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Gestion préventive des risques naturels : Evaluation de l’efficacité de l’information

/ La gestion préventive des risques naturels repose à la fois sur des mesures structurelles (ouvrages de protection) et non-structurelles telles que, notamment la réglementation de l’occupation du sol via les PPR (Plans de Prévention des Risques) et l’information préventive via des documents tels que les DICRIM (Documents d’Information Communal sur les Risques majeurs). L’analyse du risque est technique alors que l’évaluation du risque se réfère à l’acceptation de seuils de risque par les décideurs, la population. L’analyse du risque combine des informations et expertises issues de sources plus ou moins fiables (données historiques, analyses expertes, simulations…) pour produire, par exemple, des cartes de zonage des PPR où les imperfections sur les données d’entrée conditionnent évidemment les résultats. Entre production, transfert et capitalisation de l’information, comment peut-on évaluer la qualité de l’information et tracer sa propagation dans les processus d’expertise et de décision ? L’existence de documents de prévention et d’information, réglementaires ou pas, ne suffit pas toujours à réduire le risque : des catastrophes récentes ont montré que les comportements réels des personnes prennent insuffisamment en compte les informations existantes. Comprendre les flux d’information, les modes de transmission et d’appropriation de cette information en s’intéressant aux différents (publics, techniciens, élus, gestionnaires et citoyens) est essentiel : comment peut-on analyser et améliorer l’efficacité de l’information produite ? Dans le contexte de risques naturels (crues torrentielles), les travaux visent à 1) qualifier, améliorer la traçabilité des informations de la source aux décisions de gestion et 2) à proposer une méthodologie d’évaluation, amélioration de l’efficacité de l’information. Deux démarches pluridisciplinaires complémentaires associent des approches issues des sciences de l’ingénierie, de l’informatique mais aussi des sciences humaines et sociales sur la base de cas réels choisis dans les régions PACA et Rhône-Alpes : •Le premier développement concerne la capitalisation de l’information. En se basant sur les méthodes issues de l’ingénierie logicielle, il propose, via le langage UML (Unified Modelling Language), des modélisations conceptuelles des processus d’informations utilisées dans l’expertise des risques naturels en intégrant l’imperfection des données. •La seconde approche analyse les flux d’information complexe (traitement de l’information, cognition, communication…) et propose une méthodologie d’évaluation de l’efficacité associant des approches indirectes basée à la fois sur les sciences cognitives et les méthodes de la sûreté de fonctionnement appliquée aux flux d’information.

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