource, Hydrobiologie, Cartographie -
21/09/2020
- www.maine-et-loire.fr
La politique de l’eau en France fait intervenir plusieurs acteurs : intercommunalités, services de l’État, départements, agences de l’eau. Face à un enjeu de transparence pour les citoyens et usagers qui sont nombreux à se poser des questions sur leur eau, à s’interroger sur leur santé et leur environnement, le Département de Maine-et-Loire s’est doté d’un Observatoire de l’eau en 2011.
Le site de l’Observatoire dédié à la ressource en eau en Anjou fait peau neuve, afin d’améliorer la qualité de l’information apportée aux usagers à travers le site. Parmi les nouveautés, on notera :
- 177 fiches communes permettant à chacun de découvrir les données essentielles sur l’eau près de chez lui ;
- Un recours à de la datavisualisation et à des cartographies interactives.Les données et infos pratiques accessibles à tous sont organisées sous forme de rubriques :
- « L’eau en Anjou », qui donne des données essentielles sur les cours d’eau du territoire, leur faune, leur flore, et explore de manière détaillée la question de leur qualité et de son évolution ;
- « Usages de l’eau » qui apporte des réponses aux questions fréquentes autour de la pêche, des baignades, de l’assainissement, de l’eau potable ou de la navigation ;
- « Annuaire des acteurs de l’eau »;
- « Surveiller et Protéger » qui regroupe Les actions menées par le Département pour améliorer la qualité des cours d'eau et des milieux ;
- « Ça coule de source » : une nouvelle rubrique participative pour expliquer en schéma et avec des mots simples des questions parfois complexes. Elle permet à tous de poser des questions : Quelle est la qualité de votre eau du robinet ? Quels sont les plans d’eau où l’on peut se baigner ? Qui est en charge de l’assainissement dans votre commune ? Qu’est-ce que le petit cycle de l’eau ? …Le Département de Maine-et-Loire est propriétaire du domaine public fluvial (250km de rivières) et entretient ces cours d’eau. Il surveille la qualité de certains cours d’eau (77 points de contrôle), déploie un réseau d’éclusiers sur le territoire, pour accompagner les plaisanciers et accompagne les communes, notamment sur les questions d’assainissement.
Pour en savoir plus :
Découvrir le site eau-maine-et-loire.fr et Observatoire de l'eau
Mots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Prix de l'eau, Gestion de l'eau et des milieux, Cours d’eau, Plan d'eau, Politique publique, Gouvernance, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource, Sécheresse, Santé, Usage -
18/09/2020
- www.oieau.fr
La pluviométrie a été géographiquement très contrastée durant le mois d’août 2020. Les passages perturbés ont été fréquents des Hauts-de-France à la Bretagne et au nord de la Nouvelle-Aquitaine avec des précipitations qui ont atteint une fois et demie à deux fois et demie la normale. Sur le reste du pays, les épisodes pluvieux ont été plus rares. Les cumuls pluviométriques sont restés très déficitaires de l’est des Hauts-de-France à la Lorraine, du Berry à la Franche-Comté ainsi que sur la région PACA et l’est de la Corse.
La sécheresse des sols superficiels conserve sur les trois derniers mois, un caractère sévère, avec des sols superficiels très secs à extrêmement secs.
Concernant les eaux souterraines, la vidange se poursuit et l’ensemble des niveaux de nappes d’eau souterraine sont en baisse. La situation au mois d’août reste satisfaisante sur une grande partie ouest du territoire. Néanmoins elle continue de se dégrader sur les nappes réactives du Bassin parisien, de Lorraine et du Massif Central, du fait de l’absence de pluviométrie. Enfin, la situation est peu favorable dans les secteurs accusant des recharges déficitaires depuis plusieurs hivers : nappes de la plaine d’Alsace, des couloirs de la Saône et du Rhône et de l’est du Massif Central.
Concernant les cours d’eau, les valeurs de débits sont globalement stables sur l’ensemble du pays. Les stations de mesure présentant des débits de base les plus faibles, ont fortement augmenté (182 stations en août contre 168 stations en juillet).
Le taux de remplissage des retenues a baissé par rapport au mois précédent sur l’ensemble du territoire, à l’exception du Sud-Est du territoire où les niveaux restent supérieurs à 80%.Au 10 septembre 2020, 78 départements ont mis en œuvre des mesures de restriction des usages de l’eau contre 81 départements sur la même période l’an passé.
Ce bilan est réalisé chaque mois sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents producteurs et gestionnaires de données, animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).
Mots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage