La route départementale 153, entre Petit-Appeville et Pourville-sur-Mer, est fermée à la circulation toutes les nuits, jusqu'au 15 avril 2020. Le but : sauver les amphibiens.

En 2020, il n’y aura pas de sauvetage des amphibiens au bas du village de Vesancy, sur une portion de la route départementale traversée, durant 6 semaines, par des milliers d'amphibiens qui migrent vers les plans d’eau. La Ligue pour la protection des oiseaux Auvergne-Rhône-Alpes et sa délégation de l’Ain annoncent que, faute de renouvellement des soutiens financiers, la mise en place de ce dispositif de sauvetage n’aura pas lieu. Les financements étaient accordés dans le cadre d’une fiche action du contrat corridor Vesancy-Versoix jusqu’en 2019 mais cette dernière n'a pas été renouvelée.

Préserver la faune et la flore locale, c'est le fer de lance de l'association Atena 78. Chaque année, des milliers d'amphibiens sont sauvés des roues des automobilistes, à Gambais, grâce à la mise en place d'un batracodrome éphémère, pour empêcher que les animaux ne finissent écrasés sur la route départementale qui sépare la forêt de l'étang. « On est passé de 500 batraciens sauvés la première année à 2 500 l'an dernier », indique fièrement Nicole Meyer, une bénévole. L'action portant ses fruits, Atena 78 a décidé de réitérer l'initiative, avant la période de reproduction, prévue en février et mars.

Alertée par des habitants, la mairie a constaté qu’une portion de petite route, rue Chaverny à Saint-Solen, était très empruntée par les amphibiens pendant la période de reproduction, s’étalant de mi-décembre à début mars. Les déplacements d’amphibiens s’effectuant la nuit, le peu de voitures passant par là provoquait une véritable hécatombe. "Pour parer rapidement à cette situation, nous avons installé un panneau à chaque entrée de la rue pour dissuader les gens de passer par là la nuit durant cette période, explique Thierry Nicolas, adjoint au cadre de vie et mobilité. Un courrier expliquant notre démarche a été déposé dans les boîtes aux lettres des riverains. Cette route est peu utilisée puisque d’autres accès sont possibles par le centre bourg."

Alexandre Boissinot, conservateur de la réserve naturelle régionale du bocage des antonins pour Deux-Sèvres Nature Environnement était l'invité de France Bleu le vendredi 31 janvier 2020. Sujet du podcast : les mares. Ce sont des milieux associés aux pratiques agricoles, l'importance se situe à différents niveaux : abreuvoir pour les animaux, des milieux importants pour la bio diversité, des habitats très précieux dans notre paysage. Mais le constat est négatif : disparition de 40 % des mares en 50 ans au niveau local, plus de 90% des mares au niveau national. Des solutions existent : la création de mare, conserver et entretenir les mares existantes, etc.

Dans le cadre de la Liste rouge nationale, les résultats de l'évaluation de 345 espèces de poissons d'eau douce de Guyane ont été publiés en juin 2017. 45 espèces sont menacées de disparition et 27 autres sont quasi menacées. Ces travaux ont été menés conjointement par le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) et le Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en partenariat avec l'association Kwata, la Fondation Biotope, Ocean Science & Logistic (OSL), le Groupe d’étude et de protection des oiseaux en Guyane (Gepog) et Hydreco Guyane. Ce rapport compile l'ensemble des résultats détaillés, dont des fiches par espèce avec des éléments de taxonomie, les évaluations précises et leur justification selon la méthodologie de l'UICN, ainsi que les principales données quantitatives et qualitatives sur les populations concernées, leurs principaux habitats et les menaces les plus importantes.

Les Odonates comptent parmi les insectes qui suscitent le plus d’intérêt de la part des naturalistes de terrain. En Champagne-Ardenne, Lorraine et Alsace, les efforts pour compiler la connaissance odonatologique se sont enclenchés depuis déjà plusieurs décennies. Menés parallèlement, ils ont déjà permis de dresser des bilans régionaux conséquents. En imposant une nouvelle région Grand Est qui couvre plus de un dixième du territoire métropolitain, la réforme territoriale de 2015 a bouleversé l'échelle de travail des réseaux naturalistes. Un rapprochement des compétences s'est rapidement enclenché entre les associations naturalistes qui oeuvraient à l'échelle de ces anciennes régions. Afin de favoriser cette coordination, il est important de produire rapidement des synthèses à cette nouvelle échelle.

Coordonné en France par la LPO pour le compte de Wetlands International au niveau international, ce comptage, démarré en 1967 pour les anatidés et les foulques puis étendu à un plus grand nombre d’espèces, permet chaque année d’évaluer de façon participative l’état et la progression des populations d’oiseaux d’eau sur les cinq continents. Les résultats 2019 du comptage annuel est désormais disponible ! Un total de 2 704 291 oiseaux d’eau a été recensé lors de cette dernière édition en France métropolitaine. Sur le long-terme (1967-2019), le nombre d’oiseaux d’eau dénombrés sur le territoire français présente une tendance globalement positive (pour 68% des espèces, stable pour 13%), qui semble pourtant se ralentir.

Vous habitez sur le secteur de la Druance, près de Condé-en-Normandie ? Le CPIE des collines normandes recherche des observateurs de loutres afin de mieux connaître ce mammifère.

La 14e édition de la Fête de la Nature, du 20 au 24 mai, sera un temps fort de mobilisation des acteurs engagés pour la biodiversité en prémices au Congrès mondial de la nature de l’UICN qui se tiendra du 11 au 19 juin à Marseille. Cette année, le thème sera “Prenons-en de la graine” et les inscriptions sur fetedelanature.com sont ouvertes ! Vous pouvez dès à présent proposer votre manifestation et rejoindre les 1 400 organisateurs de l’événement pour célébrer le vivant et permettre à tous les citoyens de vivre une expérience au contact de la nature.

Le nouveau barrage de l’ex-usine Saint-Michel et la passe à poissons sont en eau depuis le mardi 18 février 2020.

Cette thèse avait pour objectif de développer une approche d’évaluation pour identifier la demande en termes de services écosystémiques (SEs) sur les complexes lagunaires afin de contribuer à des décisions publiques cohérentes, intégrées et acceptées. Il en ressort un fort consensus relatif à l’intérêt pour les services de régulation et de maintenance. Les politiques publiques devraient davantage utiliser le concept des SEs dans les processus de prise de décision relatifs aux problèmes environnementaux.

Entamé en 2016, le projet de restructuration des cours d’eau du bassin de l’Yèvre connaît actuellement son épilogue. « Le projet sera achevé cette année, présente Jérémy Jolivet, chargé de mission au Syndicat intercommunal de la vallée de l'Yèvre (SIVY). Il a coûté un peu plus de trois millions d’euros, financés par les collectivités, le SIVY et l’agence Loire-Bretagne. Majoritairement, il s’agissait de reconstitution des milieux aquatiques, ce qui impacte tant qualitativement que quantitativement les cours d’eau. »

En ouvrant les vannes d’écluses découpant le Manzanares — le fleuve qui traverse Madrid — une association a permis la création d’un couloir écologique au cœur de la ville. Résultat, quatre ans plus tard ? « C’est un plaisir de venir s’y promener. Et de voir tant d’oiseaux ! »

À Loulans-Verchamp, en Haute-Saône, les travaux ont débuté pour que la Linotte et la Quenoche, deux cours d'eau, retrouvent leur confluence. Leurs trajectoires avaient été déviées il y a plus de 480 ans. L'objectif est donc de revaloriser le cours d'eau mais aussi de permettre à la biodiversité de renaître.

A l’occasion de la journée mondiale des zones humides du 2 février 2020, le Comité français de l’UICN présente 21 exemples d’expériences de protection, restauration et gestion durable d’écosystèmes en France permettant de réduire les risques naturels liés à l’eau, comme les inondations ou les sécheresses.

Publié aujourd'hui dans la revue BioScience, le plan de relance d'urgence appelle le monde à prendre des mesures urgentes pour lutter contre les menaces qui ont conduit à l'effondrement de 83% des populations d'espèces d'eau douce et à la perte de 30% des écosystèmes d'eau douce depuis 1970 - des écosystèmes qui nous fournissent l'eau, la nourriture, les moyens de subsistance et la protection contre les inondations, les sécheresses et les tempêtes. Développé par une équipe mondiale de scientifiques du WWF, de l'UICN, de Conservation International, de l'Université de Cardiff, etc il s'agit du premier plan complet pour protéger et restaurer les habitats d'eau douce, qui abritent plus d'espèces par kilomètre carré que la terre ou les océans - et perdent cette extraordinaire biodiversité deux ou trois fois plus vite.

De la réserve intégrale à la nature ordinaire. Les figures changeantes de la protection de la nature (XIXe–XXIe siècle) est un colloque qui aura lieu les 24 et 25 mars 2020 par l'association pour l’Histoire de la Protection de la nature et de l’Environnement et le comité d’Histoire du MTES. Quelle(s) nature(s) devons-nous ou pouvons-nous protéger ? Quel «pacte de non-agression» pouvons-nous établir avec la nature ? Quels partenariats les différentes composantes de la société devraient-elles nouer pour agir de concert à sa protection ? Inscrivez vous !

Arrêté du 29 janvier 2020 modifiant l'arrêté du 18 décembre 2013 fixant les obligations applicables aux pêcheurs professionnels en eau douce relatives à la tenue du carnet de pêche et à la déclaration des captures d'anguilles européennes (Anguilla anguilla)

Dans la nuit du 8 au 9 février, les inspecteurs de l’environnement de l’OFB ont interpellé deux braconniers dans une hutte située en baie de Somme, au cœur du Parc Naturel Marin des Estuaires Picards et de la Mer d’Opale. Ces derniers chassaient le gibier d’eau et plus particulièrement les oies cendrées en période de fermeture de ces espèces (prévue par la Directive européenne sur les oiseaux). Ils profitaient ainsi de la migration des oiseaux vers les sites de reproduction pour tenter de les abattre. Ils encourent jusqu'à 60 000 euros d'amende et 4 ans d'emprisonnement.

Les associations Mardiéval et France Nature Environnement Centre-Val de Loire s’apprêtent à déposer un référé suspension devant le tribunal administratif d’Orléans, contre l’arrêté préfectoral du 5 octobre 2016 autorisant le Département du Loiret à réaliser des travaux pour la déviation de la RD 921 entre Jargeau et Saint-Denis-de-l'Hôtel. Selon ces associations, opposées à ce projet, le conseil départemental n'aurait pas pris en compte la préservation des zones humides présentes en nombre sur le tracé. Le Département du Loiret rejette ces accusations.

Il y a encore quelques jours, les amphibiens et insectes avaient une belle mare et un petit bosquet comprenant un saule d’environ 300 ans à Ferrières-en-Bray. Nous sommes sur l’axe de la future déviation de Ferrières et Gournay, entre la D21A (route de Saint-Quentin-des-Prés) et la D145 (route de Songeons). Ici, c’était des herbages mais aujourd’hui, les travaux avancent. Dans le cadre de la modernisation de la ligne SNCF Serqueux-Gisors et de la fermeture prochaine des passages à niveau 41 et 42, un nouveau tronçon routier va voir le jour. Et ce nouvel axe de circulation passe justement en lieu et place de cet espace naturel, au grand dam de l’association ferriéroise de défense de l’environnement.

C'est un écosystème particulièrement précieux pour piéger le CO2. Mais elles n'échappent malheureusement pas à l’intensification de l’agriculture, à l’aménagement du territoire qui occasionnent leur assèchement. Un péril écologique qui augmente de 5 % les émissions de Dioxyde de carbone.

A l’échelle mondiale, 35 % des zones humides ont disparu entre 1970 et 2015, un rythme trois fois supérieur à celui des forêts. La France fête le 49e anniversaire de la Convention Ramsar, premier traité international sur la conservation des ressources naturelles, avec l’inscription au réseau mondial d’un 50ème site national. Et sans politique volontariste de reconquête des milieux, en dehors des acquisitions de sites confiées au Conservatoire du littoral il y a quarante-cinq ans.

• l'accompagnement à l'amélioration des performances des exploitations avec la réalisation d'audits technico-économiques ;
• la rémunération des agriculteurs notamment via les MAEC ;
• la valorisation des fourrages issus de prairies humides à l'aide de diagnostics prairiaux, la mise en place de pratiques de pâturage adaptées, etc. ;
• la valorisation des produits agricoles avec la création d'un signe distinctif ou leur promotion au niveau local ;
• l'expérimentation de Paiements pour Services Environnementaux (PSE), de techniques de pâturage, de lutte contre les Espèces Exotiques Envahissantes, etc.

Vous êtes passionné(e) de nature, curieux(se) ou simplement joueur(euse) ? Testez vos connaissances dans notre quiz dédié aux zones humides ! A l'occasion de la Journée mondiale des zones humides (2 février), Humanité et Biodiversité vous fait découvrir durant tout le mois de février les richesses et les rôles de ces milieux naturels pleins de vie.