Données sur l'eau
L’une des veilles informationnelles proposées par l'OIEau porte spécifiquement sur les données sur l’eau et les milieux aquatiques, éléments de base pour comprendre et gérer les ressources aquatiques. Les résultats de cette veille, réalisée avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB), ont vocation à informer sur les données disponibles, et à faciliter l’accès de tous à ces informations. Ils sont mis à disposition de tous dans cet article, via le flux RSS et via une page Scoop.it.
-> En savoir plus : charte éditoriale de la veille "Données sur l'eau"
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17/08/2021
- www.sandre.eaufrance.fr
Le Sandre a publié en juillet 2021, la version 2 du dictionnaire des données sur le suivi sanitaire des zones de production ou de reparcage conchylicole.
Le document définit les concepts et attributs * métiers se rapportant au suivi sanitaire des zones de production ou de reparcage conchylicoles (zones d'élevage et de pêche professionnelle). Il s'articule autour des zones professionnelles de production et de reparcage de coquillages, des groupes d'espèces de coquillages qui peuvent être visés par les arrêtés de classement ou de déclassement sanitaires, et fournis par les Directions Départementales des Territoires et de la Mer (DDTM)
Ces arrêtés préfectoraux sont déterminés sur la base des résultats d’analyses microbiologiques menées sur les coquillages issus de la zone concernée.Quelles sont les espèces de coquillages recherchées ?
On entend par coquillages les espèces marines appartenant aux groupes des mollusques bivalves, des gastéropodes, des échinodermes et des tuniciers. » (Article R.231-35 du Code rural et de la pêche maritime)
On distingue 3 groupes de coquillages au regard de leur physiologie et de leur aptitude à la contamination et à la purification:
-Groupe 1 : les gastéropodes marins (bulots, bigorneaux, ormeaux, crépidules...), les échinodermes (oursins, concombres de mer) et les tuniciers (violets) ;
-Groupe 2 : les bivalves fouisseurs, c'est-à-dire les mollusques bivalves filtreurs dont l'habitat est constitué par les sédiments (palourdes, coques...) ;
-Groupe 3 : les bivalves non fouisseurs, c'est-à-dire les autres mollusques bivalves filtreurs (huîtres, moules, coquilles Saint-Jacques...).Pour en savoir plus consulter :
- La notice documentaire du document
- Le site Atlas des zones conchylicoles
- La liste des valeurs possibles de groupe d'espèces de coquillages
- La liste des valeurs possibles du Statut du classement sanitaire de la zone de production ou de reparcage conchylicole
- Le type de classement sanitaire d'une zone de production ou de reparcage conchylicole
Mots-clés:Donnée et système d'information, Faune, Mer et océan, Réglementation, Substance et polluant, Santé, Zone de production conchylicole, Coquillages marins, Arrêté préfectoral, Risque sanitaire -
23/07/2021
- www2.assemblee-nationale.fr
Une mission d'information parlementaire sur la prolifération des plantes envahissantes (créée, le 4 novembre 2020) en constate le manque de moyens et de résultats.
Le 21 juillet 2021, les deux rapporteurs (Nadia Essayan et Patrice Perrot) présentent leur rapport sur la prolifération des plantes invasives et les moyens pour endiguer la situation. Le constat de la situation est préoccupant à l’échelle nationale : aussi bien en métropole, qu’en outre-mer qui concentre 80 % de la biodiversité terrestre et maritime de notre pays et où est présente plus de la moitié des espèces les plus envahissantes.Qu’est-ce qu’une espèce invasive ?
Pour rappel : Selon le règlement européen du 22 octobre 2014, il s’agit « d’une espèce exotique dont l’introduction ou la propagation s’est révélée constituer une menace pour la biodiversité et les services écosystémiques associés, ou avoir des effets néfastes sur la biodiversité et lesdits services ». Certains chercheurs considèrent que l’impact écologique n’est pas intrinsèquement lié à l’espèce mais à une appréciation de son impact avéré ou potentiel. Quant à son caractère exotique, ils soulignent la relativité de la notion : une même espèce peut être exotique en outre-mer mais pas en métropole. Compte-tenu de la complexité de la notion, la mission d’information a choisi d’étudier toutes les plantes invasives qui posent problème, qu’elles soient exotiques ou indigènes.
La prolifération d’espèces invasives est aujourd’hui considérée comme la deuxième cause d’extinction des espèces par le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Au-delà du changement climatique et de l’accroissement du commerce international, la cause principale de prolifération des plantes invasives est l’existence d’un milieu perturbé, voire dégradé.Quels sont les impacts socio-économiques et sanitaires ?
Les plantes invasives ont des conséquences sous-évaluées sur la biodiversité, le fonctionnement des écosystèmes mais aussi sur la santé humaine. Elles représentent un coût économique important parmi lesquels on retrouve les pertes de production, les coûts d’éradication, de suivi, ou encore la perte de tourisme à la suite de la dégradation du paysage. Les rapporteurs prennent l’exemple de l’arrachage mécanique et manuel de la jussie à grandes fleurs (Ludwigia grandiflora) sur les berges de l’Adour, dans les Landes, a coûté 441 000 € entre 2016 et 2020. Par ailleurs, certaines plantes constituent un risque important pour la santé humaine comme l’ambroisie à feuilles d’armoise, du fait des propriétés allergisantes de son pollen, ou la berce du Caucase qui peut provoquer des brûlures cutanées par contact. On peut évoquer également un cas de déséquilibre : la prolifération des algues vertes en Bretagne. Leur prolifération résulte de la combinaison de plusieurs facteurs : la morphologie du littoral, les conditions météorologiques (ensoleillement et augmentation de la température de l’océan) et la pollution des sols par les nitrates.
Quelle gestion des plantes invasives : Prévenir plutôt que gérer ?
Les rapporteurs soulignent qu’il est difficile, voire quasiment impossible, d’éradiquer une espèce envahissante une fois installée. Par ailleurs, les techniques de gestion ont souvent un coût élevé et sont difficiles à mettre en œuvre. Ils soulignent que le coût économique de la prévention et la biosécurité sont inférieurs au coût de la gestion, lui-même très inférieur aux dommages économiques provoqués par les plantes invasives.
Les rapporteurs regrettent que la prévention est encore « insuffisante » que ce soit du fait de manques de financement, de carence dans la coordination entre la recherche scientifique et les acteurs de terrains ou le manque de sensibilisation du grand public. Ils préconisent une action à deux niveaux : prévenir l’introduction et la dissémination des plantes invasives plutôt que de les gérer et les gérer pour ne pas en subir les dégâts.Quelles préconisations ?
Ils formulent 23 recommandations visant à améliorer la prévention des introductions d’espèces invasives, d’une part, et la coordination des politiques de gestion, d’autre part. Parmi ses 23 recommandations, les co-rapporteurs suggèrent :
- le financement d'un nouveau programme de « recherche-action » en la matière, INVABIO 2 (recommandation n°1) ;
- de faire des territoires insulaires une priorité nationale en renforçant les protocoles de biosécurité, en déployant des campagnes de sensibilisation et des financements d’urgence (Recommandation n°12) ;
- de multiplier par dix les crédits supplémentaires déjà alloués. Autrement dit, faire passer de 3,5 millions à 35 millions d'euros les crédits consacrés à la lutte contre les espèces exotiques envahissantes (végétales et animales). (cf. action 7 du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité ») (Recommandation n°15).
Les rapporteurs s’inquiètent de la détection « souvent trop tardive » du caractère invasif d’une espèce et recommande de mettre en place une stratégie de détection précoce basée sur des systèmes participatifs impliquant acteurs nationaux, locaux et collectivités territoriales.Quelques chiffres clés *
- 1 379 espèces végétales exotiques recensées en France ;
- 1 à 10 % deviennent invasives ;
- Depuis 1979, six espèces envahissantes de plus tous les dix ans dans chaque département métropolitain ;
Des coûts de gestion importants :
- 11 000 € par an environ, coût de l’arrachage de la renouée du Japon sur les bords du lac du Bourget, sans compter la main-d’œuvre
- 276 000 € sur quatre ans, coût du traitement de la jussie dans les barthes de l’Adour
- 38 millions d’euros : coût annuel moyen des espèces exotiques invasives sur le territoire national (contre 26,8 milliards à l'échelle mondiale)
*Source : Nature France, Commissariat général au développement durable (CGDD) du Ministère en charge de l'écologiePour en savoir plus :
Lire le dossier de presse
Voir la vidéo de présentation de Mme Nadia Essayan
Lire : Écologie, développement et mobilité durables paysages, eau et biodiversité (action 7 du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité)Mots-clés:Donnée et système d'information, Financement, Service écosystémique, Flore, Préservation, Milieu et habitat, Espèce envahissante -
20/07/2021
- www.oieau.fr
Le mois de juin 2021 a été marqué par des passages pluvio-orageux très fréquents et très actifs sur une grande partie du pays, notamment des Hauts-de-France à la Nouvelle-Aquitaine ainsi que du Grand Est au nord d’Auvergne-Rhône-Alpes.
Les cumuls mensuels ont le plus souvent atteint une fois et demie à deux fois et demie la normale de la frontière belge au nord de l’Auvergne et à la Nouvelle-Aquitaine ainsi qu’en Alsace. De la Touraine au Poitou-Charentes et à la Gironde ainsi que sur la pointe du Cotentin, il est localement tombé deux fois et demie à trois fois et demie la normale.
À l’inverse, les précipitations ont été déficitaires de plus de 20 % sur le nord du Finistère, et d'autres secteurs comme l’arc méditerranéen et la Corse, le déficit a dépassé 50 %, voire parfois 80 %, notamment du Gard aux Bouches-du-Rhône et sur le littoral.En moyenne sur le pays et sur le mois, l’excédent a été supérieur à 50 %. Juin 2021 se classe ainsi parmi les cinq mois de juin les plus arrosés sur la période 1959-2021.
Suite aux précipitations abondantes de juin, les sols se sont humidifiés sur une grande partie de l’Hexagone. En revanche, la sécheresse des sols s’est accentuée sur le sud de l’Occitanie, l’arc méditerranéen et la Corse.
En juin 2021, sur la majorité des nappes, la situation est globalement satisfaisante, avec des niveaux proches des moyennes mensuelles. Mais les tendances d'évolution sont à la baisse sur la majorité des nappes : En effet, les pluies arrivant à s’infiltrer dans les sols sont utilisées par la végétation et n’atteignent que rarement les nappes.
La situation pour l’hydraulicité et les étiages n’évolue que très peu par rapport au mois dernier et reste très variable en fonction des secteurs.
Au 9 juillet 2021, 16 départements ont mis en oeuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau contre 25 départements, sur la même période l’an passé.
Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau.
Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs* (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office international de l’eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la Transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).*Office Français de la Biodiversité (OFB), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).
Pour en savoir plus:
Consulter ou télécharger le bulletin national de situation hydrologique au 9 juilelt 2021Mots-clés:Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Hydraulicité, Indice d'humidité du sol, Restriction d'usage -
09/07/2021
- www.eaurmc.fr
L’édition 2021 de l’application gratuite « qualité rivière » des agences de l’eau est disponible sur smartphone, tablette et sur PC depuis cette année.
A quoi sert cette application et quelles sont les données disponibles ?
Elle s’adresse à tous les publics et donne accès aux données des 12 000 points de surveillance des rivières de France, des espèces des poissons qui s’y trouvent et sur la qualité sanitaire des eaux de baignade en temps réel ! Une application ludique et pratique surtout en période estivale. Lancée depuis 2013, elle s’enrichit et fait peau neuve. Depuis 2016, l’application intègre une nouvelle donnée : les espèces de poissons qui circulent dans les rivières de France. Depuis 2019, l'application affiche pour chaque site de baignade, les données sur la qualité bactériologique des eaux. Ces données, issues du ministère de la Santé, sont régulièrement actualisées et disponibles en temps réel. Les lieux de baignade sont classés selon un pictogramme et un code couleur indiquant la qualité sanitaire des eaux surveillées pour se baigner sans risque pour la santé.
Comment faire pour la consulter ?
1-Télécharger l’application gratuitement ou consulter depuis un ordinateur
L’application "Qualité des rivières" disponible gratuitement sur iPhone, iPad et sur les terminaux sous système d'exploitation Androïd. Pour la télécharger, il suffit à l’utilisateur de flasher directement le QR code. Depuis 2021, l’application est disponible depuis un ordinateur.
À partir de la carte nationale interactive, les espèces de poissons sont recensées. Pour chacune, l’application affiche une photo et délivre des informations sur sa répartition géographique, sa biologie mais aussi sur sa protection. Les données (agences de l’eau et OFB) sont issues de 2500 sites de pêche sur l’ensemble du territoire.
L’application donne accès à toutes ces données issues des analyses menées sous la responsabilité des agences de l'eau dans le cadre du système d'information sur l'eau et du schéma national des données sur l'eau (les paramètres témoins de la santé d’une rivière : poissons, invertébrés, micro-algues, polluants chimiques, acidité…).
Les agences assurent le suivi de la qualité des rivières constitué d'un réseau de 5000 stations de surveillance. Elles collectent plus de 16,5 millions de données individuelles sur l'état des cours d'eau, chaque année.2- Consulter les données
Pour connaître et accéder aux données de la rivière la plus proche ou d’une rivière du choix de l’utilisateur, il suffit de taper un code postal ou le nom de la commune. Une carte nationale interactive :
- affiche la qualité de la rivière sélectionnée : en "très bon état" (couleur bleu), en "bon état" (vert), en "état médiocre" (orange) et parfois en "mauvais état" (rouge) ;
- indique, par la présence du picto "poissons", les espèces recensées de poissons dans le cours d’eau. Pour chacune, l’application affiche une photo et délivre des informations sur sa répartition géographique, sa biologie mais aussi sur sa protection. Les données (Agences de l’eau et OFB) sont issues de 2500 sites de pêche sur l’ensemble du territoire.
En résumé quelques chiffres clés des données utilisées dans l’application « qualité rivière » :
- 12 000 points de surveillance des rivières de France,
- un réseau de 5000 stations de surveillance,
- 2500 sites de pêche sur l’ensemble du territoire,
- Plus de 16,5 millions de données individuelles sur l'état des cours d'eau, chaque année..qui sont disponibles sur le site EaufrancePour en savoir plus
Consulter le site des Agences de l'eau:Flasher les codes QR de l'application
Accéder directemenet à la carte interactive depuis un PC : rechercher et filtrer
Mots-clés:Donnée et système d'information, Espèce, Poisson, Cours d’eau, Plan d'eau, Qualité de la ressource, Santé -
08/07/2021
- inpn.mnhn.fr
Le comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), avec l’appui d’un groupe de 11 experts évaluent l’état de santé des 691 espèces de mollusques de France métropolitaine dont 33 de bivalves d'eau douce, 251 de gastéropodes d'eau douce et 407 de gastéropodes terrestres selon les critères de la méthodologie de l’UICN.
Une liste rouge nationale des espèces menacées est publiée en juillet 2021. Les résultats indiquent que plus de 11 % des espèces sont menacées. Au total, 2 espèces ont déjà disparu, 79 sont menacées et 32 autres sont quasi menacées.
Au sein des milieux terrestres et des eaux douces, les mollusques continentaux se composent des gastéropodes d'eau douce (escargort), des gastéropodes terrestres (escargot, limace), et des bivalves (moules) d’eau douce, parmi lesquelles la Cyclade des fleuves, la Grande mulette ou la Mulette perlière. Ce dernier ensemble des moules d’eau douce fait apparaître le plus fort taux de menaces, avec 30 % d’espèces classées menacées. « Certaines de ces espèces sont de bonnes indicatrices de la qualité des eaux et du bon état des zones humides, des forêts ou des pelouses », selon les auteurs.Quelles sont les causes de ces menaces et pressions?
- La dégradation et la destruction des habitats sont les principales menaces pour des espèces ayant de faibles capacités de dispersion. En effet, les milieux aquatiques qui constituent les habitats naturels des gastéropodes d'eau douce sont les plus touchés.
- L’agriculture et/ou l’urbanisation. En effet les pollutions issues de l'agriculture ou dues aux rejets d'eaux usées ont un impact important pour les espèces qui vivent dans les milieux humides. La Mulette perlière et la Limnée cristalline, toutes deux classées “En danger”, font partie de celles-ci. Le pompage d'eau pour l’irrigation des cultures et l'assèchement des prairies humides pour leur exploitation agricole conduisent des espèces à se trouver classées “En danger”.
- Dans les fleuves et les rivières, les effets cumulés des ouvrages hydrauliques et de l'altération de la qualité des eaux qui modifient les milieux pour des espèces comme la Mulette des rivières et la Limnée cristalline, classées “En danger”. D’autre part, certaines espèces introduites dans les cours d’eau et les plans d’eau sont devenues envahissantes et engendrent une forte pression sur les mollusques indigènes.
L’amélioration des connaissances (41% ne disposent pas de données suffisantes pour les évaluer), et la préservation de leurs habitats naturels constituent un enjeu incontournable pour la conservation de ces mollusques.Pour en savoir plus consulter :
l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)
Le site de l’OFB
La Liste rouge des mollusques continentaux de France métropolitaine ou la télécharger
L’infographie de la liste rouge ou la téléchargerMots-clés:Climat, Donnée et système d'information, Espèce, Faune, Milieu et habitat, Cours d’eau, Plan d'eau, Espèce envahissante, Substance et polluant, Usage, Agriculture, Mollusques, Liste rouge des espèces, Urbanisation -
08/07/2021
- economie.eaufrance.fr
Le service public d’information sur l’eau Eaufrance, propose un nouveau site thématique dédié à l’économie dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques en France : Economie Eaufrance.
Que peut-on trouver sur economie.eaufrance ?Le site informe le public sur les aspects économiques dans le domaine de la gestion de l’eau en France. L'information est organisée autour de 5 thématiques : Tarification de l’eau ; Dépenses liées à l’eau ; Valeurs liées à l’environnement ; Analyse économique et décision ; Les usages de l’eau. De nombreuses publications techniques sur la gestion de l'eau sont identifiées et présentées dans les 5 thématiques : des textes juridiques portant sur la politique de l'eau en Europe, des études nationales et européennes relatives aux aspects économiques de la gestion et des usages de l’eau ainsi que des guides méthodologiques, des chiffres clés, et pages d'actualités ...
En résumé : Quelles sont ces ressources et informations générales mises à disposition de tout public ?
-Des données complètes (brutes ou agrégées) et leurs sources portant sur les aspects économiques de la gestion et des usages de l’eau en France. A consulter et ou télécharger.
-Des publications, documents.
-Des chiffres-clés sur l'eau.
-Des méthodologies.
-Des informations générales sur la tarification de l'eau, les dépenses liées à l'eau et aux milieux aquatiques, les valeurs de l'environnement, l'analyse économique et l'aide à la décision, et les usages de l'eau dans le domaine de la gestion de l'eau.
Cette refonte est un travail collaboratif, organisé et piloté par l’Office français de la biodiversité, et appuyé par les économistes du Ministère de la Transition écologique (DEB, CGDD), des Agences et Offices de l'eau.
Quelques chiffres-clés sur l’économie de l’eau
En France, 51% du territoire est couvert par un ou plusieurs Schéma d'aménagement et de gestion de l'eau (SAGE)
4,14 €/m3, le prix moyen total de l'eau (eau potable + assainissement collectif) au 1er janvier 2019 en France
80 % des volumes prélevés en eau par l’agriculture sont destinés à l’irrigation (CGDD-Ministère chargée de l'écologie - Données 2018)Pour en savoir plus : Consulter et ou télécharger
Plus de chiffres clés
Plus de données
Les Méthodologies : fiches ou guides
Visiter le site de l'OFBOn peut consulter les sites des Bassins, par exemple (Artois-Picardie, Rhin-Meuse, Loire-Bretagne, ... le site de l'Office de l'eau Martinique, ou de la Réunion...) ou d'autres sites utiles (cf. page d'accueil du site Economie).
Mots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Prix de l'eau, Economie de l'environnement, Gestion de l'eau et des milieux, Préservation, Prélèvement, Usage -
02/07/2021
- www.eaufrance.fr
Hub'eau est l'outil de diffusion des données du Système d’information sur l’eau (SIE) à destination des ré-utilisateurs, qu'il s'agisse de développeurs web ou mobiles, de bureaux d'étude, de services publics, de collectivités, d'entreprises, ... C'est un service pérenne de la toile eaufrance qui met à disposition des APIs (Interface de programmation d’application) favorisant l’accès aux données du SIE dans des formats simples d’emploi et propices à la réutilisation (CSV, JSON, GeoJSON). Ces formats sont utiles pour des experts et un public averti. On compte 10 APIs sur Hub’eau.
Sortie en 2019 en version beta, l'API Hub'Eau Prélèvements en eau est désormais disponible en version stable (V1), depuis le 16 juin 2021. Cette version donne accès aux volumes annuels directement prélevés sur la ressource en eau, et sont déclinés par localisation, catégorie d’usage de l’eau (Eau potable, industrie, énergie, irrigation, agriculture-élevage, loisirs, embouteillage, canaux…), et typologie de ressources prélevées (Eaux de surface continentales (lacs, rivières), eaux souterraines et eaux littorales (océans, mers).
Quelle est la source de ces données et où sont-elles stockées ?
L'API Prélèvements en eau de Hub’Eau diffuse des données publiques sur les volumes d'eau prélevés chaque année sur le territoire national. Issues de la gestion des redevances par les agences, les offices de l'eau et la DEAL Mayotte, ces données sont consolidées par l'Office Français de la Biodiversité dans la Banque Nationale des Prélèvements en Eau (BNPE).
Libre d'accès, l'API permet à tout public : une administration, une entreprise, ou un particulier d’intégrer dans un site internet ou une application mobile les données :
- sur les ouvrages de prélèvement en eau en France métropolitaine et d’outre-mer ;
- les volumes d'eau annuels sont prélevés en fonction des usages (eau potable, irrigation, industrie…) ou de la typologie des ressources en eau (souterraine, littorale, cours d’eau et plan d’eau).Les données sont rapportées à chaque ouvrage de prélèvement. Elles couvrent la période de 2012 (voir 2008 pour certains bassins) à l’année N-2 (2019 est en cours d’intégration en 2021).
Pour rappel :
-Un ouvrage de prélèvement désigne un ensemble de dispositifs techniques de captage, de stockage et de canalisation d'eau, provenant d'une ressource et à destination d'un usage principal. L’ouvrage est connecté à une seule ressource en eau, par l'intermédiaire d'un ou plusieurs points de prélèvement géographiquement individualisés, lorsque ces derniers sont connus et bien identifiés.
-Un point de prélèvement matérialise un point de connexion physique entre la ressource en eau et un dispositif technique de captage d'eau se rapportant à l'ouvrage de prélèvement en question. Par définition, un point de prélèvement est donc rattaché à un seul et unique ouvrage de prélèvement, ceci pour une période donnée.(source : Dictionnaire des données - Sandre )Pour en savoir plus consulter :
La banque nationale des prélèvements en eau en France (BNPE)
Consulter un exemple de données via un formulaire de recherche sur les données de la Région Nouvelle-Aquitaine
Consulter les APIs de Hub’eau
Carte de peuplement de la base de données en 2019Mots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Littoral, Plan d'eau, Prélèvement, Quantité de la ressource, Redevances, API -
28/06/2021
- adour-garonne.eaufrance.fr
Pour répondre au besoin de contrôle exigé par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), la qualité de l'eau des principales rivières du bassin Adour-Garonne est régulièrement mesurée dans le cadre de réseaux de surveillance de la qualité. A l'échelle des stations de mesure Qualité Rivières, les analyses effectuées pour la campagne 2020 sont validées. Elles permettent le calcul des états "physico-chimique", "polluants spécifiques" et "chimique", écologique ou biologique.
Le 18 juin 2021, le Système d’information sur l’eau du Bassin Adour Garonne (SIE Adour Garonne) a publié les données physico-chimie 2020 sur le Portail du bassin.
Comment accéder aux données du SIE Adour Garonne ?
Les indicateurs de ces données sont présentés au travers des fiches « station » . Il y a plusieurs manières pour y accéder depuis la page d’accueil :
-Le catalogue des données : en faisant une recherche avec l’expression « qualité rivière » ;
-L'accès thématique : en sélectionnant l’état des eaux superficielles, la qualité des cours d’eau (QCE), et la section « Accès direct aux données brutes et élaborées ».
Dans les critères hydrographiques : la sélection du nom de la rivière du Bassin, permet de retrouver son identifiant et par la suite afficher l’ensemble des données recherchées en particulier les données physico-chimiques collectées et élaborées en 2020 sur une station de mesure installée sur une rivière.
Enfin la recherche de ses données peut se faire également via l’interface cartographique.
Un exemple de fiche station qualité rivière pour illustrer l’accès aux données « physico-chimie » 2020 : celle de la rivière L'Hers mort au niveau de la commune St-Sauveur (05156950)Pour en savoir plus :
-Consulter l’aide en ligne sur la fiche station qualité rivièreMots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Qualité de la ressource -
25/06/2021
- www.oieau.fr
Le printemps s’est achevé avec un mois de mai très arrosé sur la majeure partie de la France. Des records de nombre de jours de pluie ont été battus pour un mois de mai. Un épisode de précipitations intenses durant lequel des records de cumul de pluie en 24 heures ont été enregistrés a touché les Cévennes et la région Rhône-Alpes le 10 mai.
Les cumuls mensuels, excédentaires de 20 à 50 % sur une grande partie de l’Hexagone ainsi que sur l’ouest de l’île de Beauté, ont parfois atteint une fois et demie à deux fois la normale.
En moyenne sur le pays et sur le mois, l’excédent a été proche de 30 %..La sécheresse des sols se maintient sur l’arc méditerranéen et sur un large quart sud-ouest ainsi que de l’ouest des Hauts-de-France à la Bretagne.
Concernant les eaux souterraines, les tendances d'évolution sont à la baisse sur la majorité des nappes. Ce constat est habituel à cette période de l’année. Les précipitations de mai 2021 ont ainsi eu un faible impact sur les niveaux des nappes mais ont permis une amélioration sur les nappes de l’est du territoire, de l’Alsace au littoral méditerranéen.
Concernant les cours d'eau, le pourcentage de stations présentant une faible hydraulicité (inférieure à 40%) a fortement diminué grâce aux précipitations. Il est de 12 % en mai, contre 52% le mois précédent.
Le taux de remplissage des retenues a légèrement augmenté. La part de retenues remplies à plus de 80 % est de 85 % contre 74% le mois dernier.
Au 10 juin 2021, 14 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau contre 13 départements l’an passé, et à la même période.
Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau.
Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs* (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office international de l’Eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).*Office Français de la Biodiversité (OFB), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).
Pour en savoir plus, consulter ou télécharger Le bulletin national de situation hydrologique au 10 juin 2021
sur le site de l'OiEauMots-clés:Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Hydraulicité, Indice d'humidité du sol, Restriction d'usage -
22/06/2021
- www.cnrs.fr
Le programme prioritaire de recherche (PPR) « Océan et climat » a été lancé le 8 juin 2021. Prévu pour une période de six ans, il bénéficiera d’un budget de 40 millions d’euros, il est placé sous la responsabilité du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et du Secrétariat général pour l’investissement. Il sera piloté conjointement par le CNRS et l’Ifremer.
Quid des enjeux et du contexte ?
L’océan recouvre 71% des 510 millions de km2 de notre planète.
Le PPR « Océan et climat » est structuré autour de quatre zones géographiques définies (outre-mer ; océan profond ; océans polaires ; écosystèmes côtiers de métropole) et de trois priorités : la prévision de la réponse de l’océan au changement climatique et les scénarios d’adaptation ; l’exploitation durable de l’océan et la préservation de sa biodiversité et de ses services écosystémiques ; et enfin la réduction de la pollution océanique.Sept défis interdisciplinaires ont été construits par le conseil scientifique du PPR. L’objectif sera pour la communauté scientifique de relever ces sept défis autour des grands enjeux du développement durable pour l’océan.
Quels sont ces défis ?
Nous avons sélectionné :
-le défi n°4 : Développer des programmes d’observation et de modélisation innovants pour mieux connaître l’océan : actuellement, seule une partie infime de l’océan a été cartographiée avec précision sur un volume total de 1 370 millions de km3 et une surface de 360 millions de km2. De même, seulement 270 000 espèces marines ont été identifiées sur un total de plusieurs millions ;
-le défin n°5 : Améliorer la protection et la résilience des milieux marins par le développement de nouvelles approches intégratives de gestion : il s’agira d’améliorer la protection et la résilience des milieux marins, au travers des Aires marines protégées (AMP) par exemple ;
-le défin n°6 : Exploiter les ressources de l’océan en s’appuyant sur la science de la durabilité : Ce défi porte notamment sur la pêche. En 2020, 60 % des 400 000 tonnes de poissons débarqués en France métropolitaine provenaient de populations exploitées durablement, mais la surpêche touche encore 21 % des populations, et 2 % sont considérées « effondrées » ;
-le défi n° 7 : Partager avec le grand public la découverte de l’océan et les enjeux sociétaux associés : Faire connaitre au plus grand nombre son état, les réponses et les solutions que la recherche propose.Pour en savoir plus :
-Consulter et ou télécharger le PPR piloté par le CNRS et l'Ifremer
-Consulter le PPR sur le site de l'Ifremer
-Voir l'engregistrement de la Conférence de presse sur Youtube
Mots-clés:Climat, Donnée et système d'information, Economie de l'environnement, Espèce, Poisson, Milieu et habitat, Littoral, Mer et océan, Gouvernance, Substance et polluant, Pêche et aquaculture -
17/06/2021
- eau.seine-et-marne.fr
L’Observatoire de l’eau actualise ses études sur les thématiques centrales de l’eau sur le territoire de la Seine-et-Marne. Ces études présentent les informations sur une année N, et permettent aussi d'observer les évolutions et les tendances présentes sur le département. Son objectif est de valoriser les données et les diffuser aux acteurs de l'eau et au grand public.
L’édition 2020 est basée sur les données de l’année 2019. Les thématiques abordées, chaque année, sont :
- Le prix de l’eau pour les usagers : En 2019, la moyenne du prix de l’eau s’élève à 4,88 € TTC/m3. Cette moyenne est en légère baisse par rapport à 2018.
- Le fonctionnement des systèmes d’assainissement collectif pour connaître et suivre la gestion des eaux usées :
- 92 % de la population départementale est en assainissement collectif ;
- 292 stations d’épuration publiques sont présentes sur le département ;
- 75 % de ces dispositifs ont un fonctionnement jugé bon à très bon.
- La performance des réseaux d’eau potable pour connaître le rendement des réseaux de distribution d’eau potable par commune et pouvoir anticiper les volumes d’eau perdus sur le territoire :
- le rendement moyen des réseaux est de 81,22 % et reste stable par rapport à 2018 ;
- 40 % des communes ont des rendements non-satisfaisants entraînant au moins 2,3 millions de m3 d’eau perdue entre le pompage et le robinet de l’usager.
- La qualité des cours d'eau pour suivre l’état des eaux superficielles du département, et notamment l’évolution espérée vers un bon état sur tout le territoire.
- Seuls 63 % des stations de mesures présentes sur les cours d’eau dont une qualité physico-chimique ;
- Les paramètres les plus impactants sont les nitrates et les pesticides.
- L'engagement des communes dans la réduction de l'utilisation des pesticides pour suivre la progression vers le ‘zéro pesticides’ sur les espaces communaux (hors espaces agricoles).
- En 2020, 329 communes du département sont au zéro pesticides.
- Les quantités de produits phytosanitaires, utilisées par les communes seine-et-marnaises, diminuent tous les ans : - 5 600 kg en 2020.
Mots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Prix de l'eau, Gestion de l'eau et des milieux, Substance et polluant, Qualité de la ressource -
14/06/2021
- especes-exotiques-envahissantes.fr
L’application mobile « INPN Espèces » propose à ses utilisateurs de participer à des quêtes naturalistes. Derrière chacune de ces quêtes se cache une question scientifique concernant un groupe ou une espèce en particulier. Les données récoltées permettront aux experts de mieux comprendre le cycle de vie des espèces ciblées.
Depuis le 25 mai 2021, deux nouvelles quêtes sont proposées sur l’application, afin de mieux connaître la répartition de deux espèces exotiques envahissantes (EEE) présentes en métropole : la Grenouille taureau (Lithobates catesbeianus) et le Xénope Lisse (Xenopus laevis). Cette quête se faiten collaboration avec la Société Herpétologique de France (SHF) qui coordonne le projet Life CROAA (Améliorer l’état de conservation des populations locales d’Amphibiens autochtones, affaiblies par la présence d’espèces d’Amphibiens exotiques envahissantes).
Les données récoltées permettront de renforcer la connaissance sur ces espèces, de détecter de manière précoce de nouveaux foyers colonisés et ainsi de mettre en place le plus rapidement possible des mesures de protection de la biodiversité locale.
Par ailleurs, les amphibiens sont d'excellents indicateurs de la dégradation de l'environnement. Leurs besoins en matière de reproduction et leur peau perméable les rendent en effet particulièrement sensibles à la pollution de leur milieu de vie.
Qu’est-ce que « INPN Espèces » et Comment participer ?
Sur son site internet, l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel) indique qu’en fonction des saisons, de nouvelles quêtes sont proposées régulièrement. Certaines ciblent la métropole, d’autres les territoires d’Outre-mer ; les zones de recherche peuvent être aussi bien nationales que locales.
Dans le cas des quêtes lancées par la SHF (qui travaille sur les amphibiens), et cela afin d’éviter toute confusion avec d’autres espèces d’amphibiens, l’observateur est amené à « cocher » l’observation de détails morphologiques concernant les deux espèces cibles (s’il y a présence de tympans et de sutures latérales sur les flancs pour le Xénope lisse par exemple). Ces deux quêtes sont ouvertes de mai à fin octobre 2021, lors de la période de forte activité des amphibiens ciblés.
L’application mobile « INPN Espèces » permet de découvrir l’ensemble des espèces de la faune et de la flore françaises (métropole et Outre-mer) à travers leurs caractéristiques, leur répartition, ou encore leur statut de conservation. Une application simple, ludique et gratuite. L'utilisateur peut la télécharger et l'installer sur son mobile ou sa tablette, de participer à l’inventaire des espèces en se créant un compte et en suivant ce simple protocole : prendre quelques photos de l'espèce ; les classer dans le bon groupe sur l’application « INPN Espèces » accompagnées de quelques précisions : la date et le lieu de l'observation en s'appuyant sur la fonction "géolocaliser" de l'appli ou en rentrant manuellement le nom de la commune, et le groupe du spécimen observé (mammifère, oiseau, plante…), voire l’espèce supposée. Un expert valide les observations envoyées.
L'utilisateur gagne des points et peut découvrir son classement sur l'application et ses observations validées sont dispobibles sur le site internet Déternin'obs
Cette initiative permet de faire remonter de façon ludique des observations en récompensant l’observateur : partager une observation (correcte) de Xénope lisse ou de Grenouille taureau permet à l’utilisateur de gagner 2000 points (contre une centaine de points en moyenne pour une simple observation).
Les données saisies dans l’application vont permettre aux experts de compléter les cartes de répartition des espèces, et de suivre l’évolution de ces espèces exotiques envahissantes sur le territoireQuelques chiffres clés
-Observations : 290 814
-Espèces : 13 493
-Communes : 14 453
-Contributeurs : 6 271
-Experts : 160Pour en savoir plus sur :
L'application « INPN Espèces » et comment la télécharger ?
Les nouveautés de l'application
Consulter le site Determin'Obs
La Société Herpétologique de France (SHF) qui coordonne le porjet Life CROAA
La Grenouille taureau
Le Xénope lisseMots-clés:Donnée et système d'information, Espèce, Faune, Espèce envahissante, Géolocalisation, Photographie, Inventaire des espèces, Sciences participatives -
11/06/2021
- www.inrae.fr
Les niveaux d’oxygène des lacs situés dans les zones de climat tempéré déclinent rapidement, plus vite que dans les océans. Le réchauffement climatique est la principale cause de cette tendance depuis au moins quatre décennies qui menace la biodiversité et la qualité de l’eau potable des lacs d’eau douce.
Ce sont les conclusions d’une étude internationale publiée le 2 juin 2021 dans la revue Nature, pilotée par le Rensselaer Polytechnic Institute (Etats-Unis) à laquelle a participé l'INRAE.
Plus petits que les mers et les océans, les lacs réagissent plus rapidement aux effets des changements environnementaux. Ils ne représentent que 3% de la surface des terres émergées, et contiennent une grande biodiversité. Cette baisse globale d’oxygène dissous dans les lacs impacte directement les écosystèmes, en particulier la vie d’organismes comme les poissons, et augmente les émissions potentielles de nutriments dans l’eau et de gaz à effet de serre comme le méthane vers l’atmosphère.
Quelles sont les sources des données collectées ?
Une équipe internationale du GLEON (Global Lake Ecological Observatory Network) a conduit une étude sur plus de 45 000 échantillons d’eau de 400 lacs des zones tempérées du globe, principalement en Amérique du Nord et en Europe, dont les plus anciens relevés datent de 1941 et les plus récents de 2019.
Dans le cadre de sa participation, l’INRAE a notamment contribué en fournissant les données de l’Observatoire des lacs alpins (OLA). Les scientifiques ont analysé l’oxygène dissous des eaux de surface et des eaux profondes des échantillons ainsi que les profils de température des eaux.
Quels sont les résultats de l’étude ?
Les résultats montrent que, depuis 1980, les lacs ont globalement perdu de l’oxygène. Les niveaux d’oxygène des lacs étudiés ont en moyenne baissé de 5,5% dans les eaux de surface et de 18,6% dans les eaux profondes, une perte à une vitesse 3 à 9 fois plus rapide que celle des océans.
Le principal moteur de cette perte d’oxygène dans les eaux de surface est l’augmentation globale des températures qui diminue la solubilité de l’oxygène dans l’eau.
Depuis les années 1980, avec l’augmentation des températures de l’atmosphère, la température globale des eaux de surface des lacs a augmenté de 0,38 °C par décennie et la concentration en oxygène a diminué de 0,11 mg/l par décennie.Pour les eaux profondes, la température est restée relativement stable mais l’augmentation de la température des eaux de surface a augmenté la différence de densité avec les eaux profondes, rendant plus difficile le mélange des eaux des différentes strates des lacs et donc le renouvellement de l’oxygène des eaux profondes. C’est cette augmentation de la stratification thermique, en intensité et en durée, qui a conduit à une diminution des concentrations d’oxygène dans les couches profondes des lacs.
La concentration en oxygène régule de nombreuses caractéristiques de la qualité écologique des eaux : la plupart des organismes vivants, comme les poissons, dépendent du niveau d’oxygène de l’eau, et une baisse trop importante peut mener au déclin de certaines espèces.
Dans le même temps, cette baisse d’oxygène favorise le risque d’eutrophisation et d'émission de gaz à effet de serre comme le méthane produit par des bactéries qui évoluent dans les milieux sans oxygène et par la suite font baisser la qualité chimique de l’eau.
Les changements rapides observés dans les lacs ces dernières années donnent une indication des impacts globaux du changement climatique sur les écosystèmes. A partir de ces observations, INRAE développe actuellement des modèles prédictifs de l’évolution des niveaux d’oxygène des écosystèmes lacustres de l’Observatoire OLA pour aider les gestionnaires de ces lacs.
Pour en savoir plus consulter :
- L'article scientifique publié dans la revue Nature "Widespread deoxygenation of temperate lakes"
- Le site internet de Global Lake Ecological Observatory Network (GLEON) : réseau international de chercheurs qui vise à comprendre, prédire et communiquer sur le rôle et la réponse des lacs aux changements globaux de l’environnement.
- L'actualité sur le site de l'institut américain Rensselaer Polytechnic Institute (RPI)Mots-clés:Changement climatique, Donnée et système d'information, Mer et océan, Plan d'eau, Substance et polluant, Physico-chimie -
04/06/2021
- www.eea.europa.eu
Le rapport annuel sur les eaux de baignade publié le premier juin 2021, montre qu'en 2020, près de 83 % des sites de baignade européens respectaient la norme de qualité la plus stricte de l'Union européenne (qualité «excellente») contre 84,6 % en 2019 . La dernière évaluation, réalisée par l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) en coopération avec la Commission européenne, repose sur la surveillance exercée au cours de l'année 2020 sur 22 276 sites de baignade localisés dans les États membres de l'UE, en Albanie et en Suisse.
La qualité des eaux de baignade en Europe s'est considérablement améliorée au cours des quarante dernières années, en partie grâce à la directive de l'Union européenne sur les eaux de baignade et à d'autres instruments du droit de l'Union en matière d'environnement, comme la directive sur le traitement des eaux urbaines résiduaires (1991), qui a permis de réduire sensiblement les eaux municipales et industrielles résiduaires non traitées ou partiellement traitées qui se retrouvent dans les eaux de baignade.
Dans le cadre du plan d'action «zéro pollution» publié par la Commission européenne le 12 mai 2021, et conformément à la stratégie sur la biodiversité, la Commission a lancé, au début de l'année 2021 une révision de la directive sur les eaux de baignade. L'objectif consiste à analyser la politique menée et à évaluer si les règles actuelles sont toujours adaptées à la protection de la santé publique et à l'amélioration de la qualité de l'eau ou s'il est nécessaire de renforcer le cadre existant, notamment en envisageant de nouveaux paramètres. Dans le cadre de ce processus, la Commission lancera prochainement une consultation publique en ligne de l'ensemble des parties prenantes au second trimestre de 2021.
Pour rappel : Les eaux de baignade sont classées de qualité selon les deux paramètres microbiologiques (Escherichia coli et entérocoques intestinaux) définis dans la directive sur les eaux de baignade. En fonction des niveaux de bactéries fécales relevés, la législation précise si la qualité des eaux de baignade peut être classée comme étant «excellente», «bonne», «suffisante» ou «insuffisante».
Pour consulter les résultats de la qualité des eaux de baignade (sites côtiers et intérieurs) par pays y compris les rapports à travers une carte interactive : il suffit de sélectionner le pays et le type d'eau de baignade. Pour ce qui concerne la France : 95, 1 % des sites de baignade répondent à l'objectif de la Directive cadre d'une qualité suffisante ou bonne. Ainsi sur les 3328 sites de baignade français déclarés : 77, 7 % (2578 sites ) d'excellente qualité, 14, 2 % ( 473 sites) de bonne qualité, 3, 4 % (113 sites) de qualité suffisante, 2,3% (78 sites) de qualité insuffisante et 2,6% (86 sites) non classés.
Pour en savoir plus :
-Consulter et télécharger le rapport sur la qualité des eaux de baignade en France en 2020 et (ou de chaque pays de l'UE)Mots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Littoral, Mer et océan, Plan d'eau, Qualité de la ressource, Santé, Cartographie, Évaluation, Directive eau de baignade, Directive eaux résiduaires urbaines, Contamination de l'eau, Indicateurs microbiologiques -
28/05/2021
- www.sedif.com
Le Syndicat des Eaux d’Île-de-France (Sedif) et son délégataire Veolia Eau d’Île-de-France ont lancé cette application mobile et deux autres nouveaux outils digitaux (un assistant vocal et un espace consommateur). Ils sont regroupés sous la marque relationnelle « Mon eau & Moi ».
Pour créer un lien interactif avec les consommateurs, ces outils indépendants mais complémentaires, sont mis à disposition du grand public depuis le 12 avril 2021. Quatre millions de franciliens consomment quotidiennement l'eau distribuée par le Sedif et Veolia Eau Île de France. 13 % d'entre eux règlent directement une facture. En Ile de France, où l'habitat collectif est répandu, l'eau est payée dans les charges et les interactions avec le fournisseur d’eau sont limitées.
A quoi servent ces outils et comment ça marche ?
L’application mobile Mon eau & Moi
Cette application est téléchargeable à partir de l’App Store ou du Google Play. Elle est dédiée à tous les consommateurs franciliens, qu’ils soient abonnés ou non au Service public de l’eau.
Elle propose notamment des informations sur la qualité de l’eau du robinet (avec dernières analyses à l'appui) et sur son origine, un simulateur de consommation, des informations en temps réel sur l’état du réseau (coupures, interventions terrain...), ainsi que des fonctionnalités attribuées aux abonnés (consommation, factures, …).200 sondes ou capteurs
L'application est alimentée par les 200 sondes multi-paramètres disposées sur le réseau de distribution qui surveillent en continu le taux de chlore, la pression, la température ou la conductivité de l'eau. Le Sedif fait réaliser 400.000 contrôles qualité par an.8.000 téléchargements
En trois semaines, le Sedif a enregistré 8.000 téléchargements de l’application dont un tiers ne provenait pas de leurs abonnés.Le deuxième outil digital innovant : une application vocale via le Google Assistant
Chaque consommateur, abonné ou non, peut désormais poser ses questions au Service public de l’eau, en demandant à parler à “Veolia Eau d’Île-de-France”.Le troisième outil : l’espace consommateur Mon eau & Moi
Les consommateurs non abonnés du territoire peuvent désormais, au même titre que les abonnés, créer leur espace personnel.Pour en savoir plus :
Quelques chiffres clés - valeurs arrondies au 31 décembre 2019, sauf mention contraire.
- 4,6 millions d'usagers
- 599 371 abonnés
- 247,9 millions de m³ consommés en 2018
- 400 000 analyses réalisées / an
- 100 % de conformité microbiologique
- 100 % de conformité physico-chimique
- 1,30 € HT / m³ prix de la part eau potable au 1er janvier 2020 soit 31% du prix complet moyen (4,21 € TTC/ m3)Mots-clés:Eau potable, Prix de l'eau, Gestion de l'eau et des milieux, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource, Usage -
25/05/2021
- www.oieau.fr
Dans la continuité du début du printemps, la France est restée sous l’influence de conditions anticycloniques une grande partie du mois. La pluviométrie a été déficitaire de 30 à 80 % sur une grande partie de l’Hexagone. Le déficit a même parfois dépassé 80% sur la pointe bretonne ainsi que du sud des Pays de la Loire à la Touraine et à la Gironde. En moyenne sur le pays et le mois, le déficit a été proche de 50%.
Sur les trois derniers mois, les sols se sont nettement asséchés sur l’ensemble du pays hormis en région PACA.
En avril 2021, les tendances d'évolution sont à la baisse sur l’ensemble des nappes. Ce constat s’explique notamment par la sécheresse météorologique de ces dernières semaines mais est habituel cette période de l’année.
Concernant les cours d'eau, la baisse des débits s'est poursuivie sur l’ensemble du territoire.
Au 11 mai 2021, 11 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. A titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 6 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages.
Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau.
Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs1 (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office international de l’Eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).1 Office Français de la Biodiversité (OFB), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).
Pour en savoir plus, consulter ou télécharger Le bulletin national de situation hydrologique au 11 mai 2021
- sur le site de l'OiEau
- sur le site d'EaufranceMots-clés:Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Restriction d'usage, Hydraulicité, Indice d'humidité du sol -
Accès aux données de surveillance des eaux littorales du Système d’information Quadrige de l’Ifremer07/05/2021 - www.eaufrance.fr
Depuis le 14 avril 2021, une nouvelle API « Surveillance du littoral »en version Bêta est disponible via Hub'eau, qui diffuse des données de la banque QUADRIGE de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER). Hub'eau via cette API met à disposition les données de la thématique Contaminants chimiques et écotoxicologie du littoral.
Pourquoi Hub'eau et ses APIs ? Quel est son rôle dans le Système d'information sur la toile Eau France ?
Pour simplifier l’accès aux données sur l’eau, Hub’Eau est une plateforme de la toile eaufrance. Un service pérenne qui met à disposition des APIs favorisant l’accès aux données du service public d’information sur l’eau (SIE) dans des formats simples d’emploi et propices à la réutilisation.
Comment ça fonctionne ?
Hub'eau est fondé sur une infrastructure et des méthodes adaptées au traitement et au stockage de données massives, les APIs* (interfaces de programmation) garantissent les meilleures performances de rapidité et de disponibilité (plus de 10 requêtes par seconde). Elles favorisent l’accès aux données du service public d’information sur l’eau (SIE) dans des formats simples d’emploi et propices à la réutilisation. Les ré-utilisateurs, sont des développeurs web ou mobiles, de bureaux d'étude, de services publics, de collectivités, d'entreprises, ...
Actuellement, Hub'Eau, c'est 7 API pour accéder facilement à des données de plusieurs thématiques : Qualité des nappes d'eau souterraine - Qualité des cours d'eau - Piézométrie - Température des cours d'eau - Poissons - Indicateurs des services d'eau et d'assainissement - Hydrométrie et 3 versions bêta dont l'API Surveillance du littoral (pour diffuser les données d'observation et de surveillance de la banque Quadrige de l'Ifremer).*API : Interface de programmation qui permet à deux applications différentes de communiquer entre elles
Quid de la version Bêta ?
En 2018, Hub'Eau a inauguré une politique de bêta testing en organisant une campagne de tests ouverte (durée de 30 à 45 jours) avant la mise la mise en production de chaque nouvelle API. Ce mois-ci, une nouvelle API Surveillance des eaux littorales ouvre l’accès aux données du système d’information Quadrige dédié à l’environnement littoral
Qu’est-ce que le système d’information (SI) Quadrige de l’Ifremer et quels sont les enjeux ?
Pour gérer les données de la surveillance du littoral, l'Ifremer a développé le système d'information Quadrige, qui associe à une base de données une panoplie d'outils d'interprétation et d'élaboration de produits d'informationQuels sont les différents types de données ?
Le SI Quadrige bancarise des données élémentaires d'observation, des résultats d'analyses pour la plupart des paramètres physiques, chimiques et biologiques de description de l'environnement et diffuse toutes ces données. Il gère également d’autres données marines, principalement de surveillance et d’observation issues des réseaux de surveillance (e.g. surveillance de la croissance et de la mortalité des ressources aquacoles, Réseau de suivi des POrts Maritimes, suivis des Aires Marines Protégées, données issues de la recherche…).Quadrige est aujourd'hui désigné par le Ministère de la Transition écologique et solidaire comme le système d’information de référence pour les eaux littorales.
Pour en savoir plus, consulter :
- Quadrige sur le site d'ifremer
- Hub'eau l'outil sur le site Eaufrance
- Le Catalogue des APIs de Hub'eau
- Le site du milieu marinMots-clés:Donnée et système d'information, Littoral, Mer et océan -
03/05/2021
- unnews.univ-nantes.fr
Les chercheurs du laboratoire Mer Molécules Santé (MMS) de l’Université de Nantes ont cartographié le littoral de la baie de Bourgneuf (Loire-Atlantique), un milieu si particulier, à l’aide du satellite européen Sentinel 2 pour étudier les herbiers d’une plante marine d’intérêt écologique : la zostère Zostera noltei et mesurer la superficie de ces véritables "prairies marines". Les résultats confirment l’importance de cette plante dans la protection des zones côtières.
Ces cartographies, sont menées depuis trois ans dans le cadre d’un vaste programme de recherche européen d’observation des environnements côtiers (CoastObs).Quel est le rôle des herbiers de zostères ?
Les herbiers de zostères abritent une biodiversité remarquable qui permet de stabiliser les sédiments grâce à un réseau de racines, participe à la protection contre l’érosion côtière, et sert de zone de reproduction et de nurserie pour de nombreux poissons et crustacés.Quel lien entre données satellitaires, zostères et le bon état écologique de la baie de Bourgneuf ?
A l’aide d’une série temporelle d’images satellitales, qui couvrent quatre décennies, les chercheurs ont également pu montrer que la surface et la densité des herbiers de zostère dans cette zone avaient connu une croissance continue de 1985 à nos jours, associée à un bon à très bon état écologique ces dernières années de la baie de Bourgneuf.
Pour rappel : les zostères font partie des habitats retenus par la Directive européenne Cadre sur l’Eau (DCE) pour évaluer la qualité des eaux côtières.Quels sont les travaux du programme européen d’observation des environnements côtiers (CoastObs) ?
CoastObs, est financé par l'Union européenne (Horizon 2020). En développant des outils sur mesure basés sur la technologie des images satellites Sentinel 2, une plateforme d’intérêt pour la surveillance des herbiers marins et des macroalgues, du phytoplancton, et de la production primaire, ce programme aura permis d’autres résultats remarquables : en Italie l’impact des mesures de confinement sur la clarté de l’eau de la lagune de Venise. En Galice et aux Pays-Bas, cette technologie d’imagerie aura également été utile pour les mytiliculteurs...Pour en savoir plus, consulter :
Le laboratoire Mer Molécule Santé (MMS) à Nantes
Le site web du projet européen CoastObs
Le site herbier de zostères
La fiche des herbiers de zostères sur le site de l'Ifremer
Le site Copernicus et les imageries SentinelMots-clés:Espèce, Flore, Milieu et habitat, Littoral, Qualité de la ressource, Herbier des zostères, Cartographie, Télédétection -
30/04/2021
- www.vie-publique.fr
L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) a publié le 12 février 2021 le "Bilan 2020 de l’état des populations de poissons pêchées en France".
Chaque année, l’Ifremer dresse un panorama actualisé sur la ressource en poissons comme sur l’évolution de la filière.Comment se fait la collecte des données halieutiques ?
L’Ifremer opère le Système d’infomations halieutiques (SIH), un réseau scientifique national qui recueille des données sur les populations de poissons et sur toutes les flottilles de pêche professionnelle embarquée. Sont collectées et partagées des informations sur les caractéristiques des navires et des pêcheurs, mais aussi des caractéristiques sur les populations de poissons et l’environnement marin.A quoi servent ces données ?
Les scientifiques experts compilent ces données et produisent un bilan halieutique qui dévoile l’état des populations pêchées en France sur un total de 160 espèces évaluées. Les diagnostics établis leur permettent d'évaluer l’évolution des ressources et des écosystèmes exploités.Quelles tendances se dégagent pour 2020 ?
En 2020, 60 % des 400 000 tonnes de poissons débarqués en France métropolitaine proviennent de populations exploitées durablement, contre 15 % il y a 20 ans.Quels chiffres 2020 ?
47 % des débarquements proviennent de populations de poissons en bon état (Sardines, Baudroies, coquilles st jacques, Merlu (Mer Celtique, Golfe de Gascogne, Mer du Nord)…
13 % proviennent de populations reconstituables ou en reconstitution
17 % proviennent de populations surpêchées
4 % proviennent de populations surpêchées et dégradées
2 % proviennent de populations effondrées
5 % proviennent de populations non classifiées
12 % proviennent de populations non évaluées notamment en MéditerranéePour en savoir plus:consulter :
L'étude sur le site de l'Ifremer
Le bilan 2020 sur le site de l'Ifremer
Les chiffres 2020 (cliquer sur les images pour les agrandir et voir les espèces de poissons pêchées)
Le système d'informations halieutiques de l'Ifremer (SIH)
Le bilan en MéditerranéeMots-clés:Donnée et système d'information, Poisson, Mer et océan, Politique publique, Pêche et aquaculture, Données halieutiques, Systèmes d'informations halieutiques (SIH) -
23/04/2021
- www.services.eaufrance.fr
L’Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement, mis en œuvre par l’Office français de la biodiversité (OFB) avec l’appui des services de l’État, publie son dixième rapport national en avril 2021, à partir des données de l’exercice 2018.
Créé en 2009, l'observatoire collecte et diffuse, au niveau national, les données sur l'organisation, la gestion, la tarification et la performance des services publics d’eau et d’assainissement. Il s'appuie sur le système d'information sur les services publics d'eau et d'assainissement (SISPEA), un des systèmes d’information «métier» du SIE (système d’information sur l’eau).
Les données produites par les collectivités et collectées au plan national sont consultables par le grand public (usagers, acteurs de l'eau, experts, etc.) sur le site SISPEA www.services.eaufrance.fr.Quelles données peut-on trouver dans ce 10ème rapport ?
Ce rapport présente un nouveau panorama sur l'organisation et la performance des services publics d'eau et d'assainissement collectif et non collectif, et prend en compte son évolution dans le contexte du transfert de compétences des communes vers l’échelon intercommunal initié par la loi NOTRe. Il diffuse les données de contexte, de prix, de performance et de qualité du service rendu par les services de ces collectivités.
Quelques indicateurs marquants :
-Evolution de la saisie des données dans l’observatoire : Entre 2015 et 2018, la proportion de services ayant publié leurs données a augmenté de 8 points pour ce qui concerne l’alimentation en eau potable, de 5 points pour ce qui concerne l’assainissement collectif et de 8 points pour ce qui concerne l’assainissement non collectif. Ceci représente une amélioration significative, en partie liée à la mise en place de la conditionnalité des aides financières des Agences de l’eau attribuées aux collectivités pour des études ou des travaux, au remplissage de plusieurs indicateurs SISPEA.- Qualité de l'eau potable : les taux de conformité microbiologique et physico-chimique sont stables, autour de 98 % pour l'année 2018.
- Prix de l’eau potable et de l’assainissement collectif : Le prix global moyen de l’eau TTC au 1er janvier 2019 (pour une consommation de 120 m³) est de 4,14 €/m³ (contre 4,08€/ m³ au 1er janvier 2018). Cela représente 2,07 €/ m³ pour l'eau potable et 2,07 €/ m³ pour l'assainissement collectif. Soit une facture de 496,80 €/an ou de 41,40 €/mois.
- Rendement des réseaux : pour la France entière, il reste stable, à hauteur de 79,9% (79,8 % en 2017, 79,9 % en 2016 et 79,7 % en 2015). Les pertes par fuite annuelles représentent près d'un milliard de mètres cubes, l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 18,5 millions d’habitants. 18 % de services sont concernés en 2018 (comme en 2017 et 2016) par le non-respect du rendement seuil (rendement minimum à atteindre, personnalisé pour chaque service, contextualisé pour chaque service).
- Transfert des compétences eau potable et assainissement : une nette progression vers l’intercommunalité (initié par la loi NOTRe). Près de 60% des communes (contre 55,8% en 2017, 53,8 % en 2016) ont transféré toutes leurs compétences eau et assainissement aux intercommunalités. Cet indicateur, qui présentait une progression légère de 1 à 1,5 points de pourcentage chaque année jusqu’en 2017, semble marquer une accélération en 2018.
Pour en savoir plus :
Le communiqué de presse de l'OFB
Le rapport complet (Observatoire des services publics d'eau et d'assainissement – panorama des services et de leur performance)
La synthèse
Les Annexes
Les jeux de données utilisés : eau potable - assainissement collectif - assainissement non collectifMots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Prix de l'eau, Service public, Gestion de services d'eau et d'assainissement, Intercommunalité, SISPEA, Indicateur de performance