Paleofloods and historical floods of the Ardèche river, France

Better understanding of flood occurrences and long-term, floodplain planning, and flood risk assessment is achieved by integration of gauged, historical, and paleoflood data. The Ardèche River is ideal for this historical flood-paleoflood study because its historical flood levels record dates back as early as A.D. 587 and useful data date back to A.D. 1522, its systematic gauging record is over 100 years long, and the geologic and geomorphic settings are optimal for paleoflood studies. Three sites provide three different thresholds for flood stages and SWD accumulation. According to our one-dimensional (1-D) step-backwater calculations these three thresholds are 5200-5700 m3/s, 4900-5400 m3/s, and 3600-4000 m3/s recording 6, 9, and 19 large Holocene floods, respectively. Dating the deposits enabled a correlation with the historical record. These paleoflood studies indicate that there are long gaps in flood occurrences on the Ardèche River; the floods are not randomly distributed in time but are clustered. They also indicate that the recent nineteenth century floods were the largest at the millennial timescale. / L`intégration de données hydrométriques sur la période historique et géologique permet d`améliorer l`estimation du risque d`inondation habituellement réalisée à partir des données de la période récente. Le bassin de l`Ardèche est tout à fait approprié pour ce type d`étude, du fait de la disponibilité de données systématiques tout au long du XXe siècle, de données historiques depuis 1522 et du choix de trois sites propices à une analyse des dépôts laissés par les crues, sur lesquels ont été recensés respectivement 6, 9 et 19 crues depuis la fin de l`Holocène. Une analyse hydraulique a permis de relier l`existence de ces dépôts de crue au dépassement de seuils de débit, respectivement de 5200-5700 m3/s, 4900-5400 m3/s et 3600-4000 m3/s. La datation des dépôts de crue a montré une bonne cohérence avec les dates connues de crue sur la période historique. Elle a montré par ailleurs que l`occurrence des crues n`était pas régulièrement répartie sur une plus large échelle de temps d`environ 2000 ans, mais présentait des phases calmes et des phases actives, avec notamment des crues fortes tout au long du XIXe siècle.