Pesticide transfers trough grassed strips: state of the art and present questions
Despite the legislation and continuous improvement of agricultural practices, pesticide may hazardously move from the plots to the water resources and generate concentrations higher than the maximum levels fixed by the 80/788/EEC directive for drinking water. Then, grassed buffer strips may represent possible management tools to avoid or reduce the transfer from the application site to the main water bodies.Initially developed in the United-States to limit erosion and diffuse pollution by nutrients, the use of these systems has been extended from the 1990s to the reduction of diffuse contamination by pesticide. The monitoring of natural grassed strips has shown their potential to reduce pesticide transfer in runoff. Experiments led in controlled conditions have permitted to better understand the involved mechanisms. The wide existing results on these systems however still need to be supplemented. Processes have been characterized qualitatively but their respective contribution in a particular context is still misunderstood. Finally, we are unable to justify from a mechanistic point of view the effectiveness variability found experimentally. As a consequence, guidelines for implementation and management are mainly qualitative or result from an empirical approach. Furthermore, some results show that subsurface fluxes could exist under grassed strips and reduce their global efficiency.Thus, there is a need for a mechanistic approach of the grassed strip effectiveness. Numerical models should be useful to develop site-specific and dynamic tools which permit to test various implementation or management scenarios. Besides, specific studies on pesticide fate into the soil should allow a quantification of subsurface transfers and an identification of the situations of concern / Les bandes enherbées, en agissant comme des zones tampons, représentent un moyen de lutte contre les transferts de produits phytosanitaires vers les eaux de surface. Ce type de dispositif a fait l'objet de nombreux travaux dans les dernières décennies. Leur efficacité a été montrée dans des situations variées mais on observe une grande variabilité des résultats, qui reste mal expliquée. Les processus responsables de la rétention des phytosanitaires ont été identifiés : il s'agit de l'infiltration, de la sédimentation et de l'adsorption concernant surtout les molécules à fort coefficient de partage. Mais il n'existe toujours pas de modèle de fonctionnement qui permette d'interpréter les résultats obtenus. Il ne semble pas exister a fortiori d'outil générique permettant de positionner ou de dimensionner un dispositif enherbé dans un bassin versant. Enfin, peu d'auteurs se sont interrogés sur les limites éventuelles de ce type d'aménagement. Dans un souci croissant d'efficacité, nous souhaitons améliorer la compréhension des facteurs et processus déterminant le fonctionnement d'une bande enherbée. L'objectif est à terme de développer un outil quantitatif de dimensionnement. Nous souhaitons également évaluer le devenir des produits infiltrés dans la bande. L'objectif de cette présentation est de présenter la phase bibliographique de ce travail. Dans un premier temps, on illustre sur l'exemple de l'infiltration (qui est le processus majoritaire), la multiplicité des facteurs pouvant affecter l'efficacité d'un dispositif enherbé. Cet exemple nous permet ensuite de déduire des implications en terme d'efficacité et d'implantation. Enfin, on aborde le cas particulier des transferts en subsurface, ceux-ci pouvant affecter l'efficacité globale du dispositif
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