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Les technologies à faible coût sont utilisées quand les ressources sont limitées. Il faut comprendre que les coûts d'investissement et d'entretien des systèmes classiques (modernes) d'approvisionnement en eau et d'assainissement (exemple : réseaux d'assainissement classiques) sont relativement élevés et que les communautés isolées ou démunies ne peuvent pas toujours s'offrir ce genre de technologies. C'est pour cela qu'il faut alors sélectionner des technologies adaptées à leurs contextes. Les technologies à faible coût sont donc utiles autant pour les communautés isolées des pays du Nord et que pour celles mal nanties des pays du Sud. Pour en savoir plus, cliquer ici : http://www.oieau.fr/ReFEA/biosphere/doss_00031_f.html Différentes appellations sont utilisées à travers la Francophonie mais elles recoupent toutes plus ou moins la même réalité. On parle habituellement de technologies à faible coût, de technologies appropriées, de technologies simples ou de technologies adaptées. Plus spécifiquement, la disposition des eaux usées et/ou des excréta passe par l'assainissement autonome, l'assainissement individuel, l'assainissement simple ou l'assainissement décentralisé en technologies à faible coût. Encore une fois, le niveau des technologies utilisées est une question de moyens et une technologie donnée peut ne pas recouper les mêmes réalités d'une région à l'autre (exemple: la fosse septique peut servir à une seule famille comme elle peut être appliquée à toute une communauté, si on la dimensionne de manière correcte). Ce n'est malheureusement pas toujours le cas. Certaines eaux souterraines, qu'elles soient de nappes phréatiques ou de nappes artésiennes, sont parfois naturellement trop chargées en éléments minéraux nuisibles et leur consommation peut parfois poser des problèmes de santé publique. C'est d'ailleurs le cas dans certaines régions du Sénégal (eaux trop chargées en fluor) ou du Bangladesh (eaux trop chargées en arsenic). Evidemment, la pollution ne vient qu'exacerber le problème comme c'est le cas au Québec et en France avec les nitrates ou lors de contaminations bactériologiques (cas de plusieurs villes Africaines où les puits individuels sont souvent creusés à proximité des fosses d'évacuation des excréta). La pompe à main est de loin la technologie la mieux adaptée pour pomper les eaux du sous-sol. Mais il faut que les populations visées soient formées à une utilisation rationnelle, hygiénique et technique des systèmes de pompage afin d'en assurer la pérennité. A cet égard, les communautés villageoises doivent entretenir leurs équipements et pourvoir aux achats de pièces de rechange en exigeant une cotisation financière des usagers. Pour plus d'informations, cliquer ici : http://www.oieau.fr/ReFEA/module3.html#pompage Dans la mesure du possible, la réponse est oui. On n'est jamais sûr à 100% que l'eau qui sera consommée est sans germes pathogènes même si elle provient d'une source, d'un puits ou d'un ruisseau. Mais si ce n'est pas possible de désinfecter l'eau lors du captage, pour des raisons techniques et/ou financières, il faut assurer des conditions de protection maximale du point d'eau par des mesures appropriées d'hygiène. A la maison, le consommateur se devra de la stériliser. Il existe des systèmes de récupération des eaux de pluie dans plusieurs pays du Monde. Ces eaux, normalement captées par les toits des bâtiments à proximité, se retrouvent dans des citernes et elles peuvent être consommées si on a pris les précautions d'usage : évacuation des eaux de première pluie, utilisation de matériaux inertes (toits, goulottes,…), nettoyage périodique de la citerne,…et surtout désinfection ou stérilisation des eaux récupérées. Pour plus d'informations, cliquer ici : http://www.oieau.fr/ReFEA/module3.html#pluie Il faut se méfier des réseaux de distribution qui subissent des coupures régulières, qui véhiculent des eaux non chlorées, qui ont des variations de pression,… Dans ces cas de figure, la désinfection ou la stérilisation in situ est de rigueur. A défaut de standards nationaux, l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) propose des normes de qualité pour l'eau de consommation qui peuvent servir de référence. Pour en savoir plus, cliquer ici : http://www.who.int/
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