Préfectures, associations de défense de l’environnement et fédérations de pêche s’accordent pour tirer la sonnette d’alarme. Avec plus de quarante jours sans pluie (ou très peu !), l’état de sécheresse des eaux et rivières de la région augmente. Certains alertent également sur la pollution chronique des rivières. Décryptage d’une situation en passe de devenir dramatique.

5 nouvelles stations de Grande Mulette (Pseudunio auricularius) ont récemment été découvertes sur la Creuse. Pour le moment, seul des individus juvéniles ont été observés. C'est une lueur d'espoir pour cette espèce en danger critique d'extinction, et dont les effectifs vieillissant sont en baisse croissante sur la grande majorité des stations connues en France.

Depuis plus de 25 ans, la Fédération de Pêche du Morbihan (FDAAPPMA 56) mène, en partenariat avec différentes structures, des suivis uniques en France sur le saumon atlantique (Salmo salar). Découvrez l'épisode 1 de cette mini-série sur la connaissance scientifique du Saumon Atlantique ! La suite cet été !

L’accroissement des invasions biologiques prend de plus en plus de place au sein des changements globaux en cours, les travaux de cette thèse (Bélouard, 2018) ont consisté à étudier les possibilités de coexistence entre des espèces natives et une espèce exotique envahissante. Le cas étudié est celui de la coexistence entre les amphibiens natifs et l’Écrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii), espèce exotique envahissante, dans des réseaux de mares bocagères du PNR de Brière. Les travaux ont été réalisés sur la base d’observations de terrain, permettant de prendre en compte la complexité et la variabilité du milieu naturel.

Le risque d’extinction d’un grand nombre d’espèces de Martinique a été évalué dans le cadre de la Liste rouge nationale des espèces menacées. C’est le cas de l’ensemble des vertébrés à l’exception des poissons marins : amphibiens, reptiles continentaux et tortues marines, mammifères continentaux et marins, oiseaux et poissons d'eau douce. Plusieurs groupes d’invertébrés ont également été évalués. Au total, 427 espèces indigènes et régulièrement présentes en Martinique ont été confrontées aux critères de la méthodologie de l'UICN, dont près de 4 % ont déjà disparu et 15 % apparaissent menacées. Ce projet a été mené conjointement par l'UMS PatriNat et le Comité français de l’UICN, avec le soutien de la DEAL de Martinique.

L'Office français de la biodiversité (OFB) offre un accès libre aux dernières parutions des revues Faune sauvage et Espaces naturels en cette période de confinement. Espaces naturels présente, évalue et discute les expériences terrain réalisées par les professionnels de la nature. Elle s'adresse aux acteurs et relais de la gestion des patrimoines naturels et culturels, et plus largement à un public sensibilisé aux problématiques de préservation de la biodiversité. Faune sauvage est une revue de vulgarisation des résultats de travaux d’études et de recherche appliqués au suivi, à la connaissance et à la gestion de la faune sauvage et de ses habitats acquis par ses équipes de terrain. Elle propose également des analyses juridiques sur la réglementation environnementale.

Une mission de terrain visant à retrouver les espèces de bivalves dulçaquicoles de Guyane française exhumées des collections a eu lieu en novembre 2019. Sur les indications de personnes vivant à Saül, une population d’une cinquantaine d’Anodontes crépues a pu être retrouvée dans la crique Limonade. Les individus vivent enfoncés dans le substrat meuble avec seulement les siphons apparents, sur quelques centaines de mètres de cours d'eau. La recherche des bivalves d'eau douce de Guyane française fait l'objet d'un soutien financier de l'INPN, de la DEAL Guyane et de l'Office de l'eau de la Guyane.

Le confinement a débuté juste après l’ouverture de la truite. Au moins pouvait-on penser que goujons et truitelles profiteraient de l’aubaine pour croitre et se multiplier en toute tranquillité. Que nenni ! Car ce n’est pas du pêcheur que la truite a le plus à craindre : c’est du pollueur. "Certains profitent de la situation pour se débarrasser de matières polluantes ce qui les encombre. Dans le monde agricole certains exploitants ne respectent pas les règles de distance des cours d’eau ou déversent du lisier à forte dose pour gagner du temps."

Depuis le 26 mars 2020, la Sonothèque du Muséum national d'Histoire naturelle met en ligne chaque jour, un son de la nature. La base de données de la Sonothèque met à la disposition d'un large public un ensemble documenté de sons naturels permettant l'identification et le suivi des animaux chanteurs, tels que oiseaux, grenouilles, mammifères, poissons ou insectes. Les enregistrements de la Sonothèque sont documentés, validés par des experts naturalistes, rattachés dans la mesure du possible, à des spécimens ou échantillons conservés dans les collections du MNHN et liés aux fiches des espèces de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN). Environ 18 000 sons appartenant à 1 720 espèces et 1 000 sons d'ambiance composent la Sonothèque.

On la croyait réservée à quelques créatures marines... mais voilà que grenouilles et salamandres laissent aujourd'hui apparaître des atours fluo ! Et si la biofluorescence était finalement beaucoup plus répandue dans la nature qu'on ne le pense ?

Des records de températures sont battus presque chaque année sur la planète. Fonte des glaciers, augmentation du nombre de catastrophes… Depuis maintenant plusieurs décennies, les conséquences des changements climatiques se font sentir. En silence, la biodiversité en paye déjà le prix. De nombreuses espèces sont aujourd’hui en déclin, même si parfois, la vie semble s’adapter : certaines espèces sont capables de décaler leur domaine vital vers les pôles pour y chercher la fraîcheur, d’autres modifient leurs habitudes, et certaines deviennent même… plus petites ! Serait-ce une stratégie pour moins souffrir de la chaleur ou simplement une conséquence subie du changement climatique ?

Si aucune action de long terme n’est prise pour limiter le réchauffement climatique, les émissions de méthane issues des zones humides menacent de s’intensifier notablement d’ici la fin du siècle. Un processus qui accentuerait encore un peu plus la hausse des températures. C’est en tout cas ce qu’appuie une étude publiée le 10 avril dernier dans la revue Science Advances. De par les rejets de gaz à effet de serre (GES) qu’elle occasionne, l’activité humaine induit un réchauffement global du climat. Les trois gaz les plus notables sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O). Par commodité, on résume souvent le chauffage additionnel du système climatique par le seul effet dû à l’excès de CO2.

A travers une large synthèse bibliographique, la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) a rendu compte des conséquences du changement climatique sur la biodiversité dans les écosystèmes forestiers et littoraux d’Europe et d’Afrique et notamment les impacts sur la biodiversité des forêts tropicales humides, les mangroves et les récifs coralliens d'Afrique. Cet rapport montre notamment que le changement climatique impacte déjà très significativement la biodiversité de ces continents et devrait avoir des effets considérables dans les années à venir.

L’association Des Espèces Parmi’Lyon lance un appel à destination des Lyonnais pendant le confinement pour améliorer la connaissance du patrimoine naturel dans la ville. Le collectif a déjà recensé plus de 1600 espèces à Lyon allant du chevreuil au martin-pêcheur en passant par la fouine ou l’escargot de Bourgogne, l'objectif final étant de créer un Atlas de la biodiversité à Lyon.

France Nature Environnement (FNE) Centre Val-de-Loire organise un webinaire sur les critères d’évaluation des masses d’eau superficielles et souterraines, jeudi 30 avril 2020 à 13h30. Le Webinaire est gratuit et ouvert à tous, il suffit de vous connecter à l’heure de la session pour assister à la formation, participer aux échanges et poser vos questions en direct ! Ce webinaire s’inscrit dans la continuité de celui d’octobre 2019, qui présentait en deux parties les politiques en faveur de la préservation de la ressource en eau, vous le retrouvez sur le compte YouTube de France Nature Environnement Centre-Val de Loire.

Les inscriptions pour rejoindre la démarche « Aire marine éducative » ou « Aire terrestre éducative » pour l'année scolaire 2020/2021 sont ouvertes. Les écoles peuvent déposer leur candidature jusqu'au 27 juin 2020 auprès de l'Office français de la biodiversité (OFB). Compte tenu du contexte sanitaire COVID-19, la coordination nationale étudiera, en fonction de la situation, la possibilité d'étendre la délai de dépôt des candidatures. Les Aires marines et terrestres éducatives permettent à des élèves de cycle 3 (CM1, CM2 et 6^ème) de s’approprier et de gérer de manière participative une portion de littoral, de zone humide, de forêt, de rivière, de parc urbain… avec leur enseignant et un acteur de la sphère de l’éducation à l’environnement.

Face à l’effondrement environnemental croissant, les scientifiques du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) prennent la parole pour alerter. Série audio en 12 épisodes, Pour que nature vive a pour thème central la nature : mieux la connaître pour mieux la préserver. Dans chaque épisode de 30 minutes, une chercheuse ou un chercheur partage ses connaissances et solutions, pour mieux comprendre le vivant et le monde qui nous entoure. Chaque mardi, du 14 avril au 19 mai 2020, écoutez l'épisode de la semaine ! Les six prochains épisodes seront diffusés à l'automne.

La fonction d’ingénieur écologue existe depuis plusieurs dizaines d’années au sein des bureaux d’études en écologie, des entreprises de travaux de génie écologique, des gestionnaires d’espaces naturels ou encore auprès des maîtres d’ouvrage privés et publics, etc. Mais si cette fonction est bien reconnue, plusieurs question se posent encore sur sa nature : confusion avec d’autres titres (environnementaliste), référentiel inexistant, parcours de formation hétérogènes, place de certaines compétences (naturalistes, maîtrise d’œuvre) ne faisant pas consensus… L’UPGE a conduit une dynamique avec les réseaux d’employeurs pour élaborer un référentiel partagé.

Réalisé par l’Office International de l'Eau, avec le soutien financier de l’Office français de la biodiversité, ce recueil regroupe 10 retours d’expériences mobilisant une ou plusieurs MNRE à des échelles variées, détaillés dans une fiche synthétique. Les fiches sont organisées par contexte global de mise en œuvre (contextes agricole, forestier et urbain).

En novembre dernier, le Center for Great Apes en Floride a mis en ligne une vidéo où on y voit une orang-outan se frotter les mains à l’eau savonneuse. Quelques semaines plus tard, le personnel du centre a partagé de nouveau le lien sur Twitter et les internautes ont relayé la vidéo sur leurs propres pages en y apportant leur grain de sel. Ils ont déformé le message et l’histoire a pris une autre tournure : ce serait en observant ses gardiens se laver les mains contre le COVID-19 que l'orang-outan aurait pris le pli de le faire. En mi-mars, National Geographic a publié une alerte similaire pour mettre en lumière les fausses informations sur le retour de la vie sauvage pendant la pandémie du coronavirus. Certains leur ont reproché leurs efforts à déconstruire les mythes. National Geographic s'est donc tourné vers des chercheurs qui ont en grande partie confirmé les répercussions négatives de ces fake news sur les efforts de conservation sur le long terme.

Le Honduras inscrit le Sistema de Humedal Laguna de Alvarado comme 11ème zone humide d’importance nationale (n° 2418 sur la Liste des zones humides d’importance internationale). La laguna de Alvarado est un système lagunaire et estuarien, couvrant 13 846 ha, situé dans la zone urbaine de la ville de Puerto Cortés sur la côte nord. Le site joue un rôle fondamental dans la connectivité entre les espèces et dans le maintien du cycle hydrologique des 13 bassins versants et micro-bassins qui produisent de l’eau dans le pays. Il fournit abri et habitat à diverses espèces de poissons menacées telles que le mérou rayé (Epinephelus striatus), classé En danger critique d’extinction, et deux espèces classées Vulnérables, un gobie (Coryphopterus hyalinus) et le mérou géant (Epinephelus itajara).

Cet article, réalisé par Quentin Ducreux, présente un outil visant à préserver et restaurer nos rivières françaises : le Label « Site Rivières Sauvages », et plus précisément son application sur la Valserine, première rivière labellisée en France en 2014. Seront abordés, tout le long de cet article, les rôles des différents acteurs autour de ce Label et des actions qui seront mises en place au cours du nouveau « Contrat de Rivière Sauvage ».

Une équipe de chercheurs du CNRS et de l’Institut royal belge de sciences naturelles ont passé au crible 1 062 aires marines protégées (AMP) recensées en Méditerranée. Conclusion : celles-ci couvrent 6,01 % de la surface maritime, loin de l’objectif de 10 % des zones marines et côtières en AMP pour 2020 retenu en 2010 par la Convention sur la diversité biologique (objectifs d’Aïchi). Ainsi, seule une infime partie de la mer Méditerranée bénéficie d’une véritable protection et 95% des zones maritimes protégées n’imposent en réalité aucune réglementation supplémentaire.

Les Conservatoires d’espaces naturels (CEN) des Hauts-de-France ont demandé l'aide de l'UMS PatriNat pour développer des outils de définition des points-chauds de biodiversité afin de servir de support à leur future stratégie patrimoniale. Ce travail, réalisé à partir des données de biodiversité collectés sur leur territoire, a pu être possible grâce à la forte mobilisation de grands jeux de données provenant du Groupe ornithologique et naturaliste du Nord-Pas-de-Calais (GON) et de Picardie Nature (PICNAT) associés à l'ensemble des données de l'INPN en Hauts-de-France. À partir de ces analyses, un diagnostic de la distribution des aires protégées existantes par rapport aux points-chauds a été réalisé. D’autres critères de faisabilité, socio-economiques ou pratiques pourront être pris en considération pour finaliser cette stratégie patrimoniale et déterminer une stratégie d’intervention.

EPIDOR a publié le "Bilan et stratégie pour la politique de gestiondes poissons migrateurs du bassin de la Dordogne". Le présent document fournit un diagnostic qui se veut complet et synthétique sur la situation des poissons migrateurs du bassin de la Dordogne et vise à faciliter la déclinaison opérationnelle des mesures du plan de gestion régional à l’échelle locale. Ce document pourra également fournir au COGEPOMI Garonne-Dordogne-Charente-Seudre-Leyre les éléments nécessaires à l’évaluation et la révision de la partie «Dordogne» du PLAGEPOMI prévue en 2021.

Dans la nuit 9 avril 2020, la rupture d’une digue d’un bassin de décantation de la sucrerie Tereos à Escaudœuvres a entraîné le déversement d’environ 100 000 m³ d’eau de lavage de betteraves très riche en matière organique sur la commune de Thun-Saint-Martin. En se déversant dans le milieu naturel, ces eaux de lavage ont rapidement saturé le milieu aquatique, plusieurs cours d’eau ont été touchés notamment « la Raperie », « l’Erclin » puis « l’Escaut ». La vague d’eau contaminée a par ailleurs remonté tous les ruisseaux situés en amont du bassin de décantation sur plusieurs centaines de mètres. Des mortalités piscicoles ont été constatées sur les différents cours d’eau jusqu’à la commune de Paillencourt.

Près de Fougères, le ruisseau le Thouru à Romagné a été victime d'une pollution suite à un épandage d'effluent agricole et une enquête a été ouverte. La pollution, sur un linéaire d’environ 1000 mètres, a entraîné une mortalité piscicole importante (truites notamment). Sylvie Detoc, directrice régionale de l’Office français de la biodiversité, chiffre cette mortalité à « des dizaines de truites » dans « un cours d’eau en bon état ».

L’Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA) d’Aix-les-Bains a été avertie, par un pêcheur riverain de la Deysse, qu’une pollution de ce cours d’eau avait mis à mal la faune aquatique entre Albens et le lac du Bourget. Une pollution a tué une centaine de truites, goujons, chevesnes et barbots. Le Sierroz a aussi été impacté. Joaquim Torrès, président de l’AAPPMA a dénoncé « l’aspect criminel et inconscient de cet acte ». Une enquête de gendarmerie va être ouverte pour déterminer l’origine de la pollution.

C'est l’article L 415-3 du code de l’environnement qui le stipule, la destruction, l’altération ou la dégradation d’habitats d’espèces protégées constituent un délit passible d’une peine maximale de trois ans de prison et 150 000 € d’amende. En ce début de printemps, époque favorable aux travaux dans la nature, le service départemental de Haute-Saône de l’Office français de la biodiversité (OFB) tient à faire une piqûre de rappel : l’entretien des jardins, espaces verts ou espaces naturels par les particuliers ou par les professionnels « doit respecter la réglementation en vigueur ». Et attention, les sanctions en cas de non-respect peuvent être lourdes.

Tous les trois ans, la conférence des Parties (CoP CITES) décide des espèces qui entrent ou sortent des mesures de régulation et/ou d’interdiction de leur commerce international. Ces changements d’inscription aux annexes du règlement CITES doivent être portés au règlement européen (CE n° 338/97) qui met en œuvre, dans les 27 États Membres, cette régulation dans le contexte du marché unique. Cela concerne 10 espèces fin 2019 et 20 fin août 2020 : la Grue couronnée (Balearica pavonina) a été transférée à l’Annexe A (I), le Faisan vénéré (Syrnaticus reevesii), le Gecko tokay (Gekko gecko), le Requin Mako (Isurus oxyrinchus), le Petit Requin Taupe (Isurus paucus), et les Raies Glaucostegus (6 espèces) ont été inscrits en Annexe B (II). Les Holothuries à mamelles (Holothuria fucogilva, H. whitmaei, H. nobilis) et le genre d’arbres Cedrela (17 espèces) seront inscrits à l’Annexe B (II) en août 2020 (différé de 12 mois).

La DREAL Occitanie a établi une synthèse des jurisprudences françaises portant sur les dérogations aux espèces protégées pour des projets d’aménagements et d’infrastructures. Cette synthèse des jugements rendus et leur analyse a été faite par Morgane Massol, stagiaire avocate à la DREAL Occitanie. L’objet du stage portait plus spécifiquement sur l’examen des conditions de l’article L411-2 du code de l’environnement, notamment les raisons impératives d’intérêt public majeur. Les résultats de ce stage et l’ensemble des jurisprudences compilées sont mises à disposition de l’ensemble des acteurs concernés par cette procédure.

Un braconnier qui pêchait illégalement dans le bassin de Thau (Hérault) en scooter des mers a été interpellé par les gendarmes le week-end dernier. Il venait de sortir 58 daurades (près de 30 kilos) et six mulets (près de 4 kilos). Tout son matériel de pêche et la marchandise ont été saisis. Compte tenu des conditions sanitaires, les poissons ont été détruits. Le quadragénaire comparaîtra devant la justice le 17 juin prochain.

L’émission radio « C’est pas du vent » sur RFi a réalisé une émission sur les mangroves ! « Les mangroves, ces forêts entre mer et rivières sont des écosystèmes fabuleux. Elles sont les pouponnières des poissons, elles protègent les côtes de l’érosion et des catastrophes naturelles, elles stockent plus de carbone que les forêts tropicales et elles sont un attrait touristique. Malheureusement, les mangroves font partie des écosystèmes les plus menacés par la croissance démographique en zone côtière qui entraîne leur surexploitation. Le Mexique, le Bénin et le Costa Rica travaillent sur des sites pilotes de restauration. une coopération Sud-Sud qui pourra bientôt servir à tout le monde ! »