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Suivi de l'impact de la moisson mécanique des plantes aquatiques sur les populations piscicoles. Synthèses des expérimentations 2002-2003 sur le plan d'eau de Noron (Deux Sèvres)

/ Une partie des interventions de régulation des plantes aquatiques réalisées par l'Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise est réalisée depuis 1994 à l'aide d'un bateau moissonneur. Cet engin permet en une seule action de couper et de récolter les plantes aquatiques avant leur évacuation en dehors du site. Des observations sur la capture de poissons par l'engin lors de la moisson ont amené à mettre en place une évaluation des impacts que peut créer ce type de travaux de régulation des plantes aquatiques sur les populations de poissons dans un site régulièrement entretenu de cette manière. C'est pourquoi des expérimentations destinées à réaliser cette évaluation ont été mises en oeuvre en 2002 et 2003 sur le plan d'eau de Noron situé sur la Sèvre Niortaise en aval de Niort. Une analyse bibliographique préalable indiquait que les poissons capturés étaient majoritairement des poissons de l'année et que les pertes en nombre ou en biomasses des poissons lors des moissons étaient très variables selon les auteurs dans une gamme de 2 à25 % des poissons de l'année. Les expérimentations menées sur le plan de Noron ont confirmé ces données antérieures concernant l'âge des poissons capturés et les évaluations de perte calculées à l'échelle du bief dans lequel se trouve le plan d'eau de Noron ont donnés respectivement pour 2002 et 2003, 5, 6 et 1,3 %, ce qui correspond à la "fourchette" basse des données de la littérature. Ces valeurs faibles semblent donc bien démontrer qu'à l'échelle du bief les travaux de moisson régulière engagés pour satisfaire les besoins d'usages touristiques du plan d'eau de Noron ont de faibles impacts, voire des impacts négligeables sur les populations piscicoles. Enfin, les différences observées entre les deux années de ces expérimentations sur les plantes et les poissons prélevés ne permettent pas de conclusion précise. Les tendances observées sur les captures, c'est à dire de moindres captures (en nombre et en biomasse) dans l'après midi et lorsque le sens de déplacement du moissonneur est amont aval, permettent de proposer des modifications éventuelles des pratiques de moisson dans ce type de milieu.

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