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Sommaire
Connaissance des habitats et espèces
Le président du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), Bruno David, le directeur général de l’Agence française pour la biodiversité (AFB), Christophe Aubel et la directrice de l'Institut écologie et environnement (INEE) du CNRS, Stéphanie Thiébault, ont signé le 11 décembre la convention de création de l’Unité mixte de service « Patrimoine naturel » basée au Muséum (UMS PatriNat). Cest un centre d’expertise et de données sur la nature pour l’ensemble des territoires français, dans les domaines marin et terrestre ; un centre opérationnel unique pour contribuer aux défis de la transition écologique. Cette unité se place en appui aux politiques publiques tout en renforçant les liens entre la recherche et l’expertise environnementale sur les enjeux de connaissance de la nature et de ses interactions avec la société.
Lire et télécharger le communiqué de presse : http://www.mnhn.fr/sites/mnhn.fr/files/atoms/files/cp-signature-ums-patrinat_mnhn-afb-cnrs_11122017_2.pdf
Faire un inventaire de la biodiversité en mer ou en rivière est une mission difficile. Une nouvelle technique devrait faciliter la tâche des scientifiques calédoniens, grâce à l’analyse des fragments d’ADN semés dans l’eau par les espèces aquatiques.
Les différences entre les communautés d'algues bleues des différents lacs périalpins s'estompent depuis une centaine d'années. De plus, le réchauffement climatique et la période d'eutrophisation du siècle dernier ont surtout profité à des espèces potentiellement toxiques capables de s'adapter très rapidement à de nouvelles conditions environnementales. C'est ce qu'a constaté une équipe de recherche dirigée par l'Eawag en étudiant l'ADN contenu dans des carottes sédimentaires.
Lire le résumé et les références de l'article original publié dans Nature Ecology & Evolution (11/12/2017) : https://www.nature.com/articles/s41559-017-0407-0
Lire et en savoir plus sur l'Eawag : http://www.eawag.ch/fr/
Les réseaux associatifs naturalistes disposent de bases de données fiables, précieuses pour les scientifiques. Ainsi, dans cette étude, la valorisation d’une importante base de données de présence d’amphibiens via la modélisation de leur niche écologique a permis d’établir des cartes de répartition potentielle de quatre espèces protégées en France : le crapaud calamite, le triton crêté, la rainette arboricole et la rainette méridionale dans six départements français. Les résultats acquis permettront non seulement de mieux comprendre la biologie et l’écologie des espèces mais aussi d’aider à l’élaboration de plans d’actions de conservation dans les territoires concernés.
Une équipe internationale menée par des chercheurs de l’Institut universitaire européen de la mer (UBO, CNRS, IRD), a montré que le transfert de carbone dans l’océan profond dû aux diatomées avait été sous-estimé. Les scientifiques révèlent également que toutes les espèces de diatomées n’ont pas le même potentiel dans ce transfert. Enfin, ils démontrent que les prédictions du devenir des diatomées dans l’océan du futur reposent sur des modèles trop simplifiés du système océan. Cette étude, qui combine des approches novatrices pluridisciplinaires, met en lumière l’intérêt de développer des stratégies pluridisciplinaires combinant des approches physiques, biogéochimiques et biologiques, de l’échelle globale à l’échelle locale, afin de comprendre le fonctionnement de la pompe biologique de carbone dans l’océan présent et futur. L'article est paru dans la revue Nature Geoscience, le 18 décembre.
Lire le résumé et les références de l'article original : https://www.nature.com/articles/s41561-017-0028-x?WT.feed_name=subjects_microbiology
Une base de données, centralisant toutes les connaissances sur la répartition spatiale des poissons d’eau douce dans le monde, vient de voir le jour. Elle remplacera bientôt les recherches sur des sources documentaires dispersées, voire des expéditions sur des terrains déjà échantillonnés.
Continuité écologique
Les Parcs naturels régionaux du Morvan et des Ballons des Vosges, se sont associés dans le cadre du programme LIFE « Continuité écologique, gestion de bassin-versant et faune patrimoniale associée », de 2011 à 2017. Ainsi, trois espèces emblématiques, inscrites à l’Annexe II de la Directive Habitat-Faune-Flore (92/43/CEE) ont été ciblées, à savoir l’écrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes), la moule perlière (Margaritifera margaritifera), et la mulette épaisse (Unio crassus). D’autres espèces sont également concernées : la lamproie de Planer (Lampetra planeri), le chabot commun (Cottus gobio), ou encore, indirectement la truite fario (Salmo trutta fario). Ces espèces sont en fort déclin et sont très sensibles face aux modifications physiques du milieu et/ou vis-à-vis de la qualité des eaux. Les actions s’articulaient autour de quatre grands axes : Travaux de renaturation des habitats dégradés ; Adaptation des pratiques agro-sylvicoles ; Suppression ou aménagement des ouvrages diminuant la connexion sur le cours principal et entre les ruisseaux ; Conception d’outils d’information, de communication et de sensibilisation pour divers publics (gestionnaires, élus locaux, grand public, scolaires…). Au-delà des résultats attendus, qui ont été atteints en grande partie, le projet LIFE « Continuité écologique » a permis d’étendre une prise de conscience réelle de l'enjeu que représentent les petits cours d'eau situés en tête de bassin et l’importance de la restauration de la continuité écologique.
Lire et télécharger le rapport final du projet : http://www.life-continuite-ecologique.eu/images/pdf/rapport_final_life_continuite_ecologique.pdf
Economie - Services écosystémiques
La soutenance de thèse d'Abdelhamid AZAROUAL aura lieu le 11 janvier 2018 à l'Université d'Orléans. Un limnoclimat est un climat local influencé par un grand plan d’eau ou une région de petits plans d’eau. Si certains cas de très grands lacs mondiaux ont été étudiés depuis longtemps, l’effet de petites étendues d’eau est en revanche peu connu. L'auteur a évalué l’existence d’un microclimat propre aux étangs de la Brenne et caractérisé ses échelles d’influence. Ces résultats ont permis de réaliser des projections de l’évolution de ce microclimat dans un cadre de changement global en cohérence avec les scénarios d’évolution préconisés par le GIEC. Un bouleversement climatique pourrait ainsi survenir à travers l’augmentation des températures, la diminution des précipitations et la perturbation des types de temps (TdT) de la zone d’étude. Des perspectives d’application des résultats à des activités socio-économiques liées aux étangs ont également été proposées. Finalement, le croisement des TdT avec le potentiel climato-touristique de la Brenne a permis de proposer de nouvelles périodes touristiques adaptées à des activités spécifiques (découverte, randonnée, etc.) permettant de valoriser les atouts et le patrimoine de la Brenne.
L’Insee et le Service de la donnée et des études statistiques du ministère en charge de l’environnement présentent dans cette édition inédite 2017 de la collection « Insee Références » intitulée Les acteurs économiques et l’environnement un ensemble d’analyses et d’indicateurs visant à dresser un panorama synthétique des interactions qui existent entre l’environnement et l’économie en France. On retrouve 7 fiches : Pollution des eaux superficielles et souterraines - Environnement littoral et marin en métropole - Pollution de l’air extérieur - Sols - Biodiversité - Risques naturels - Effets du changement climatique. Les fiches peuvent être téléchargeables en version PDF.
Une nouvelle étude internationale menée par des chercheurs du CNRS (Moulis, France), du Trinity College (Dublin, Irlande) et de la Duke University (Durham, Etats-Unis) et publiée dans la revue Trends in Ecology and Evolution montre que la notion de limite planétaire pour la biodiversité et les tentatives récentes pour la chiffrer sont vagues et encouragent des politiques préjudiciables. L'étude suggère une alternative fondée sur les connaissances croissantes concernant les liens entre la biodiversité et le fonctionnement et la stabilité des écosystèmes. Les chercheurs posent la question de la façon dont nous devrions gérer les actions humaines qui nuisent à la biodiversité. Un co-auteur conclut : « Une politique appropriée signifie que nous n'avons pas d'autre choix que de comprendre la complexité de la nature dans les environnements que nous commençons à déchiffrer. Cependant, identifier ces complexités n'est pas suffisant, nous avons besoin des détails : quels aspects du changement d'écosystème voulons nous minimiser ? Quelles espèces sont vitales pour quels processus et comment ces derniers sont liés à nos systèmes sociaux et économiques ».
Génie écologique
La présente publication fait suite au Recueil de fiches sur l’aménagement et l’écologie des cours d’eau, paru en 2012 (OFEV 2012). Elle résume les principaux résultats utiles pour la pratique qui proviennent du projet de recherche « Dynamique du charriage et des habitats », réalisé entre 2013 et 2017. Toutes les fiches sont téléchargeables au format PDF.
Politique - Stratégie
Comment faire progresser les métiers de l’eau et des déchets pour et avec une meilleure prise en compte de la biodiversité ? La section Centre-Val de Loire inivite les gestionnaires et acteurs de l'eau à une conférence-débat pour monter collectivement en compétence sur le sujet le 18 janvier 2018, à Orléans. On peut s'inscrire en ligne.
Lire et télécharger le programme : http://www.astee.org/site/wp-content/uploads/2017/12/20180118_pg.pdf
Le rapport publié le 5 décembre par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) a été établi avec la contribution de plus de 300 experts. Il regroupe les résultats de huit études de cas régionales et établit une synthèse à l'échelle de la Suisse des risques et des opportunités actuels ainsi qu'à l'horizon 2060. La biodiversité est exposée à des risques importants : plusieurs effets vont peser négativement sur la biodiversité. La hausse des températures et l'accroissement de la sécheresse sont en effet des facteurs de stress qui dégradent de nombreux écosystèmes, en particulier aquatiques et alpins. La biodiversité mais aussi les services écosystémiques essentiels pour la société seront donc exposés à des risques importants. La modification des milieux naturels pourrait cependant profiter à certaines espèces.
Lire et télécharger la publication de l'étude : Risques et opportunités liés au climat : https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/climat/publications-etudes/publications/risques-et-opportunites-lies-au-climat.html
Lire et télécharger l'analyse des risques et opportunités liés aux changements climatiques : https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/climat/info-specialistes/adaptation-aux-changements-climatiques/strategie-du-conseil-federal-de-l-adaptation-aux-changements-cli/analyse-des-risques-et-des-opportunites-lies-aux-changements-cli.html
Rappel des objectifs d’Aichi et ODD : En 2010, la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) a convenu d'un ensemble ambitieux de 20 objectifs, les Objectifs d'Aichi pour la biodiversité, dans le cadre de leur engagement envers le Plan stratégique de la CDB. L'un de ces objectifs (le 17) demande à chaque pays de réviser ses stratégies et plans d’action nationaux pour la diversité biologique (SPANB) pour les aligner aux objectifs d’Aichi. De 2010 à novembre 2016, pratiquement tous les pays ont révisé leur SPANB. En novembre 2016, 123 pays (dont 76 éligibles à l'aide publique au développement) avaient soumis des SPANB post-2010. En décembre 2016, le PNUD a publié une analyse des SPANB de 60 pays visant à décrire l'ampleur et la profondeur des actions proposées dans les SPANB, à proposer un cadre commun d'analyse et de comprendre la relation entre les SPANB, les objectifs d’Aichi et les Objectifs de développement durable. Il ressort que l'impact des actions menées dans le cadre des SPANB s'étend bien au-delà des ODD 14 (Vie aquatique) et 15 (Vie terrestre). Les exemples d'actions menées et présentées dans le rapport illustrent comment une seule action peut contribuer à plusieurs ODD. Le rapport du PNUD met en évidence également les forces et les faibles des SPANB.
Lire et télécharger le rapport du PNUD : http://nbsapforum.net/uploads/3514.pdf
Ce document de position de l'UICN fournit des opinions et des recommandations sur certains sujets de l’ordre du jour de la 21e réunion de l’OSASTT (OSASTT21), qui a eu lieu du 11 - 14 décembre 2017 à Montréal - Canada, et sur le processus d’adoption d’un nouveau cadre mondial pour la biodiversité pour l’après-2020. Les principales recommandations sont présentées au début du document dans un encadré et s'articulent autour des points 3, 5 et 6 de l'ordre du jour ; les autres apparaissent dans le corps du document.
Lire le Bulletin des Négociations de la Terre : http://enb.iisd.org/download/pdf/enb09694f.pdf
Lire la séance plénière et les scénarios de la vision 2050 pour la diversité biologique : http://enb.iisd.org/vol09/enb09693f.html?&utm_source=enb.iisd.org&utm_medium=feed&utm_content=2017-12-12&utm_campaign=RSS2.0
Cette publication analyse le Plan climat français sous l’angle de la biodiversité. Il identifie trois grandes opportunités pour la biodiversité : l’importance donnée à l’efficience énergétique, la lutte contre la déforestation importée et le renforcement des objectifs environnementaux dans les accords commerciaux.
Lire et télécharger la publication : http://www.iddri.org/Publications/Collections/Syntheses/IB0917_YL%20AR_plan%20climat%20biodiv.pdf
Ancien président du Muséum national d’histoire naturelle, professeur à l’Université Pierre et Marie Curie à Paris et président du Conseil scientifique de l’Agence française pour la biodiversité (AFB), Gilles Bœuf étudie l’impact de l’homme sur son environnement. Son combat : sensibiliser tous les publics à l’importance de la préservation de la biodiversité. Rencontre dans le cadre des Tribunes de la presse, à Bordeaux le 19 décembre .
BiodivERsA has published a new policy brief entitled "Action on invasive alien species should better anticipate climate change effects on biological invasions in Europe", based on the combined results of the WhoIsNext, INVAXEN and Resipath projects. This 4-page brief presents key recommendations on measures for the implementation of the Alien Invasive Species policy by Member States and the European Commission. These projects have demonstrated how the use of distribution modelling tools under different climate scenarios to inform invasive alien species risk assessment would be an efficient and reliable tool to focus and prioritise global and national efforts against biological invasions. The brief further introduces the example of a continent-wide early detection and rapid response system for invasive alien garden plants in Europe under different climate scenarios.
Un chercheur de l’Inra, en collaboration avec des scientifiques suédois et australiens, ont arpenté 30 îles suédoises afin d’y analyser l’impact de la perte de biodiversité sur le fonctionnement des écosystèmes (après l’arrachage de différentes espèces et groupes fonctionnels de plantes). Grâce à de multiples indicateurs mesurés sur les plantes et le sol, ils ont mis en lumière l’importance de considérer l’ensemble des services écosystémiques et la nécessité de préserver la biodiversité dans des écosystèmes très contrastés. Leurs travaux sont publiés dans la revue Nature Ecology & Evolution le 18 décembre 2017.
Lire le résumé et les références de l'article original dans la revue Nature Ecology & Evolution : https://www.nature.com/articles/s41559-017-0415-0
Les 20 et 22 novembre, un drone a survolé la baie de Saint-Brieuc dans le cadre d’une expérimentation de la direction des affaires maritimes, pour le contrôle de la pêche dans les eaux françaises. A terme, cette technologie devrait servir à des fins de contrôle et de protection de la ressource halieutique et de l’environnement marin.
Réglementation
Les sites naturels de compensation sont un nouvel outil pour la mise en œuvre de la dernière étape de a séquence Éviter, Réduire, Compenser (ERC). Introduits par la loi « Biodiversité » de 2016, ils visent à améliorerla mise en œuvre et l’effectivité de la compensation écologique par les acteurs de la séquence. Fondés sur une expérimentation en cours depuis 10 ans, ils permettent l’anticipation et la mutualisation des mesures de compensation. Ils constituent ainsi un nouvel enjeu pour les territoires en matière de planification. Leur appropriation et leur déploiement par les acteurs sont primordiaux pour atteindre l’ambition visée : l’absence de perte nette de biodiversité.
Une partie du décret du 28 avril 2016 portant réforme de l'autorité environnementale vient d'être annulée par le Conseil d'Etat, en tant qu'il maintient - au IV de l'article R. 122-6 du code de l'environnement - la désignation du préfet de région en qualité d'autorité compétente de l'Etat pour procéder à l'évaluation environnementale de certains projets. Le préfet de région ne peut être à la fois autorité décisionnaire d'un projet tout en jouant le rôle d'autorité environnementale.
Ce vingt-quatrième volume présente les infractions au droit de l’environnement constatées par la gendarmerie nationale, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques et constitue également une fiche du rapport annuel 2017
Lire et télécharcgez la note : http://inhesj.fr/sites/default/files/ondrp_files/publications/pdf/Note_24_1.pdf
Le décret supprime le rattachement de la direction des pêches maritimes et de l'aquaculture qui relève désormais des attributions du ministre de l'agriculture et de l'alimentation. Il crée une délégation à l'économie sociale et solidaire et à l'innovation sociale au sein de l'administration centrale du ministère de la transition écologique et solidaire et du ministère de la cohésion des territoires.
Trame verte et bleue
La Fédération nationale des CAUE (FNCAUE) organise le deuxième séminaire Espace de biodiv’ sur la « Trame verte et bleue de la planification régionale à la construction d’une stratégie territoriale », en partenariat avec le ministère de la Transition écologique et solidaire, Régions de France et l’Agence française pour la biodiversité. Cette journée d'échange aura lieu le 6 février 2018 à Montpellier. Elle mettra en évidence les dispositifs d’appui nationaux et régionaux aux dynamiques locales et participera en outre à la construction des partenariats de demain.
Lire et télécharger le programme prévisionnel : http://www.trameverteetbleue.fr/sites/default/files/pre_programme_tvb_final.pdf
Pour s'inscrire en ligne : https://www.weezevent.com/seminaire-fncaue-tvb-snd-edition
Zones humides
La Journée mondiale des zones humides (JMZH) 2018 approche. Afin de valoriser toujours plus d’animations organisées pour l’occasion, le site web permettant d’inscrire et faire labelliser des animations est ouvert. Si vous souhaitez faire labelliser vos animations prévues entre le 27 janvier et le 28 février 2018, n’hésitez plus !
Dans ce dernier numéro de l’année, l’actualité des tourbières est encore très riche, tant en France qu’au niveau international, avec les questions soulevées pendant la COP23 au sujet des tourbières du bassin du Congo. Un article scientifique a été signalé dans l'édito sur "Les renouvellements taxonomique et fonctionnel sont découplés dans les tourbières européennes" : pour en savoir plus voir les liens.
Lire l'article scientifique signalé dans l'édito et publié dans la revue Nature Communications : https://www.nature.com/articles/s41467-017-01350-5
Lire la référence documentaire et le résumé de cet article : http://reseau-cen-doc.org/dyn/portal/index.seam?aloId=18491&page=alo&cid=75
Nicolas Hulot, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, salue la labellisation des Marais et tourbières des vallées de la Somme et de l'Avre au titre de la Convention de Ramsar qui garantit la protection des zones humides. La désignation de ce site, d’une grande richesse écologique par sa concentration d’habitats et d’espèces rares et menacées, vient récompenser et encourager les actions de préservation et de gestion durable engagées depuis plusieurs années par les collectivités et les acteurs locaux.
Des chercheurs français publient en décembre dans la revue Wetlands, les résultats d’une étude portant sur la surveillance à échelle fine et sur le long terme de la déperdition des zones humides. Ils ont été obtenus par couplage de données aéroportées LiDAR ( « light detection and ranging » ou « laser detection and ranging » (= « détection et estimation de la distance par la lumière » ou « par laser ») et de photographies aériennes historiques. L'étude s'est concentrée sur les zones humides de fond de vallée de la Zone Atelier Armorique. Dans un premier temps, les limites des zones humides potentielles ont été extraites à partir des données micro-topographiques LiDAR qui ont été normalisées par rapport à l'altitude du réseau hydrographique. Dans un second temps, les auteurs ont discriminé les zones humides effectives et dégradées à l'aide de photographies aériennes historiques acquises en 1952, 1978 et 2012. Puis ils ont utilisé une analyse de correspondance multiple pour caractériser différents types de perte de zones humides selon l'occupation du sol, la période, la superficie et le contexte géomorphologique.
Lire le résumé et les références de l'article publié dans la revue wetlands : https://link.springer.com/article/10.1007/s13157-017-0985-2
Lire les travaux d'Alain-Hervé Le Gall (service MultiCom) : https://osur.univ-rennes1.fr/page/ahlegall
Lire les travaux du chercheur de Sébastien Rapinel (LETG-Rennes) : http://letg.cnrs.fr/auteur131.html
Le Plan Rhône est une stratégie interrégionale de développement durable à vingt ans (2005-2025). Il est décliné opérationnellement à travers un contrat de
projets inter-régional Etat-régions (CPIER) 2015-2020 et un Programme Opérationnel Inter-régional (POI) 2014-2020. Ces plans définissent des priorités et
organisent les financements respectifs des partenaires du Plan Rhône et de l’Europe (FEDER). Pour la période 2015-2020, un des axes forts de la politique de l’eau sur l’axe Rhône-Saône concerne les zones humides. Plus de 60% des zones humides du périmètre du Plan Rhône-Saône ont un fonctionnement dégradé ou sont, dans une moindre mesure, menacée de disparition. Ces sites sont considérés comme « à enjeux » pour le plan Rhône-Saône. Le CPIER et le POI Rhône-Saône agissent de concert pour enrayer la disparition des zones humides et augmenter les surfaces de zones humides fonctionnelles sur les plaines alluviales du Rhône et de la Saône. Les projets retenus pourront bénéficier de fonds FEDER et de conditions facilitées de financement par les partenaires du CPIER.
Lire l'AAP ZH PlanRhoneSaone 2017-2018 -règlement au FORMAT PDF : http://www.planrhone.fr/Qualite-des-eaux-et-biodiversite/Restaurer-et-preserver-les-zones-humides/Appel-a-projets-2017-2018-pour-la-reconquete-des-zones-humides-a-enjeux
Le Pôle relais Mares, zones humides intérieures et vallées alluviales vient de publier un bulletin bibliographique intitulé "Urbanisme et milieux humides". Il se compose des références présentes dans les centres de ressources des Pôles-relais zones humides. Une grande partie de ces ressources est disponible à l’emprunt et/ou en téléchargement à partir des bases documentaires des Pôles-relais zones humides.
Lire et télécharger le bulletin au format PDF : http://documentation.pole-zhi.org/opac/doc_num.php?explnum_id=474
Lire et en savoir plus sur la collection des synthèses bibliographiques des Pôles-relais : http://www.zones-humides.org/la-collection-poles-relais-syntheses-bibliographiques
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