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DECOMPOSITION DES CRUES APRES INCENDIE DE FORET SUR LE BASSIN VERSANT DU RIMBAUD : ESTIMATION DE LA PART DU RUISSELLEMENT SUR LES VERSANTS

LAVABRE J. / MARTIN C. - ARTICLE DE PERIODIQUE - 1997
Les recherches sur l'hydrologie, l'hydrochimie et les phénomènes d'érosion mécanique menées dans le bassin versant du Rimbaud (1,46 km2) après l'incendie de forêt d'août 1990, ont permis la mise au point d'une méthode de décomposition des hydrogrammes entre les eaux fournies par le ruissellement sur les versants et les eaux ayant effectué un trajet souterrain. La décomposition utilise comme traceur le sodium ou les ions chlorures, deux éléments dont les concentrations mesurées dans la pluie ne subissent pas de modification au contact du sol après la destruction du couvert végétal. Les essais conduits avec l'oxygène 18 n'ont pas été concluants. Deux crues, les plus représentatives du comportement implusionnel du ruisseau du Rimbaud après l'incendie, ont été décomposées. L'une s'est produite en début d'année hydrologique (27/09/1992 - P : 72,0 mm), l'autre à la fin des pluies d'automne (9/12/199- - 0 - P : 87,7 mm). Ces deux épisodes diffèrent très nettement par l'abondanc- e des écoulements générés par les précipitations (coefficient d'écoulement total : 18,6 % en septembre 1992 ; 87,5 en décembre 1990). Mais elles se ressemblent par les débits maxima (7,7 et 7,8 m3/s) et par l'importances des eaux fournies par le ruissellement sur les versants pendant la crue elle-même. Cette source d'alimentation représente 89 % du débit de pointe et 76 % du volume d'eau écoulé pendant la crue du 27 septembre 1992 ; 89 % du débit de pointe et 47 % du volume d'eau écoulé pendant la crue du 9 septembre 1990.

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