Données sur l'eau
L’une des veilles informationnelles proposées par l'OIEau porte spécifiquement sur les données sur l’eau et les milieux aquatiques, éléments de base pour comprendre et gérer les ressources aquatiques. Les résultats de cette veille, réalisée avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB), ont vocation à informer sur les données disponibles, et à faciliter l’accès de tous à ces informations. Ils sont mis à disposition de tous dans cet article, via le flux RSS et via une page Scoop.it.
-> En savoir plus : charte éditoriale de la veille "Données sur l'eau"
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18/01/2023
- www.peche33.com
Faisons un focus sur les civelles et plus particulièrement sur celles migrant sur le bassin versant des lacs médocains etsur le canal des étangs reliant le bassin d’Arcachon au lac de Lacanau !
Depuis 2008, la Fédération de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique de la Gironde s’occupe du suivi de la migration des civelles (Anguilla anguilla) sur ce bassin versant des lacs médocains et plus précisément sur le canal des étangs reliant le bassin d’Arcachon au lac de Lacanau.
L’anguille connaît depuis les années 1980, un effondrement de ses stocks, la classant aujourd’hui « en danger critique d’extinction » par l’UICN. Les causes de son déclin sont essentiellement d’origine anthropique, comme la surpêche ou la fragmentation de ses habitats. La difficulté de sa gestion réside dans son cycle de vie long et complexe.
Porté par plusieurs partenaires, ce suivi est l’occasion d’observer la montaison de cette espèce amphihaline sur bassin versant des Lacs médocains et de récolter des indicateurs d’abondance et de qualité des individus en migration.
Ainsi en 2022, ce sont 127 kg d’anguilles qui ont franchi l’écluse du Pas du Bouc, ce qui correspond à un nombre estimé d’anguilles de plus de 350 994 individus dont 99 % sont des juvéniles de l’année (70 – 90 mm).
Le suivi consiste à capturer toutes les anguilles et à les trier selon des tamis de tailles différentes (taille : 70-90 mm = 0 à 1 ans, 90-160 mm= 1 à 2 ans, 160-200mm= 2 à 4 ans, plus de 200 mm = supérieur à 4 ans). Ces lots sont alors pesés puis un échantillon de chaque lot est prélevé (soit 20 anguilles par lot) pour la réalisation de la biométrie.
Leur cycle de vie se prolongera par leur métamorphose en anguilles à dos argenté et par leur dévalaison vers l’océan.
Pour en savoir plus : https://www.peche33.com/2023/01/la-migration-des-civelles-sur-les-lacs-medocains-14-ans-de-suivis-a-la-loupe/
Mots-clés:Faune, Préservation, Littoral, Cours d’eau, Pêche et aquaculture -
10/01/2023
- inpn.mnhn.fr
Plus de huit millions de données piscicoles sur plus de 50 années de collecte sont aujourd’hui diffusées via la base de données ASPE. Cette base, Application de saisie des données piscicoles et environnementales, suit les peuplements de poissons et d’écrevisses des cours d’eau en métropole.
Ainsi, ces jeux de données constituent une source précieuse d'information sur les milieux aquatiques et l'ichtyofaune.
Ouverte à davantage de producteurs de données en 2022, la base ASPE contribuera toujours plus à l’inventaire du patrimoine naturel français.
Toutes ces données sont également disponibles sur les sites du Système d’information sur l’eau (SIE) (portail Naïades et prochainement via l'API Poisson de la plateforme Hub'Eau).
Pour accéder à la base ASPE : https://inpn.mnhn.fr/espece/cadre/13594
Pour en savoir plus : https://inpn.mnhn.fr/actualites/lire/14582/nouvelle-diffusion-de-donnees-piscicoles-sur-l-inpn
Mots-clés:Donnée et système d'information, Poisson -
04/01/2023
- www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
Le service des données et études statistiques (SDES)* produit, cette année encore, une synthèse des connaissances sur plusieurs thématiques liées à l’environnement : « l'eau en France : ressource et utilisation », « les zones humides en France », « environnement littoral et marin en métropole » et « la pollution des eaux superficielles et souterraines en France ».
Accompagnés de données liées et d’éléments utiles à la compréhension, ces différentes synthèses apportent des données chiffrées sur ces questions environnementales majeures, milieux menacés et mettent perspectives les grands enjeux du moment.
Pour en savoir plus :
L'eau en France : ressource et utilisation – Synthèse des connaissances en 2022 : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/leau-en-france-ressource-et-utilisation-synthese-des-connaissances-en-2022
Les zones humides en France - Synthèse des connaissances en 2022 : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/les-zones-humides-en-france-synthese-des-connaissances-en-2022
Environnement littoral et marin en métropole – Synthèse des connaissances en 2022 : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/environnement-littoral-et-marin-en-metropole-synthese-des-connaissances-en-2022
La pollution des eaux superficielles et souterraines en France - Synthèse des connaissances en 2022 : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/la-pollution-des-eaux-superficielles-et-souterraines-en-france-synthese-des-connaissances-en-2022
* Le service des données et études statistiques (SDES, https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/qui-sommes-nous ) a pour mission d'organiser le système d’observation socio-économique et statistique en matière de logement, de construction, de transports, d’énergie, d’environnement et de développement durable, en liaison avec les institutions nationales, européennes et internationales intéressées.
Mots-clés:Documentation, Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Gestion de l'eau et des milieux, Milieu et habitat, Politique publique -
28/12/2022
- www.eaufrance.fr
Les précipitations, contrastées, ont été excédentaires de 10 à 70 % de l’ouest des Hauts-de-France à la Bretagne, sur la côte atlantique, le Sud-Ouest ainsi que sur l’ouest et le sud de la Corse, voire plus par endroits, dépassant localement deux fois la normale mensuelle. On a enregistré 15 à 20 jours de pluie sur les régions bordant la Manche, la façade ouest, le Sud-Ouest et du Jura aux Vosges, soit 2 à 6 jours de plus que la normale, voire jusqu’à 22 jours du nord de la côte vendéenne au sud de la Bretagne soit 6 à 9 jours de plus que la normale. À l’inverse, les cumuls de pluie ont été déficitaires de 30 à 70 % du Var aux Alpes-Maritimes et des Cévennes à l’est du Languedoc, jusqu’à 90 % sur le Roussillon. En moyenne sur la France et sur le mois, la pluviométrie a été proche de la normale.
La sécheresse des sols superficiels, encore présente jusqu’à mi-novembre sur l’Occitanie, l’Aquitaine, la région PACA et la Haute-Corse, s’est atténuée en fin de mois suite à de fréquents épisodes pluvieux durant la seconde quinzaine. Elle persiste toutefois du Languedoc-Roussillon aux Alpes-Maritimes et sur la Haute-Corse.
Concernant les débits des cours d’eau, bien que la situation ait pu s’améliorer localement notamment sur l’est de la région Auvergne-Rhône-Alpes, près de 80 % des stations présentent toujours des débits d’étiage inférieurs à la médiane.
Au 9 décembre, 28 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau au-delà de la vigilance. À titre de comparaison, 1 département était concerné en 2021, 3 départements étaient concernés en 2020 et 10 départements étaient concernés en 2019.
Mots-clés:Gestion de l'eau et des milieux, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource, Hydrologie -
16/12/2022
- www.logrami.fr
Structure de référence pour la recherche menée sur les poissons migrateurs du bassin de la Loire, LOGRAMI publie le recueil de données biologiques 2021 sur les poissons migrateurs du bassin Loire dans le cadre du programme de recherches appliquées en faveur des poissons migrateurs.
Riche de plus de 500 pages, ce document répertorie l’ensemble des suivis des habitats, de la montaison, de la dévalaison, des reproductions des poissons migrateurs du bassin de la Loire.
Ainsi ce programme de recherches appliquées apporte des éléments de connaissances de la dynamique des espèces de poissons grands migrateurs en s’attachant aux phases de développement déterminantes pour chacune d’entre elles, ainsi qu’à leurs habitats.
Les données collectées sur la connaissance des populations de poissons migrateurs amphihalins correspondent aux déclarations de captures et aux résultats d’opérations spécifiques de suivi des populations. Ces données sont rassemblées et gérées dans des outils de suivi des populations pérennes.
Pour en savoir plus : https://www.logrami.fr/blog/2022/10/12/le-rapport-2021-sur-les-suivis-des-poissons-migrateurs-du-bassin-de-la-loire-est-disponible/
Accès au rapport détaillé : https://www.logrami.fr/telechargement/nos-publications/rapports/recueil/Rapport-Recueil-Poissons-migrateurs-bassin-Loire-LOGRAMI-2021-FINAL.pdf#page=3&zoom=auto,-163,580
Mots-clés:Poisson, Milieu et habitat, Cours d’eau -
12/12/2022
- www.eaufrance.fr
Le temps est resté remarquablement sec sur les régions du Sud durant le mois d’octobre. Les perturbations y ont été rares et peu actives avec généralement moins de six jours de pluie du sud de l’Aquitaine aux régions méditerranéennes hormis sur les Cévennes et le relief des Pyrénées. Les passages perturbés ont été plus fréquents sur le nord de l’Hexagone où le nombre de jours de pluie a été plus proche de la normale avec six à seize jours, voire excédentaire sur la Bretagne et le Cotentin avec par endroits jusqu’à vingt jours de pluie. Ils se sont accompagnés d’orages parfois violents avec de la grêle et de fortes rafales, en particulier le 23 sur le Nord-Ouest où des tornades se sont formées dans l’Eure, la Somme et le Pas-de-Calais. Les cumuls mensuels de précipitations ont été excédentaires du Centre-Val de Loire à la Champagne, au nord de la Lorraine et de l’Alsace et plus localement sur le sud des Vosges ainsi que des Cévennes ardéchoises aux Pays de Savoie. Ils ont été déficitaires sur le reste du pays, souvent de plus de 25 % sur le Nord-Ouest et de plus de 50 % sur la moitié sud. Le déficit a généralement dépassé 75 % du sud de la Nouvelle-Aquitaine à la région PACA et en Corse. En moyenne sur le pays et sur le mois, la pluviométrie a été déficitaire* de plus de 35 %.
Octobre 2022 se classe parmi les mois d’octobre les moins arrosés sur les régions méridionales. Il a été le deuxième le plus sec enregistré depuis 1959 sur l’Occitanie avec seulement 28 mm, derrière octobre 1978 avec 24.7 mm. Il est même le plus sec sur l’ouest de la région.
Par ailleurs, ce mois d’octobre a été le mois d’octobre le plus chaud enregistré depuis le début du XXe siècle avec une température moyenne de 17.2 °C sur la France, supérieure à la normale de 3.5 °C. Un épisode de chaleur tardive exceptionnel par sa durée et son intensité s’est installé sur le pays durant la seconde quinzaine avec des températures estivales sur le Sud, dépassant parfois 30 °C l’après-midi sur le Sud-Ouest et la Corse.
La combinaison du déficit pluviométrique et des températures remarquablement élevées pour la saison a provoqué un maintien de l’humidité des sols à un niveau particulièrement bas pour la saison alors que la tendance naturelle est une humidification à cette période de l’année. Sur l’Occitanie, il atteint un niveau record en fin de mois, niveau inférieur à une situation normalement rencontrée en milieu d’été. Sur le Nord-Est en revanche, les sols superficiels ont retrouvé un indice d’humidité plus conforme à la saison.
Les pluies de ce début d’automne n'ont pas compensé les déficits accumulés depuis le début de l’année.En octobre, les niveaux restent préoccupants sur une grande partie du territoire, avec 75% des indicateurs affichant des niveaux modérément bas à très bas.
Au 16 novembre, 49 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau au-delà de la vigilance. À titre de comparaison, 4 départements étaient concernés en 2021, 5 départements étaient concernés en 2020 et 18 départements étaient concernés en 2019.
Mots-clés:Gestion de l'eau et des milieux, Hydrologie, Sécheresse -
30/11/2022
- www.igedd.developpement-durable.gouv.fr
Malgré une prise de conscience de la surexploitation des stocks et l’évolution continue de la demande de poisson ayant conduit au développement de l’aquaculture, la production piscicole française stagne voire régresse, en particulier pour la pisciculture d’étang.
Cette production est évaluée actuellement à 45 000 tonnes de poissons par an et est assez marginale par rapport aux ventes issues de la pêche par bateaux français, 7% en quantité et 14% en valeur. Alors que l’on observe une consommation quasi constante d’environ 24 kg/an/habitant.
Ce rapport vient éclairer une analyse critique des filières piscicoles françaises et envisager des propositions d’évolution.
Structuré en trois parties, il explore tout d’abord la durabilité de la pisciculture, puis examine l’efficience des politiques publiques pour le développement de la pisciculture et enfin met en perspective les priorités par types de pisciculture d’eau douce.
Accéder au rapport : https://www.igedd.developpement-durable.gouv.fr/developpement-de-la-filiere-piscicole-a3574.htmlMots-clés:Poisson, Politique publique, Pêche et aquaculture -
18/11/2022
- spacegate.cnes.fr
En décembre prochain, le satellite SWOT, Surface Water and Ocean Topography, sera lancé vers son orbite à près de 900 km de la Terre ! Il permettra de mesurer pour la 1ere fois les variations saisonnières du niveau d'eau des rivières et des lacs de l’ensemble du globe, ainsi que scruter en détail les courants océaniques.
« SWOT est la 1ère mission spatiale dédiée à l’hydrologie, explique Thierry Lafon, chef de projet SWOT au CNES. Océans, lacs, rivières ou encore réservoirs : le satellite permettra de suivre l’évolution des stocks d’eau, le débit ou encore les courants océaniques. » En survolant chaque même point du globe tous les 10 jours, le satellite enregistrera les niveaux d’eau au fil des saisons.
SWOT offrira une mesure de la hauteur d’eau de millions de lacs et de toutes les rivières du globe d’au moins 100 m de large, avec une résolution d’une dizaine de mètres.
Ainsi l’évolution des stocks d’eau, du lit des rivières, de leur débit ou encore du niveau des mers le long des côtes pourront être mesurés : des données cruciales tant l’eau a une valeur économique et sociétale importante.
La mission SWOT est le fruit d'un partenariat entre le CNES, la NASA, le CSA et l'UKSA.
Pour en savoir plus : https://spacegate.cnes.fr/fr/quezako-rivieres-lacs-oceans-tous-surveilles-par-swot?fbclid=IwAR3mJn435o0-DNnCOHQLZHAA3KGBPvn5qO1NI9zRHoQX8fUFXN94cqr6ex0%20
Le satellite SWOT est désormais prêt et son lancement prévu en décembre. Il va permettre de mesurer pour la 1ere fois les variations saisonnières du niveau d'eau des rivières et des lacs de l’ensemble du globe, ainsi que scruter en détail les courants océaniques.Mots-clés:Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Cours d’eau, Littoral, Mer et océan, Plan d'eau, Quantité de la ressource -
15/11/2022
- www.eaurmc.fr
Adossée sur l’analyse d’éléments qualitatifs biologiques et physicochimiques pour les eaux superficielles et à l’aide d’éléments qualitatifs et quantitatifs pour les eaux souterraines, l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse présente l’état des eaux des bassins Rhône-Méditerranée et de Corse de 2015 à 2021.
Ainsi, plus de 57 millions de résultats d’analyses de surveillance des cours d’eau, eaux souterraines et plans d’eau recueillis depuis 1990 ont été traités :- 39 millions de résultats d’analyses pour les cours d’eau ;
- 16 millions de résultats d’analyses pour les eaux souterraines ;
- 2 millions de résultats d’analyses pour les plans d’eau.
Pour les 2848 masses d’eau cours d’eau examinées, le pourcentage de masses d’eau en bon ou très bon état écologique est de 48% (52% en 2015) pour le bassin Rhône-Méditerranée et de 90% (86% en 2015) pour le bassin Corse.
Ce rapport est ainsi composé d’un état des cours d’eau des bassins, du suivi de l’amélioration de la qualité des eaux sur le long terme (pollution organique, micropolluants, qualité physicochimique des eaux), des principales causes de la dégradation de la qualité des eaux superficielles et des eaux souterraines et d’un présentation des moyens de surveillance déployés pour la surveillance de l’état des milieux.
Pour en savoir plus : https://www.eaurmc.fr/jcms/pro_117200/fr/l-etat-des-eaux-des-bassins-rhone-mediterranee-et-de-corse-2022Mots-clés:Gestion de l'eau et des milieux, Milieu et habitat, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource -
09/11/2022
- wwz.ifremer.fr
L’Ifremer publie son rapport actualisé « Données économiques maritimes françaises 2021 » faisant suite à la dernière édition en 2016.
Cette mise en perspective réalisée par les économistes maritimes de l’Ifremer s’appuie sur les données suivantes : chiffre d’affaires, valeur ajoutée, emplois, nombres d’entreprises, exportations, budgets publics, effectifs et coûts des personnels…et couvre la période 2013-2019. Ces éléments contribuent à construire une évaluation du poids des activités maritimes françaises, de leur rôle dans l’économie nationale, de leur place dans la concurrence internationale.
Ainsi, les activités maritimes représentent 525 000 emplois et une valeur ajoutée de 43,3 milliards d’euros à l’échelle nationale. Elles pèsent environ 1,5 % du produit intérieur brut et emploient 1,7 % de la population active. Leur poids en France est comparable à celui d’autres pays, comme l’Allemagne et les États-Unis.
Découvrez la répartition par secteur des emplois et de la valeur ajoutée mais aussi les impacts que peuvent avoir la conjoncture internationale ou des politiques publiques.
Pour en savoir plus : https://archimer.ifremer.fr/doc/00770/88225/
Mots-clés:Donnée et système d'information, Emploi, Financement, Mer et océan -
26/10/2022
- www.eaufrance.fr
Après un été peu arrosé, ce mois de septembre a été marqué par le retour de la pluie sur une grande partie du territoire. Les passages pluvieux ont été plus fréquents que la normale de la Bretagne aux frontières du Nord et à un large quart nord-est avec généralement 10 à 15 jours de pluie. Ils ont été plus conformes à la saison sur les régions méridionales, voire moins nombreux que la normale par endroits, notamment de la Gironde à la Corrèze ainsi que sur le nord de l’île de Beauté. Des épisodes pluvio-orageux intenses se sont produits du Languedoc aux Cévennes du 6 au 7, du 13 au 14 et du 23 au 24. Des précipitations remarquablement abondantes ont également concerné l’extrême nord le 23 puis le Pays basque en fin de mois. Les cumuls mensuels, généralement excédentaires sur la moitié nord du pays, ont été plus hétérogènes au Sud, supérieurs à la normale par endroits mais souvent proches des valeurs de saison, voire localement déficitaires de plus de 25 %. En moyenne sur le pays et sur le mois, la pluviométrie a été excédentaire* de près de 15 %.
Les températures ont été très contrastées. Encore très chaudes durant la première quinzaine avec un pic de chaleur du 12 au 14, elles ont ensuite nettement fraîchi sur l’ensemble du pays, notamment du 17 au 21 ainsi qu’en toute fin de mois avec quelques chutes de neige à haute altitude sur le relief des Alpes et des Pyrénées.
Suite aux nombreux passages pluvieux et à la baisse des températures de la deuxième quinzaine, la sécheresse des sols superficiels s’est atténuée sur une grande partie du pays mais est restée sévère par endroits au nord de la Seine, sur la façade atlantique, le pourtour méditerranéen ainsi que le nord et l’est de la Corse.
En septembre, les tendances sont contrastées selon la pluviométrie et la réactivité des nappes. Même si elle ralentit, la vidange se poursuit sur une grande partie du territoire, avec une majorité de nappes en baisse. Les niveaux sont en hausse ou stables uniquement sur les secteurs arrosés abritant des nappes réactives, notamment au sud et à l’est de la France. De nombreuses nappes affichent toujours des niveaux peu satisfaisants, de bas à localement très bas. La situation est particulièrement préoccupante sur les calcaires karstiques de la Provence. L’étiage y est très marqué, avec des niveaux très bas et plusieurs points en assec. Les pluies infiltrées en profondeur ont eu un impact positif principalement sur les nappes du littoral méditerranéen.
Concernant les débits des cours d’eau, bien que la situation ait pu s’améliorer localement, plus de 80 % des stations présentent toujours des débits d’étiage inférieurs à la médiane. À l’image du mois précédent, les situations les moins favorables sont localisées le long du couloir Rhodanien ainsi qu’en Bretagne et Pays-de-la-Loire.
Au 12 octobre, 86 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau au-delà de la vigilance. À titre de comparaison, 38 départements étaient concernés en 2021 et 55 départements étaient concernés en 2020.
Mots-clés:Donnée et système d'information, Hydrologie -
18/10/2022
- wwz.ifremer.fr
Utilisant la technologie de la télémétrie acoustique pour mieux connaître et comprendre les relations qu’entretiennent les poissons avec leur environnement, le projet européen Fish Intel réunit des équipes françaises, anglaises et belges. Dans ce cadre, assisté des pêcheurs locaux, l’Ifremer a réalisé le marquage de 300 lieus jaunes et bars européens et bientôt de 50 langoustes sur les côtes bretonnes et normandes. Un réseau de 60 récepteurs acoustiques pour suivre les déplacements de ces 3 espèces d’importance et identifier leurs habitats préférés est maintenant déployé.
Les données de télémétrie recueillies, depuis 2021 et jusqu’en 2023, serviront à définir des modèles de trajectoires des poissons ainsi qu’à quantifier la connectivité entre le parc naturel marin d’Iroise et la réserve naturelle des Sept-Iles et savoir dans quelle mesure ces espèces fréquentent les installations d’énergies marines renouvelables.
Elles seront mises en commun avec les partenaires européens du projet Fish Intel, financé par le Fonds européen de développement régional (FEDER) via le programme Interreg France (Manche) Angleterre.
Pour en savoir plus :
https://wwz.ifremer.fr/content/download/164091/file/CP-FishIntel.pdf
Mots-clés:Donnée et système d'information, Poisson, Littoral, Mer et océan -
12/10/2022
- www.spc.int
Créée à l’occasion de la COP23, la Plateforme des contributions déterminées au niveau national dans le Pacifique (Plateforme des CDN) vise à aider les pays insulaires océaniens à revoir, améliorer et mettre en œuvre leurs engagements climatiques.
Destinée aux décideurs océaniens ayant besoin de données fiables pour faire des choix éclairés, cette plateforme peut aider à planifier et mettre en œuvre les activités d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets. Ces choix peuvent porter sur la conception d’infrastructures de services d’eau, la qualification des eaux non facturées ou encore les infrastructures de distribution d’eau à l’avenir.
Enfin, la Plateforme des CDN est mise en œuvre avec le soutien de la Communauté du Pacifique (CPS), du Programme régional océanien de l’environnement (PROE), du Global Green Growth Institute (GGGI) et de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ). Elle offre l’opportunité aux pays insulaires océaniens de documenter une grande quantité de données et de statistiques provenant d’enquêtes, de questionnaires et de rapports, et s’appuyer sur des tableaux de bord de projets efficaces.
Pour en savoir plus : https://www.spc.int/fr/actualite/actus-web/2022/10/plateforme-des-contributions-determinees-au-niveau-national-dans-le
Plateforme des CDN: https://www.spc.int/fr/decc/regional-pacific-ndc-hub
Mots-clés:Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Gouvernance -
07/10/2022
- bretagne-environnement.fr
A travers une datavisualisation interactive, l'observatoire de l'eau en Bretagne propose des représentations de l'évolution journalière des niveaux piézométriques des systèmes aquifères de la région Bretagne, à un rythme mensuel et depuis 1980.
Les différents éléments graphiques offrent des informations complémentaires lors de survol avec la souris (info bulle) ou des zones cliquables qui permettent d'affiner les résultats proposés. Ainsi, en choisissant un département, il est possible, par exemple, d'observer les variations des niveaux des nappes, leur niveau par rapport aux normales ou encore les analyses par piézomètres.
Ainsi 52 piézomètres sont actifs sur la région Bretagne et leurs premières mesures ont commencé en février 1980. Ce réseau suit l'évolution journalière des niveaux piézométriques des systèmes aquifères de la région.
Ces mesures sont réalisées dans le cadre du projet SILURES (Système d'information pour la localisation et l'utilisation des ressources en eaux souterraines) mené en collaboration avec l'Office Français de la Biodiversité, le Ministère en charge de l'environnement (direction de l'eau), la Direction régionale de l'environnement Bretagne (Dreal) et le Conseil régional de Bretagne, le BRGM Bretagne.
Pour en savoir plus :
https://bretagne-environnement.fr/variation-niveaux-nappes-eau-souterraine-bretagne-datavisualisation
Quelques termes issus du glossaire eau, milieu marin et biodiversité pour accompagner votre expérience : Chronique piézométrique, Niveau piézométrique, Piézomètre, Alimentation d'une nappeMots-clés:Documentation, Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux -
30/09/2022
- wwz.ifremer.fr
C’est par des campagnes ayant débuté au milieu des années 1960 (campagnes COSB, Coquilles Saint-Brieuc) et 1970 (campagnes COMOR, Coquilles Manche orientale) que les premières estimations de biomasse exploitable (volume, distribution géographique, structure de la population) de coquilles Saint-Jacques Pecten maximus ont été collectées en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc
Ainsi Deux campagnes d’évaluation des populations de coquilles Saint-Jacques sont menées par l’Ifremer chaque année sur les deux principaux gisements français. La première, en baie de Seine, a eu lieu du 2 au 18 juillet 2022. La seconde, en baie de Saint-Brieuc, s’est déroulée du 16 au 31 août 2022.
Les premières conclusions sont présentées par l’Ifremer rapportant des records d’abondance et un bon état de la population de coquilles Saint-Jacques dans ces deux zones. La saison est estimée à plus de 105 000 t (dont 85 000 t dans la seule baie de Seine sensu stricto). Seul bémol : les coquilles sont plus petites suite à un retard de croissance. A l’ouverture de la saison, l’ensemble de la population n’aura pas encore atteint la taille minimale réglementaire de 110 mm pour être commercialisée, on peut estimer que seuls 61 % (soit 64 425 tonnes) seront immédiatement exploitables.
Néanmoins, la biomasse totale tous âges confondus dépasse cette année 87 700 t, en augmentation de 19 % par rapport à 2021 qui était pourtant l’année record depuis 61 ans.
La saison de pêche commencera officiellement le 1er octobre 2022 !
Pour en savoir plus :
Coquilles Saint-Jacques : encore un nouveau record en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc
Atlas des zones de production et de reparcage de coquillages
Quelques définitions en complément : coquillage ; aquaculture ; Classement sanitaire ; Zone de production ou de reparcage conchylicole ; conchyliculture ; Zone conchylicole.
Quelques données chiffrées sur le thème de la pêche : https://chiffrecle.oieau.fr/
Mots-clés:Faune, Mer et océan, Pêche et aquaculture -
28/09/2022
- www.eaufrance.fr
Ce mois d’août a connu la troisième vague de chaleur de l’été qui a concerné l’ensemble du pays du 31 juillet au 13 août et a encore été marqué par un déficit pluviométrique. Les précipitations ont été généralement peu fréquentes avec moins de dix jours de pluie sur la quasi-totalité du territoire mais très hétérogènes avec des orages parfois accompagnés de pluies diluviennes provoquant des inondations. Elles ont été excédentaires sur un petit quart sud-est et en Corse mais généralement déficitaires sur le reste du pays. Les cumuls mensuels ont souvent atteint une fois et demie à trois fois la normale des Cévennes à l’est de l’Hérault et au Gard ainsi que sur une grande partie de la région PACA et de l’île de Beauté, voire très localement trois à cinq fois sur les Bouches-du-Rhône, le Var et la Corse. En revanche, le déficit a dépassé 70 % de la Haute-Normandie aux Hauts-de-France et au nord de la Lorraine ainsi que des Charentes à la plaine du Roussillon. En moyenne sur le pays et sur le mois, la pluviométrie a été déficitaire de plus de 30 %.
Ce mois d’août se classe au 2ème rang des mois d’août les plus chauds depuis le début du XXe siècle avec une température moyenne de 23.7 °C, soit 2.6 °C au-dessus de la normale*. Les maximales ont été particulièrement chaudes, atteignant en moyenne 30.1 °C soit 3.5 °C de plus que la normale. Lors de la vague de chaleur du 31 juillet au 13 août, les températures maximales ont été très chaudes, dépassant de plus de 7 °C la normale les 3, 11 et 12 avec 35 °C en moyenne le 3.
Malgré des épisodes pluvieux très localement abondants mi-août, la sécheresse extrême des sols superficiels perdure sur la quasi-totalité du territoire. Très ponctuellement, les sols se sont nettement humidifiés dans le Poitou et l’Allier ainsi que sur le relief des Pyrénées orientales et le sud de la Corse. À l’échelle de la France, l’humidité des sols se situe à un niveau record pour la saison au 1er septembre (sous les niveaux de 1976 et 2003).
L’état de remplissage des nappes demeure peu satisfaisant sur une majeure partir du territoire, voire inquiétant avec des niveaux bas à très bas observés sur près de la moitié du territoire. La situation est particulièrement préoccupante au sud-est, sur le Bas-Dauphiné, la Provence et la Côte-d’Azur. Les nappes des calcaires karstiques du Vaucluse et du centre Var sont en phase de tarissement, laissant présager un étiage très marqué.
Concernant les débits des cours d’eau, le manque de précipitations n’a pas permis d’améliorer la situation observée le mois dernier. Près de la moitié des stations présentent toujours un débit moyen inférieur à 40 % de la moyenne interannuelle observée au mois d’août, la situation étant particulièrement critique en Pays-de-la-Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, PACA, Bretagne, Lorraine et Bourgogne-Franche-Comté.
Au 09 septembre, 93 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau au-delà de la vigilance. À titre de comparaison, 41 départements étaient concernés en 2021 et 75 départements étaient concernés en 2020.
Mots-clés:Changement climatique, Pluie et neige, Gestion de l'eau et des milieux, Milieu et habitat, Politique publique, Pression, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource, Sécheresse -
12/09/2022
- www.fao.org
Produit et exploité par la FAO, le portail WaPOR permet de traiter des données satellitaires pour fournir aux agriculteurs des informations qui leur seront utiles pour obtenir des rendements agricoles plus élevés et plus stables et optimiser leurs systèmes d’irrigation.
Présenté lors de la conférence internationale organisée sur le thème «Intelligence artificielle, nourriture pour tous» en 2020, il fournit des données pratiquement en temps réel qui peuvent servir à diverses applications. À l’heure actuelle, le portail donne accès à des données qui, à leur niveau de résolution le plus large, couvrent l’Afrique et le Moyen-Orient.
La FAO travaille ainsi en étroite collaboration avec 10 pays partenaires dans le but de les aider à acquérir les capacités nécessaires pour exploiter les données en vue de répondre au mieux à leurs besoins en ce qui concerne la gestion de l’eau et l’élaboration de politiques en la matière.
La nouvelle aide financière de 4,95 millions d’USD, annoncée à l’occasion de la Semaine mondiale de l’eau à Stockholm, permettra de donner une portée mondiale au portail et d’ajouter deux pays partenaires au projet, l’un en Asie et l’autre en Amérique latine.En savoir plus : Gestion durable de l’eau: une impulsion mondiale pour un outil numérique novateur
Découvrez le portail WaPORMots-clés:Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Agriculture -
12/09/2022
- wwz.ifremer.fr
Une équipe internationale de 20 scientifiques, dont des chercheurs du CNRS, de l'Ifremer, de l’IRD et d'organisations internationales, a développé un nouvel outil permettant d’obtenir le degré de changement de la diversité fonctionnelle, c'est-à-dire la biodiversité et les fonctions associées des écosystèmes, lorsqu'elle est exposée à des pressions multiples.
Cet outil a été développé dans le cadre de deux projets financés par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) au sein de son Centre de synthèse et d'analyse de la biodiversité (Cesab) et avec le soutien d'Électricité de France (EDF) et de France Filière Pêche (FFP). Pour évaluer la vulnérabilité des écosystèmes, les chercheurs ont utilisé des simulations répétées par ordinateur de perturbations sur des communautés d'espèces. Ces perturbations peuvent s’agir du changement climatique, de changement d’usage des terres, de pollution ou de surexploitation des ressources. Elles simulent les impacts d'un large éventail de menaces potentielles sur les communautés d'espèces. Cet outil peut être applicable à tous les écosystèmes, qu’ils soient marins, terrestres ou d’eau douce
Cette approche donne la possibilité aux décideurs de classer plusieurs sites en fonction de leur vulnérabilité, et ainsi de permettre une gestion adaptative de la biodiversité.Cette nouvelle méthode est en libre-accès et peut être utilisé pour prédire la vulnérabilité des écosystèmes en utilisant par exemple les scénarios de changement climatique ou pour comparer différents écosystèmes
Pour aller plus loin :
A functional vulnerability framework for biodiversity conservation | Nature Communications
https://www.fondationbiodiversite.fr/communique/nouvelle-methode-pour-evaluer-la-vulnerabilite-des-ecosystemes/
Mots-clés:Donnée et système d'information, Milieu et habitat, Ecosystème, Espèces -
22/08/2022
- bassinversant.org
L’INRAE coordonne un outil opérationnel de prévision des débits des rivières qui aide les services de l’État en France à anticiper les sécheresses sévères, de manière à prendre les mesures de restriction de consommation d’eau adaptées. PREMHYCE (Prévision des Étiages par des Modèles Hydrologiques, Comparaison et Évaluation) est un projet de recherche coordonné par l'INRAE, en partenariat avec l’OFB et du Ministère de la Transition Ecologique. Il réunit des équipes du BRGM, d’EDF, de Météo France et de l’Université de Lorraine. Cet outil permet, à partir des données de la base de données nationale (HYDRO) et grâce à la modélisation, d’anticiper l’évolution des débits de rivières à court et à moyen terme (entre 15 à 90 jours).
Cet outil se présente sous un format web et s’appuie sur plusieurs modèles de prévisions. Il a permis notamment de comparer les données de débits de rivières entre 1976 et 2022 montrant ainsi que ces deux années de sécheresses sont comparables et de grande ampleur.Pour aller plus loin :
https://www.inrae.fr/actualites/prevoir-lintensite-secheresses-partir-du-debit-rivieres
PREMHYCE – Équipe Hydrologie des bassins versants (inrae.fr)
Full article: PREMHYCE: an operational tool for low-flow forecasting (tandfonline.com)
Mots-clés:Changement climatique, Donnée et système d'information, Milieu et habitat, Quantité de la ressource, Hydrologie -
22/08/2022
- www.eaufrance.fr
Le mois de juillet a été marqué par une vague de chaleur particulièrement intense du 12 au 25 avec des températures qui ont dépassé par endroits 40 °C sur la façade atlantique et les côtes de la Manche les 18 et 19. Cela correspond à une seconde vague de chaleur de l’été après celle du 15 au 19 juin.
Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) a montré que la pluviométrie a été nettement déficitaire* sur tout le pays, généralement de plus de 80 %, voire très souvent de plus de 90 %. En moyenne sur le pays et sur le mois, avec un cumul moyen de 9.7 mm, la pluviométrie a été déficitaire de près de 85 %. Juillet 2022 est le mois de juillet le plus sec sur la période 1959-2022 à l’échelle nationale.
L’indice d’humidité des sols superficiels est déficitaire sur la totalité du pays. Les sols se sont nettement asséchés et sont devenus souvent très secs notamment sur le Nord-Ouest et les régions méditerranéennes. À compter du 17 juillet, cette sécheresse des sols est la plus sévère jamais enregistrée en France, battant celle de 1976. Combinée à des températures caniculaires, elle a favorisé la propagation des feux de forêts sur la façade atlantique, particulièrement nombreux en Gironde et dans les Landes ainsi que sur le pourtour méditerranéen.
En juillet, l’ensemble des nappes phréatiques observent des niveaux en baisse. L’intensité de la vidange est cependant ralentie sur de nombreuses nappes, conséquences probables des pluies de fin juin et de la limitation des prélèvements. L’état des nappes se maintient et reste globalement proche de celui de juin. Les nappes inertielles et les nappes les moins sollicitées résistent le mieux à la sécheresse. La situation demeure préoccupante pour un grand nombre de nappes qui affichent des niveaux bas à très bas.
L’absence de pluie n’a pas permis d’améliorer la situation observée le mois dernier sur les débits des cours d’eau. Près de la moitié des stations présentent un débit moyen inférieur à 40 % de la moyenne interannuelle observée au mois de juillet.
Au 11 août, 93 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, 25 départements étaient concernés en 2021 et 75 départements étaient concernés en 2020.Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs* (Office Français de la Biodiversité (OFB), Association pour la protection de la nappe phréatique de la plaine d’Alsace (Aprona), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF), EPTB Loire), animé par l'Office International de l’Eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).
Mots-clés:Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Hydrologie