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Zones humides & assainissement

Lamouille-Hébert M. / Huchon L. - RAPPORT - 2015

Les zones humides naturelles ont un vrai pouvoir épuratoire (auto-épuratoire) vis-à-vis des composés polluants contenus dans les eaux usées domestiques ou pluviales : comme le phosphore et l’azote par exemple. Cependant, il faut rester vigilant quant à leurs capacités (qui ne sont pas infinies, plutôt modestes) de stockage et d’élimination des polluants évoqués. Les zones humides naturelles sont généralement gérées dans un objectif fonctionnel (rétention de l'eau par exemple), paysager ou de biodiversité et non pas d’épuration. Les rejets anthropiques doivent être évités dans ces milieux remarquables et d'intérêts.
Une technologie efficace, s’inspirant du rôle épuratoire des zones humides naturelles, s’est développée : la zone de rejet végétalisée (ZRV). Elle  permet  aux  collectivités et aux particuliers de mieux traiter les eaux usées domestiques et pluviales en mobilisant des surfaces raisonnables.

Les ZRV nécessitent un entretien. En effet, les zones de rejets végétalisées : sont dimensionnées  en  fonction  de  la  quantité  d’effluents qu’elles  reçoivent  (nombre d’équivalents habitants) ; sont  constituées  de substrats et d’espèces végétales sélectionnés en  fonction  de  la  nature des polluants à traiter ; sont  entretenues  pour  pérenniser leursfonctionspremières : l’épuration et la  modulation des débits.
Ces milieux artificiels doivent être contrôlés (suivi de qualité des eaux rejetées dans le milieu naturelrécepteur) et leurs rendements mesurés. Ce sont des aménagements confinés dont les impacts sur les écosystèmes peuvent être suivis, évalués et corrigés.

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