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Contamination des eaux pluviales par les micropolluants : avancées du projet INOGEV

Gasperi J. / Sébastian C. / Ruban V. / et al. - ARTICLE DE PERIODIQUE - 2017

Cet article synthétise les résultats du projet INOGEV sur les concentrations de micropolluants organiques et métalliques dans les eaux pluviales strictes. Ce projet a permis non seulement d’étudier certains polluants jusqu’alors faiblement documentés dans la littérature, mais également d’établir les ordres de grandeur des concentrations totales, dissoutes et particulaires dans les eaux pluviales. Excepté pour quelques micropolluants pour lesquels le trafic automobile est une source importante de contamination (certains métaux, hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP) et les polybromodiphényléthers (PBDE), aucune différence significative n’a été observée entre les trois bassins versants étudiés, la variabilité interévénementielle des concentrations sur un même site étant du même ordre de grandeur que la variabilité intersite. De manière générale, la distribution des polluants entre phases dissoute et particulaire dépend des propriétés physicochimiques des molécules. Les métaux sont préférentiellement associés aux particules : > 50 % pour As, Cd, Mo, Ni, V, Cu et Zn, et > 80 % pour Co, Cr, Pb et Ti. Pour les composés organiques, cette répartition dépend fortement du coefficient octanol- eau (Kow). Au regard des processus de production et de transfert sur les surfaces urbaines, les résultats indiquent pour un large panel de molécules que les apports atmosphériques ne contribuent que minoritairement à la pollution observée aux exutoires, leur contribution n’excédant généralement pas 30 %. Démontré pour les métaux et les HAP à travers des études antérieures, ce résultat est innovant pour les autres molécules étudiées et vient confirmer une production locale importante. (Résumé d'éditeur).

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