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L’eau, vecteur d’agents pathogènes : cas du Phytophthora de l’Aulne.

Avec l’air, le sol, le matériel végétal, la faune et l’activité humaine, l’eau est un vecteur potentiel d’agents pathogènes. Grâce aux zoospores, propagules infectieuses motiles dans l’eau, les parasites du genre Phytophthora sont particulièrement concernés par ce mode de dissémination dans les milieux anthropisés (irrigation en pépinières) et dans les milieux naturels. Le dépérissement des aulnaies en ripisylve dû à Phytophthora alni est un bon modèle d’étude du rôle de l’eau de rivière dans l’épidémiologie de la maladie. Nous avons mené une enquête épidémiologique en 2004 qui a révélé que 17 % des aulnes sont malades le long de la Meuse, la Moselle, la Sarre et leurs affluents. Près de 80 % des sites prospectés répartis sur 35 cours d’eau sont infectés. Les principaux facteurs de risque associés à la maladie sont la vitesse du courant et la température de l’eau. Les rivières à eaux calmes et tempérées de plateaux calcaires et de plaines présentent des taux de dépérissement d’aulnes plus importants que les rivières à eaux vives et fraîches de moyenne montagne, de piémont et côtes calcaires.

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