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Sommaire
Concertation - Sciences participatives
Le vendredi 8 juin, le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), la Fondation pour la nature et l'homme (FNH) et l'Union nationale des centres permanents d'initiatives pour l'environnement (UNCPIE) ont lancé "OPEN", le premier portail web consacré aux sciences participatives au service de la biodiversité. Ce portail recense l'ensemble des observatoires participatifs dédiés à l'observation de la nature et des espèces. Il est accessible à tous les citoyens, qu'ils soient naturalistes débutants ou confirmés. Ils y trouveront l'observatoire correspondant le plus à leur(s) centre(s) d'intérêt en fonction de multiples critères : localisation géographique, espèces observées, thématiques abordées, niveau d'accès demandé, etc.
Pour accéder au portail OPEN : http://www.open-sciences-participatives.org/home/
Connaissance des habitats et espèces
Après un 1er BioBlitz réussi en juillet 2017 à la Station Biologique de Paimpont (université de Rennes 1), l'Université de Rennes a renouvelé l'expérience les 16 et 17 juin sur son campus. L'objectif : réaliser un inventaire de la biodiversité en un « éclair » (24h), encadré par des scientifiques avec la participation du grand public, en dressant la liste des espèces vivantes présentes sur le campus, tous taxa confondus, de la micro à la macro biodiversité, en observant le paysage et enregistrant les paramètres du milieu.
Selon une étude relayée par National Geographic, la présence de cocaïne dans les rivières, jetée dans les toilettes ou contenue dans l'urine des consommateurs, a modifié la morphologie et la physiologie du muscle squelettique de l'anguille, et pourrait entraver la migration reproductive de cette espèce.
Lire le résumé de l'étude : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969718320084
Lire l'actualité dans le National Geographic : https://news.nationalgeographic.com/2018/06/european-eels-on-cocaine-polluted-rivers-science-environment-animals/
Lire l'article sur Slate : http://www.slate.fr/story/163535/la-cocaine-contenue-dans-leau-des-rivieres-intoxique-les-anguilles
Lors de la 3ième conférence internationale IS Rivers, une équipe regroupant l'IRSTEA, EDF, l'Université de Tours et le CNRS a présenté une étude sur les trajectoires à long terme des communautés aquatiques de la Loire moyenne sur une période de plus de 30 ans (1980-2013). Les résultats montrent que sur cette période les changements hydroclimatiques ont entraîné un remplacement graduel des taxons rhéophiles par des taxons plus limnophiles et plus thermo-tolérants, incluant certaines espèces invasives comme la corbicule (Corbicula sp.). Mais globalement la communauté d’invertébrés s’est aussi enrichie de taxons polluo-sensibles, en réponse à l’amélioration de la qualité de l’eau et à la réduction du phosphore…
La grande alose (alosa alosa en latin) est un poisson migrateur, un peu comparable à la sardine ou au maquereau, mais de plus grande taille car il peut atteindre 50 centimètres. Après une expédition scientifique à bord de deux kayaks retraçant le parcours migratoire de la grande alose, plusieurs événements sont organisés à Bordeaux pour sensibiliser au grand danger de disparition de ce poisson. Des conférences, un court-métrage documentaire et une installation artistique sont aussi organisés pour sensibiliser le grand public à la disparition du poisson migrateur autrefois abondant dans la Garonne et la Dordogne. Les kayaks ont remorqué des capteurs sous marins pour évaluer la qualité de l’eau (sa température, le niveau de l’oxygénation etc.), Françoise Daverat, chercheuse en biologie à l’Irstea, prépare une publication scientifique à partir des données récoltées.
La troisième édition d'I.S.Rivers a eu lieu du 4 au 8 juin à l’Université Lyon 2. Le recueil des résumés est disponible. Cette conférence internationale a porté sur les recherches et actions au service des fleuves et grandes rivières, qu'elles soient naturelles ou fortement anthropisées : fonctionnement, évolution, interface et interactions, politiques de gestion ou encore ingénierie. I.S.Rivers vise à faire un état des connaissances et des retours d'expériences pour contribuer à une gestion durable de ces systèmes en intégrant leurs spécificités. Elle s'intéresse aux différentes dimensions, aux différentes visions, des systèmes fluviaux : les dimensions physiques et écologiques et les dimensions humaines (gouvernance, économie et culture).
Afin d’estimer les flux de migrateurs sur les stations de comptage où les poissons ne peuvent être dénombrés de manière exhaustive (couverture du dispositif d’observation inférieure à la largeur/hauteur du cours d’eau, présence d’un bras de contournement ou d’un bief, efficacité du dispositif dépendante du débit ou de la turbidité), le pôle AFB-Inra a développé une approche type boite à outils applicable à des cas de figure très divers en termes de dispositif de comptage (piège, vidéo-comptage, scanner infra-rouge, …) ou d’espèces étudiées.
Le Réseau d'Observation et de Surveillance du Phytoplancton et de l'Hydrologie dans les eaux littorales (REPHY), géré par l'IFREMER a pour objectifs d'observer les espèces phytoplanctoniques des eaux côtières et de recenser les événements comme les efflorescences exceptionnelles ou les proliférations d'espèces toxiques pour la faune marine. Les données de ce réseau sont mises à disposition sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (INPN). la dernière mise à jour concerne plus de 27 800 données d’occurrence de 114 espèces phytoplantoniques en métropole, à Mayotte et à la Réunion collectées entre 2015 et 2016. En prenant en compte les données déjà transmises, ce sont plus de 209 cartes de répartition d’espèces qui ont pu être enrichies grâce au réseau REPHY.
Pour en savoir plus sur le programme REPHY : https://inpn.mnhn.fr/espece/jeudonnees/1938
La recherche française en écologie trophique montre des clivages thématiques et géographiques qui ont motivé la création d'un groupement de recherche dédié GDR GRET, financé par le CNRS et l'Inra. Les auteurs présentent les résultats d'un sondage en 2016 à l'initiative du GRET afin de décrire la communauté française des chercheurs en écologie trophique, de quantifier et caractériser ces clivages et d'identifier les causes. Trois césures principales ont été détectées. La première porte sur le manque d'intégration des micorobiologistes dans les concepts de l'écologie trophique : les microbes ont virtuellement disparu des concepts trophiques. Le second clivage découle du fait que l'écologie trophique reste une recherche de terrain et les questions de recherche sont dépendantes de l'écosystème d'étude. Enfin la recherche en écologie trophique est limitée par les frontières de l'écosystème. Une comparaison de littérature confirme que ces clivages ne sont pas des particularités de la recherche française mais font écho aux faiblesses à l'échelle internationale. En ce sens, des initiatives de communication et mise ne place de réseaux tel que le GRET, peuvent contribuer à lisser ces hétérogénéités à l'échelle nationale, en mettant en lumière le bénifice scientifique à réintégrer les microbes dans les réseaux trophiques, mais également les outils à conduire des programmes trans- et méta-écosystémiques en écologie trophique.
Télécharger l'article au format PDF : https://reader.elsevier.com/reader/sd/5C9CE1E5901CC394947B64ACA524E0D218DF88BC300558CF2E9A085131CF41FDA3C67E39722CDF06C038062D2A9BBADC
Pour en savoir plus sur le GDR GRET : http://gdr-gret.univ-bpclermont.fr/
La Guyane Française abrite près de 400 espèces de poissons d’eau douce, soit cinq fois plus que la France métropolitaine. Inventorier cette biodiversité a toujours été tâche ardue pour les chercheurs qui ont souvent fait appel à des techniques de capture destructives telles que des filets qui blessent les poissons.
SAMARCH est un nouveau projet de 7,8 M€ sur cinq ans (2017 à 2022), cofinancé par le programme Interreg France (Manche) Angleterre. Le projet apportera de nouvelles preuves scientifiques applicables à la gestion du saumon et de la truite de mer (salmonidés) dans les estuaires et les eaux côtières des deux côtés de la Manche.
Pour en savoir plus sur le projet : http://samarch.org/fr/project-information/
Lire la proposition de thèse : réponses migratoires des populations salmonicoles au changement climatique : https://www.dropbox.com/s/55wp61fj0dtmvd0/Post_PhD%20SAMARCH_GB-Fr_V4.docx?dl=0
La survie de la faune aquatique dans un cours d’eau dépend du maintien d’un débit minimum et d’une variabilité adéquate de celui-ci. Une des méthodes couramment utilisée pour définir ces débits écologiques pour les poissons est la méthode des micro-habitats. Cette méthode est basée sur une analyse des résultats de modélisations hydraulique en lien avec les préférences des espèces. Son application nécessite l’utilisation de logiciels spécialisés. L’un des logiciels les plus utilisés en France actuellement (EVHA) n’est toutefois plus à jour techniquement. En conséquence, EDF et IRSTEA ont présenté, lors de la conférence IS Rivers, un nouveau logiciel libre et gratuit, nommé HABBY, qui pourra être utilisé pour estimer les habitats aquatiques.
La phénologie joue un rôle central en écologie et est partie intégrante du cycle de vie des espèces puisqu'elle englobe le calendrier de croissance, de reproduction et de vieillissement des populations. Plusieurs auteurs ont mis en évidence une modification de la phénologie de la migration qu'il s'agisse de la migration anadrome ou catadrome. A partir de données collectées sur les dispositifs de comptage des poissons de France (41 stations), les auteurs ont étudié l'évolution des dates d'arrivées lors de la migration vers l’amont des bassins versants et si cette évolution est en lien avec le changement climatique récent. Les premières analyses montrent un décalage dans les dates de migration.
Arbocentre, CCI Centre, INRA, IRSTEA, Université d'Orléans, ONF, CNPF et Luciole, partenaires du Pôle Dream, ont organisé un groupe de travail autour de l'eau, la biodiversité et la forêt le 20 juin à Orléans. L’objectif était d'échanger, de sensibiliser et de présenter la thématique eau, biodiversité & forêt autour de 3 axes : le rôle de filtre de l’écosystème forestier ; eau, santé des forêts et impact sur la biodiversité ; la forêt face au risque incendie.
Des données de pêche électrique issues de la surveillance hydro-écologique de 11 centrales nucléaires françaises ont été assemblées. Ce jeu de données unique est constitué de 35 chroniques long terme des assemblages de poissons de la plupart des grands fleuves français sur les 20 à 40 dernières années. Les changements communs à ces chroniques en termes d’abondances et de composition d’espèces, ainsi que de différentes métriques de diversité ont été testés en utilisant une méthode de méta-analyse nouvellement développée. Une augmentation des températures de l’eau et une diminution des débits ont tout d’abord été mises en évidence sur les 40 dernières années. Les auteurs ont ensuite pu montrer une forte augmentation des abondances totales (+400%) et de la richesse spécifique (+50%) sur cette même période. Enfin, malgré une absence de tendance significative dans l’équitabilité et dans l’abondance relative des espèces non-natives et des espèces thermophiles, une importante méridionalisation des communautés de poissons de ces grands fleuves a été identifiée sur les quatre dernières décennies.
Continuité écologique
Améliorer la continuité des cours d’eau afin de permettre aux poissons migrateurs d’élargir leur aire de répartition. C'est l'objectif du nouveau programme opérationnel régional FEDER-FSE 2014-2020 de l’Ile-de-France et du Bassin de Seine et de son axe "Diminuer les vulnérabilités du bassin hydrographique interrégional de la Seine aux phénomènes météorologiques et préserver la biodiversité du fleuve".
Catalogue des aides financières de la Trame verte et bleue de Normandie : http://www.are-normandie.fr/wp-content/uploads/2018/03/DRIEE-Ile-de-France-Continuit%C3%A9.pdf
Cet appel à projets dédié aux continuités écologiques cible les travaux visant la préservation, la restauration ou la création de continuités écologiques. Des actions concomitantes de concertation, de sensibilisation voire de formation adaptées au public ciblé sont également attendues pour favoriser l’implication citoyenne. La Région Nouvelle Aquitaine souhaite également pour cet appel à projets 2018 proposer un focus particulier sur la biodiversité nocturne. Les espèces nocturnes se retrouvent dans tous les groupes, oiseaux (chouettes, hiboux), amphibiens, poissons, mais aussi petits mammifères comme les chauves-souris, les hérissons, sans oublier les insectes tels que les papillons de nuit. Certaines de ces espèces sont particulièrement remarquables en Nouvelle Aquitaine et dans ce cadre la Région a une responsabilité importante pour leur préservation : c’est le cas notamment du Vison d’Europe, de l’Ecrevisse à pieds blancs, et du Grand rhinolophe... Le lancement de cet appel à projets a eu lieu en mars et la date de fin de publication le 1er juillet.
Lire et télécharger le règlement : https://les-aides.nouvelle-aquitaine.fr/wp-content/uploads/Reglement-Appel_a_projets_TVB_2018.pdf
Le Centre national de restauration des rivières, animé par l’Agence française pour la biodiversité (AFB), a organisé une journée d’échanges et de visites sur les démarches de restauration de la continuité écologique. Une occasion pour les acteurs impliqués dans la gestion des milieux aquatiques de découvrir des actions multi-enjeux, et souvent reproductibles, réalisées en Italie, au Royaume-Uni, en Finlande et bien sûr en France avec l’exemple de la Mérantaise.
L'Agence française pour la biodiversité (AFB) présente en vidéo son rôle dans la mise en oeuvre de la restauration de la continuité écologique.
Economie - Services écosystémiques
Ce rapport rassemble les contributions du Conseil économique pour le développement durable (CEDD) sur la fiscalité écologique, que celles-ci concernent :
- ses principes économiques ;
- ses domaines d'excellence et les priorités d'action à considérer ;
- les méthodes disponibles pour évaluer les dommages à prendre en compte dans la responsabilisation des pollueurs ;
- l'articulation avec les autres régulations sectorielles, notamment dans les secteurs de l'énergie, de l'agriculture et des transports ;
- les moyens de la concilier avec les contraintes sur le pouvoir d'achat et la compétitivité ;
- et sa gouvernance et les conditions de son acceptabilité.
Comment évaluer le coût social du non-maintien dans un état satisfaisant de la biodiversité et des écosystèmes, notamment dans le contexte du changement climatique ? Comment concevoir les régulations et instruments pour l’éviter ? Cette note dresse un état des lieux sur ces deux questions. Elle met notamment l’accent sur le maintien des services d’auto-régulation, sans lesquels les écosystèmes risquent de ne pouvoir fournir les services que l’on en attend. Elle insiste aussi sur le besoin de cohérence des politiques publiques et de vision intégrée prenant pleinement en compte les comportements et le rôle des acteurs privés.
La France n’est pas parvenue à enrayer le déclin des espèces, qui atteint des proportions alarmantes. Cet enjeu constitue pourtant une opportunité de création d’emplois. Des financements sont à décrocher au niveau européen, de l’Etat, des agences de l’eau, des entreprises, mais également du côté de la Caisse des dépôts. (Article d'Hélène Huteau)
La Région Nouvelle-Aquitaine a lancé depuis 2017 les travaux d'un « GIEC Biodiversité » et un comité scientifique interdisciplinaire – nommé ECOBIOSE – pour anticiper les changements liés à l’érosion de la biodiversité. ECOBIOSE a pour mission de réaliser un état des lieux des connaissances scientifiques sur les interrelations entre état de la biodiversité, fonctionnement des écosystèmes et provision de services économiques et socio-culturels sur le territoire néo-aquitain. Il a présenté avec la région à Bordeaux, le 18 juin, le 1er chapitre du rapport en cours de réalisation par le comité scientifique, axé sur la biodiversité en territoires de plaine et grandes cultures. La synthèse des connaissances sur le rôle de la Biodiversité dans la fourniture de services économiques et socio-culturels en région Nouvelle-Aquitaine sera rédigée sous forme d’un ouvrage à paraître en 2019. En attendant la publication, vous pouvez consulter le cadre conceptuel de l’évaluation ainsi que le fil d’actualités pour suivre l’avancement de la rédaction.
Lire et consulter le site web Ecobiose : https://www.ecobiose.fr/
Pour en savoir plus sur le rapport et le fil d'actualités : https://www.ecobiose.fr/rapport/
Lire le cadre conceptuel sur les socio-écosystemes : https://www.ecobiose.fr/rapport/cadre-conceptuel/
Consulter le fil d'actualités : https://www.ecobiose.fr/actualites/
Il est fondamental que les parcs nationaux disposent des ressources nécessaires pour mener à bien leur mission, dans toute sa complexité. Ce rapport explore plusieurs pistes susceptibles de contribuer à une meilleure adéquation entre les moyens et les missions des parcs nationaux. Le Commissariat général au développement durable (CGDD) a dressé une liste non exhaustive de mécanismes de financements additionnels pertinents pour les parcs nationaux français. Pour chacune de ces pistes, le CGDD formule des propositions pour faciliter et optimiser leur mise en œuvre, ou, lorsque c’est nécessaire, poursuivre la réflexion préalable à leur déploiement.
Cette étude, petite partie de la mise à jour de l'état des lieux en vu de la production du prochain SDAGE porte sur l'évaluation des activités de loisirs liées à l'eau sur le bassin Artois-Picardie. Elle s'attache également à mesurer l'impact de ces activités sur leur environnement et leurs vulnérabilités vis-à-vis de ce dernier.
Génie écologique
Sur le Rhône, des opérations de restaurations ont été conduites notamment afin de favoriser le développement d’habitats d’intérêt, comme les bancs de graviers. En utilisant une approche basée sur les traits, les auteurs ont évalué (i) comment la composition fonctionnelle répondait aux gradients topographique et pédologique et aux opérations de gestion en place et (ii) comment cette réponse variait entre les bancs de graviers fixés par des actions répétées d’entretien, naturellement dynamiques et nouvellement restaurés. Enfin les résultats soulignent la difficulté de restaurer des milieux fortement dégradés et l’importance d’intégrer les processus naturels.
Depuis 20 ans, l’objectif initial du Rhône, un fleuve vif et courant, a fait l’objet d’un ajustement permanent afin de conduire les actions les plus efficaces en termes de gain écologique, contribuant à l’atteinte de l’objectif environnemental de Bon Etat/Potentiel écologique fixé par la Directive cadre sur l’eau et le schéma d’aménagement et de gestion des eaux 2016-2021. En effet, la conception des travaux est menée de manière originale : une coopération unique entre les ingénieurs de la CNR, le monde scientifique et les gestionnaires permet de construire et d’affiner au fur et à mesure les objectifs écologiques, les moyens de les atteindre et les protocoles de suivi.
Cette journée d’étude travaille sur deux thématiques urgentes : l’arasement des barrages et la gestion des rivières urbaines. Elle est organisée le 29 juin à la Maison des Sciences de l'Homme Val de Loire par la Chaire UNESCO ’Fleuves et Patrimoine’ et l’équipe DATE du CITERES . La journée veut donner un forum d'échanges entre spécialistes, gestionnaires, membre de l'UMR CITERES et étudiant nationaux et internationaux en aménagement et sciences naturelles en vue du développements de nouveaux projets
Lire et savoir sur l'équipe DATE du CITERES : http://citeres.univ-tours.fr/spip.php?rubrique64
Lire et savoir sur l'UMR CITERES : http://citeres.univ-tours.fr/spip.php?rubrique82
Lire et télécharger le programme : http://citeres.univ-tours.fr/IMG/pdf/-104.pdf
Le SYMBHI porte un ambitieux projet d’aménagement de l’Isère en amont de Grenoble, appelé « Isère amont », en vue de la protection contre les inondations, la revalorisation environnementale des milieux aquatiques et humides et l’aménagement paysager et de loisirs. Le SYMBHI propose de faire un retour d’expérience ciblé sur ses premiers chantiers de restaurations écologiques : - Restauration d’une ancienne gravière par la création d’une roselière - Restauration d’env 1 km d’annexes hydrauliques en lit mineur. Le programme de la visite a eu lieu le 18 juin à Montbonnot (38)
Lire le programme : https://www.arraa.org/sites/default/files/media/documents/peches_aux_cas_pratiques/programme_pacp_symbhi_2018.pdf
Que sont les Solutions fondées sur la Nature ? Comment peuvent-elles permettre de lutter contre les changements climatiques et réduire les risques naturels en France ? Le Comité français de l’UICN répond à ces questions dans une publication apportant une explication détaillée, 14 exemples de projets, et des recommandations pour les déployer. Les actions de protection, de gestion durable et de restauration des écosystèmes sont des réponses indispensables à la lutte contre les changements climatiques. Il est ainsi nécessaire de mieux faire connaître la pertinence et la nécessité de recourir aux Solutions fondées sur la nature.
Télécharger la publication "Les Solutions fondées sur la Nature" : http://uicn.fr/wp-content/uploads/2018/06/brochure-sfn-mai2018-web-ok.pdf
Lire le Programme Ecosystèmes du Comité français de l'UICN : http://uicn.fr/ecosystemes/
Lires les solutions fondées sur la Nature : http://uicn.fr/solutions-fondees-sur-la-nature/
Politique - Stratégie
L’écrevisse des torrents est une espèce emblématique des Vosges du Nord. Ce crustacé est malheureusement aujourd’hui très proche de l’extinction (dégradation des habitats, pathogènes et concurrence des écrevisses exotiques). Face à l’urgence, le Parc naturel régional des Vosges du nord et ses partenaires institutionnels ont mis au point une opération expérimentale d’élevage de cette espèce et de réintroduction en milieu naturel.
L’UICN France publie une étude qui identifie 15 leviers d’action pour que les collectivités territoriales agissent et innovent en faveur de la préservation de la biodiversité. Ils sont illustrés par un échantillon d’initiatives innovantes qui sont autant de sources d’inspiration pour renforcer leur mobilisation, dans la perspective du congrès mondial de l’UICN à Marseille et de la COP Biodiversité en 2020. Ce rapport propose également un point synthétique sur les principales compétences des différents échelons de collectivités en matière de biodiversité, et sur la nouvelle gouvernance territoriale qui les accompagne, suite aux récentes évolutions législatives.
Lire et télécharger la publication : http://uicn.fr/wp-content/uploads/2018/06/cb.initiates-innovantes-uicn.pdf
Lire et télécharger le communiqué de presse : http://uicn.fr/wp-content/uploads/2018/06/cp-uicn-france-ct-et-biodiversit-initiatives-innovantes-12062018.pdf
La complexité des enjeux environnementaux, sociaux et économiques d’un développement durable et l’urgence d’y faire face nécessitent plus que jamais que les politiques publiques s’appuient sur les connaissances issues de la recherche. Au regard de ces enjeux, le programme « Repere » du Ministère de la transition écologique et solidaire a organisé le 27 juin à la Maison des sciences de l'homme à Paris, un colloque sur les recherches participatives, qui a interrogé la construction des savoirs produits par ces recherches, leur évaluation et leur appui aux politiques publiques en matière de transition écologique.
L’objectif du congrès (07 juin 2018 - Paris) est de lancer une large mobilisation sur les enjeux de la biodiversité dans la perspective de deux grands événements internationaux qui se tiendront en 2020 : le Congrès mondial de la nature de l’UICN ; la 15ème Conférence des Parties de la Convention sur la Diversité Biologique.
L'édition 2018 des 8èmes Assises nationales de la biodiversité, a eu lieu à Valenciennes les 13, 14 et 15 juin. Cette année, l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB) rejoint l’équipe organisatrice composée originellement par IDEAL Connaissances et l’association Les Eco Maires. Au programme: des ateliers thématiques, des conférences-débats accueillant de nombreux partenaires nationaux et institutionnels, un espace d’exposition d’environ 20 stands, des démonstrations, un café des connaissances, des séances plénières stratégiques, des speed-meetings, des expositions posters…
Lire les interviews de l'édition 2018 : https://www.idealconnaissances.com/assises-biodiversite/2018/05/14/les-interviews-de-ledition-2018/
Lire le programme 2018 : https://www.idealconnaissances.com/assises-biodiversite/#layers-widget-events-3
Feuilleter les pages sur les intervenants et le programme : https://fr.calameo.com/read/00094307094906c83955d
FUSEAU (2018-2020) est un projet de recherche et développement coordonné par Irstea et l’AFB, portant sur la construction collective d’actions foncières visant la protection des milieux aquatiques, dans la perspective d’une gouvernance intégrée, à l’échelle des territoires. L’objectif du projet FUSEAU est de mieux comprendre à partir du concept de « Dispositifs fonciers » – les mécanismes juridiques et institutionnels s’appliquant à l’exercice des droits/usages du foncier, pour mieux articuler les enjeux de la protection des milieux et ressources en eau, avec les autres enjeux des territoires.
C’est un projet interdisciplinaire en sciences humaines et sociales, impliquant 4 disciplines : droit, science politique, économie, et géographie/aménagement.
Certifié "port propre" depuis 2014, nommé éco-acteur de la Zone de biosphère de Camargue, Port Gardian, le port des Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône), occupe une place privilégiée dans le Golfe de Beauduc, propice au dévéloppement de la faune et de la flore. Dans le cadre de ses actions en faveur de l'environnement, de la Journée mondiale des océans (et des mers),qui a eu lieu le 8 juin, le port Gardian a inauguré, le 11 juin 2018, quarante-six nurseries artificielles pour larves de poissons.
Lire également le communiqué de presse : http://www.datapressepremium.com/rmdiff/2009093/20180607_CP_Biohut1.pdf
Le ministère de la Transition écologique et solidaire et le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, avec le soutien technique et financier de l’Agence française pour la biodiversité (AFB), lancent un appel à projets pour le repeuplement de l'anguille en France pour la campagne de pêche 2018-2019. L’appel à projets financera un certain nombre de projets de repeuplement dans les Unités de Gestion de l'Anguille suivantes : Artois-Picardie, Seine-Normandie, Bretagne, Loire, Garonne-Dordogne-Charente et Adour. La date limite de dépôt des projets est fixée au 30 juillet 2018 à minuit.
L’Agence française pour la biodiversité (AFB) se mobilise, avec l’appui de ses partenaires, et dans le respect des compétences des collectivités d’outre-mer, pour soutenir et renforcer les acteurs et réseaux ultramarins engagés en faveur de la biodiversité terrestre, aquatique et marine. Jusqu’au 1er septembre, associations, collectivités, gestionnaires d’espaces naturels, acteurs économiques sont invités à candidater !
Lire l'article dans Environnement magazine du 22 juin 2018 : http://www.environnement-magazine.fr/biodiversite/article/2018/06/22/119777/deuxieme-session-appel-projets-pour-reconquete-biodiversite-ultramarine-est-ouverte.php
Réglementation
L’amendement, adopté en commission des lois, sera soumis à l’Assemblée à partir du 10 juillet. (Article de Simon Roger et Alexandre Lemarié)
Lire l'article dans Actu-environnement : https://www.actu-environnement.com/ae/news/environnement-Constitution-reforme-constitutionnelle-commission-loi-vote-31562.php4
Devant le succès des deux premières éditions, l'Office international de l'eau (OIEau) organise avec le soutien de l'Agence française pour la biodiversité (AFB) une troisième et dernière édition de cette web-conférence le vendredi 6 juillet à 10h00. Cette web-conférence vous permettra de comprendre la chaine du contentieux environnemental, d'en identifier les acteurs, de mesurer les avancées déjà produites en faveur d'une plus grande effectivité du droit mais aussi le chemin qu'il reste à parcourir pour une meilleure protection des milieux aquatiques et des autres milieux naturels.
Le présent document contient des orientations et une série d'études de cas pratiques sur les moyens de produire de l'hydroélectricité dans le respect des dispositions des directives «Habitats» et «Oiseaux» (ci-après les «directives »Nature«»). Il examine les différents types d'incidences susceptibles de résulter des activités hydroélectriques et montre, à travers une série d'expériences pratiques, comment éviter ou du moins limiter au minimum ces incidences dans diverses conditions.
En matière d’espèces protégées, le principe est celui de l’interdiction de toute destruction des dites espèces ou de leur habitat (art. L.411-1 du code de l’environnement), sous réserve des dérogations à ce principe (art. L. 411-2 de ce même code). Schématiquement, une telle dérogation suppose que soient réunies trois conditions (cumulatives, donc) : il n’y a pas de solution alternative satisfaisante ; il n’en résulte pas une nuisance « maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle » ; le projet conduisant à cette destruction sert lui-même un des motifs limitativement énumérés par la loi, à savoir (conditions alternatives, cette fois). Enfin dans ce cadre, des décisions intéressantes avaient été rendues, notamment au premier degré de juridiction.
Lire l'article art. L.411-1 du code de l’environnement : https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006833715&cidTexte=LEGITEXT000006074220
art. L. 411-2 de ce même code : https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000026231877&dateTexte=20121108
Les exemples de jurisprudence proposés visent à faire connaitre certaines décisions rendues par les tribunaux sur le thème général de la préservation et de la restauration des cours d’eau et des poissons migrateurs.
Le Conseil de l'Union européenne (UE) a demandé à la Commission européenne, par une décision du 18 juin, de lui soumettre une étude sur la Convention d'Aarhus d'ici le 30 septembre 2019. Cette demande résulte des conclusions du Comité de conformité de la Convention d'Aarhus suite à un manquement allégué de l'UE à se conformer aux dispositions de la Convention sur l'accès à la justice. "[L'étude] exposera les options pour améliorer l'accès à la justice pour le public et les ONG environnementales, incluant un éventuel réexamen de la législation concernée de l'UE", indique le Conseil.
Il faut rappeler que l'objectif de la Convention d'Aarhus est de garantir l'accès à l'information, à la participation du public dans la prise de décisions et à la justice en matière d'environnement.
Lire la décision (UE) 2018/881 du Conseil du 18 Juin 2018 : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX%3A32018D0881&from=FR
Rappel de la convention d'Aarhus : https://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/convention_d_aarhus.php4
Au 31 mars 2018, sur 44 mesures d'application prévues, 35 ont été prises, soit un taux global d'application de 80 %. Doivent encore être pris 3 décrets en Conseil d'État et 6 arrêtés ou mesures réglementaires dont la nature n'est pas précisée par la loi.
Le présent rapport dessine un état des lieux des principales mesures de la loi et de leur application concrète à ce jour. L’effort réalisé par les services du ministère chargé de l’environnement pour faire paraître la plupart des décrets rapidement doit à cet égard être souligné. Cette publication formule également des recommandations pour améliorer la mise en œuvre de la loi et progresser concrètement dans la préservation et la protection de la biodiversité.
Lire et télécharger le rapport au format PDF : http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/rap-info/i1096.pdf
Trame verte et bleue
Afin d’assurer la gestion et le suivi de l’état de la biodiversité en France, rien de mieux que d’homogénéiser toutes les données régionales et de les cartographier pour en faciliter leur exploitation et leur lisibilité. Le Cerema, en partenariat avec le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et l’Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), s’est investi dans ce projet. Le résultat de ce travail va servir de base à une représentation cartographiée des TVB à l’échelle européenne.
Consulter les informations et la carte sur le site du MNHN : https://inpn.mnhn.fr/programme/trame-verte-et-bleue/carte-nationale
Aujourd’hui, alors que la quasi-totalité des SRCE ont été adoptés (excepté celui de Picardie), l'Irstea propose une suite… avec la parution de ce second numéro piloté par la même équipe d’experts. L'objectif est de prendre du recul par rapport au déploiement de la Trame verte et bleue aux différentes échelles du territoire. On retrouvera notamment une analyse critique de l’élaboration des SCRE, dont les conclusions pourront servir de base à l’élaboration des futurs SRADDET (Schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires), nouveaux documents de planification instaurés par la loi Notre et la nouvelle organisation territoriale des régions, qui d’ici 2019 absorberont les SRCE. Sur le terrain, la politique Trame verte et bleue s’est aussi traduite par de nombreux projets de réalisation et de restauration de continuités écologiques portés par des acteurs d’origines variées (instituts de recherche, collectivités territoriales, opérateurs privés de l’énergie, bureaux d’étude…), dont ce numéro de juin "Sciences Eaux & Territoires" la revue d'Irstease, fait l’écho.
Zones humides
Le Pôle-relais mares, zones humides intérieures et vallées alluviales publie un rapport intitulé "Etude de l'application de la séquence ERC en zones humides - Zoom sur le bassin Seine-Normandie", aboutissement d'un travail mené par le Pôle-relais visant à mieux appréhender la mise en œuvre opérationnelle de la séquence ERC en zones humides, notamment du point de vue des porteurs de projets. Cette démarche s'inscrit dans la dynamique impulsée par l'Agence de l'eau Seine Normandie et la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie (DRIEE) pour communiquer sur la doctrine nationale et sa déclinaison réglementaire.
Lire et télécharger le rapport au format PDF : http://pole-zhi.org/documents/Actualites/Rapport_ERCZH_PRMZHIVA.pdf
Le projet comprend des actions pour l’achèvement des inventaires de toutes les zones humides des îles Méditerranéennes, la diffusion des connaissances et la promotion de certaines mesures de conservation à l’échelle locale, nationale et méditerranéenne.
Visiter le site du projet Mediswet : https://sites.google.com/view/mediswet/
Les Conservatoires d'espaces naturels de l'auvergne et de l'Allier, soutenus par la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes et l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, se sont associés pour mettre en oeuvre cellule d’assistance technique sur les zones humides (CATZH) sur la partie auvergnate du bassin de la Loire.
Le Forum des marais atlantiques organise un atelier technique sur "le flux d'azote au sein des zones humides". Il aura lieu le 13 juin à Sainte-Catherine-de-Fierbois (37). Le rôle épuratoire des zones humides est souvent cité afin de les protéger. Mais qu'en est-il réellement ? Comment améliorer leurs fonctionnalités ? Quels suivis mettre en place ? Quels aménagements réaliser ? La journée est découpée en deux temps : une partie en salle et une visite de site.
Pour ses 33èmes rencontres annuelles qui auront lieu dans l'Aubrac les 12 et 13 septembre, le GET organise à Nasbinals (Lozère) un colloque en collaboration avec la Communauté de communes des Hautes terres de L'Aubrac. Il s'agira de présenter lors de la journée du 12 septembre : des résultats d'études, d'actions ou de réflexions sur la prise en compte des données géomorphologiques pour comprendre le fonctionnement des milieux tourbeux et les préserver. Ce colloque sera suivi, le 13 septembre, d'une visite de terrain sur des complexes tourbeux proches de Nasbinals (48).
Cette formation aura lieu du 11-15 juin. Elle est le Module 1 d'un parcours "Zones humides" . Une autre session est prévue au mois de septembre. Les autres modules : Flore et végétation caractéristiques des zones humides ( module 2 du 3 au 7 septembre 2018) ; méthode nationale d'évaluation des fonctions des zones humides (module 3 du 2 au 6 juillet 2018 et du 1er au 5 octobre 2018). Quels sont les objectifs de la formation ? : connaître les fonctions et enjeux associés aux zones humides ; comprendre la portée juridique de l'arrêté ministériel de délimitation des zones humides de 2008 modifié, notamment au regard de la décision du Conseil d'Etat du 22 Février 2017 ; disposer des connaissances de base pour mettre en œuvre les protocoles en pédologie, en flore et habitats définis dans l'arrêté ? Cette formation s'adresse à tous publics.
Pour en savoir plus visiter le site Formapr'eau : https://formation.afbiodiversite.fr/formations-externes?isAFB=
Dans la cadre des travaux menés en partenariat avec l'Agence de l'eau Seine-Normandie et la DRIEE, le Pôle-relais mares, zones humides intérieures et vallées alluviales publie une fiche technique consacrée à la gestion et l'utilisation des données relatives aux zones humides sur le bassin Seine-Normandie.
Lire et télécharger la fiche technique : http://documentation.pole-zhi.org/doc_num.php?explnum_id=545
Préservation des zones humides en rappelant les principes pour éviter et limiter les impacts des projets sur celles-ci, ainsi que sur les modalités de compensation. Le présent document est destiné aux services de l'État, aux porteurs de projet et à leurs prestataires.
Lire et télécharger le guide : http://documentation.pole-zhi.org/doc_num.php?explnum_id=539
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