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Sommaire
Connaissance des habitats et espèces
Une étude menée par des chercheurs du Centre de recherches insulaires et l’observatoire de l’environnement (CNRS/EPHE/Université de Perpignan Via Domitia) en Polynésie française, révèle que le blanchissement des anémones, dû au réchauffement de l’eau, a des conséquences sur les populations de poissons-clowns. Ces anémones servent d’abri pour les poissons-clowns qui vont pondre leurs œufs à leurs pieds. Ainsi, le blanchissement des anémones provoque un stress qui diminue les taux d'hormones sexuelles et donc la fécondité des poissons. Ces liens, déjà établis dans des expériences de laboratoire, sont confirmés pour la première fois dans des conditions naturelles chez des poissons. Ces conclusions inquiètent les chercheurs, qui rappellent dans leur rapport qu’au moins 51 espèces de poissons vivent en symbiose avec des anémones dans le monde. Elle a été publiée le mardi 10 octobre sur la revue Nature Communications.
Lire aussi l'article sur le site environnement-magazine : http://www.environnement-magazine.fr/article/49946-fecondite-des-poissons-clowns-est-impactee-par-blanchissement-des-anemones-de-mer/
Les espèces exotiques invasives se comptent par centaines en Belgique et sont de plus en plus nombreuses chaque année. Des plantes, des animaux venus d'autres horizons qui peuvent remplacer les espèces de chez nous et parfois profondément modifier le milieu qu'elles investissent. La Meuse et ses affluents n'échappent pas à la règle. Le bassin mosan connait de profonds changements.
Mnemiopsis leidyi est inscrite sur la liste des 50 espèces les plus invasives au monde (IUCN). C’est une espèce de plancton gélatineux non urticante appartenant au phylum des cténaires, native des côtes atlantiques américaines (Amérique du Sud, Golfe du Mexique et côte est des Etats-Unis). Elle y est observée principalement en zones côtières (i.e. estuaires, lagunes), zones à l’interface entre la mer et le continent, particulièrement influencées par les pressions anthropiques. Une étude interdisciplinaire menée depuis 2015 s’intéresse à l’impact écologique et sociologique de la prolifération de ce gélatineux dans les étangs de Berre et de Camargue. C'est une thèse en cours, menée par Guillaume Marchessaux (bourse inter-écoles doctorales d'Aix-Marseille Université).
Malgré la mise en place d’une protection réglementaire de l’esturgeon européen en France dès 1982, l’espèce ne parvient pas à se reconstituer. Quelles en sont les causes ? Un projet de recherche co-porté par Irstea et l’Université de Bordeaux dresse un premier bilan de la qualité de son milieu et apporte un nouvel éclairage sur ses capacités d’adaptation aux changements climatiques et polluants. Des résultats indispensables pour optimiser l’efficacité des programmes de réintroduction en Europe.
Les vagues de chaleur, ont une influence sur la Grande limnée ((Lymnaea stagnalis). C'est ce que montrent des essais de laboratoire effectués par des écologues de l'Eawag. Confrontés à un stress thermique, ces escargots investissent par exemple davantage dans la reproduction, chacun produisant 60% d'œufs supplémentaires.
Par ailleurs, la présence de micropolluants annulait en partie la production d'œufs stimulée par la chaleur. Étant donné que les réactions au stress n'étaient que temporaires, les scientifiques prêtent à la Grande limnée une bonne résilience face aux modifications de son milieu. Il serait cependant hasardeux de transposer cette souplesse aux autres invertébrés aquatiques. L'article original (Salo T. et al. (2017): Resilience to heat waves in the aquatic snail Lymnaea stagnalis: Additive and interactive effects with micropollutants. Revue Freshwater Biology online Volume 62, Issue 11 November 2017 Pages 1831–1846).
Lire et en savoir plus sur l'institut suisse de recherche EAWAG : http://www.eawag.ch/fr/portrait/portrait/organisation/
Dans les milieux stables, les truites se spécialisent en se partageant les différents types de proies alors qu'elles adoptent un comportement généraliste dans les torrents à l'offre alimentaire instable. De leur côté, les épinoches de différentes lignées évolutives modifient leur environnement de par leur comportement alimentaire. Cela handicape leurs descendantes à moins que celles-ci ne soient hybrides. Pour pouvoir protéger la biodiversité, il est important de bien comprendre de telles relations entre espèces et environnement.
Pour lire et télécharger l'article de revue au format PDF : http://www.eawag.ch/fileadmin/Domain1/News/2017/09/29/fischevolution_f.pdf
La biodiversité des eaux douces est fortement menacée et diminue plus rapidement que ses homologues terrestres ou marines. Cependant, les eaux douces reçoivent moins d'attention et d'investissement en conservation que les autres écosystèmes. Le groupe diversifié de mégafaune d'eau douce, y compris les espèces emblématiques telles que les esturgeons, les dauphins des rivières et les tortues, pourrait, s'il était défendu et promu, constituer un outil précieux de sensibilisation et de financement pour la conservation. Les chercheurs ont constaté que la mégafaune d'eau douce habite tous les continents à l'exception de l'Antarctique, l'Amérique du Sud, l'Afrique centrale et l'Asie du Sud et du Sud-Est étant particulièrement riches en espèces. La mégafaune d'eau douce coexiste avec jusqu'à 93% de la biodiversité globale cartographiée d'eau douce. Cinquante-huit pour cent des 132 espèces de mégafaune incluses dans l'étude sont menacées, 84% de leur aire de répartition collective se trouve en dehors des aires protégées. 83% des espèces d'eau douce menacées, se trouvent dans l'aire de répartition de la mégafaune, révélant ainsi la capacité de la mégafaune en tant qu'espèce phare et parapluie, à favoriser la conservation de la biodiversité d'eau douce.
Economie - Services écosystémiques
La biodiversité apporte de nombreux avantages pour la population, notamment la régulation du climat et la production de bois dans les forêts, le fourrage du bétail dans les prairies et le poisson dans les écosystèmes aquatiques. Pourtant, les gens conduisent maintenant le sixième événement d'extinction de masse dans l'histoire de la Terre. La dépendance humaine et l'influence sur la biodiversité ont été principalement étudiées séparément et à des échelles contrastées d'espace et de temps, mais de nouvelles connaissances multi-échelles commencent à relier ces relations. La perte de biodiversité diminue considérablement plusieurs services écosystémiques en modifiant le fonctionnement et la stabilité de l'écosystème, en particulier aux grandes échelles temporelles et spatiales qui sont les plus pertinentes pour la politique et la conservation.
Début octobre, à Malte, se tenait la conférence mondiale « Our Ocean ». A cette occasion la Commission européenne a annoncé prendre 36 nouveaux engagements représentant 550 millions d’euros, en faveur de la protection des océans. A l’échelle mondiale 6 milliards d’euros d’investissements ont été annoncés.
Lire les 36 engagements de l'UE sur le site Europa : http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-17-3588_fr.htm
France Nature Environnement, avec le soutien de l'Institut Océanographique, organise le 27 novembre 2017 à la Maison des Océans de Paris une conférence/débat sur la thématique : "Espèces exotiques envahissantes - Enquête sur des invasions silencieuses", avec un focus sur les espèces marines. Quelles sont les raisons et les conséquences de leur propagation ? Dans le contexte règlementaire national et européen, quel est l’état des lieux actuel ? Quelles seraient les solutions à ce problème encore méconnu du grand public ? France Nature Environnement aura le plaisir d’accueillir à la Maison des Océans un panel de trois experts pour répondre à ces questions.
Génie écologique
Ce MOOC s'adresse à un large public francophone et international, intéressé à titre professionnel ou personnel par l'ingénierie écologique. Les secteurs d'activité concernés par ces solutions par et/ou pour le vivant sont multiples, et couvrent aussi bien l'environnement, l'eau, la ville durable, l'agroécologie, la dépollution, la restauration que la compensation écologique.
Ce site internet a pour objectif de présenter les différents types d’aménagement de berges de cours d’eau, et notamment les techniques de génie végétal, ainsi que leur effet sur la biodiversité. Les berges de cours d’eau constituent des milieux d’interface qui accueillent une grande biodiversité floristique et faunistique. Ces milieux remplissent également un grand nombre de fonctions écologiques, comme les fonctions de corridor, de dépollution, d’ombrage, récréatives…
Politique - Stratégie
Il est possible de consulter en ligne "Natura 2000 Network Viewer".
2.040 habitants, 1.267 hectares dont 400 de prairies inondables et 60 de forêt alluviale, une dizaine de cours d’eau, une des premières Maisons de la nature de France (1971), un territoire à énergie positive, quelques gardes-champêtres et un maire passionné. Mutterslholtz, à quelques encablures de Sélestat (Bas-Rhin) vient de recevoir le titre de Capitale française de la biodiversité 2017. Patrick Barbier, maire depuis 2008, a accordé au journal de l'environnement un entretien sur les recettes du succès de son village, le premier à recevoir cette distinction nationale.
Lire aussi l'article sur le site capitale-biodiversité : http://www.capitale-biodiversite.fr/?utm_source=activetrail&utm_medium=email&utm_campaign=IN%20122
La loi dite Grenelle 2 de 2010 et son décret d’application de 2011 ont profondément réformé le cadre de l’étude d’impact en imposant une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les projets d’aménagement du territoire. Sur le terrain, quels effets ont eu ces politiques publiques sur les pratiques des aménageurs ? Et dans quelles mesures ont-elles permis une meilleure considération de la biodiversité ? S’appuyant sur l’analyse de quarante-deux études d’impacts réalisées de 2006 à 2016, les auteurs de cette étude dressent un premier constat.
Irstea poursuit ses travaux pour améliorer les connaissances et les modes de gestion d’une des espèces végétales les plus envahissantes en France, la renouée du Japon. Mais aussi pour mieux comprendre le comportement de la communauté des espèces invasives dans son ensemble. Face à ces invasions biologiques, les instances internationales et européennes se mobilisent. En France, le document présentant la stratégie nationale a été publié en mars dernier. Il vise à structurer la démarche pour protéger les écosystèmes, et les espèces animales et végétales qu’ils hébergent, des risques et des effets associés à ces invasions.
Consulter et télécharger le document PDF Stratégie nationale : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/17039_Strategie-nationale-especes-exotiques-invahissantes.pdf
Relire le règlement (n°1143/2014) de l'UE sur les EEE : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX%3A32014R1143&from=FR
Relire aussi l'article sur les principaux végétaux aquatiques du Sud-Ouest de la France : http://www.irstea.fr/toutes-les-actualites/departement-eaux/guide-vegetaux-aquatiques-sud-ouest-biodiversite
Le Ministère italien de l’Environnement, de la Protection du Territoire et de la Mer a organisé le Sommet International sur "L’eau et le climat : les grands fleuves du monde se rencontrent" du 23 au 25 octobre à Rome, en ITALIE. Il est conçu pour être un jalon dans la préparation de la COP23 (Bonn, 6-17 novembre 2017) et du Forum Mondial de l'Eau (Brasilia, 18-23 mars 2018). Il favorisera une plus grande intégration de l'eau comme l'un des principaux thèmes prioritaires des négociations internationales sur les changements climatiques et demandera aux bailleurs de fonds et aux porteurs de projets de prendre des mesures pour financer des projets visant à améliorer les connaissances, la gouvernance et la participation du public dans le domaine de l'eau et de l'adaptation au changement climatique. L'accent sera mis sur l'impact des changements climatiques sur les ressources en eau et leurs conséquences dramatiques (inondations, sécheresses, dégradation des écosystèmes, etc.).
Quasiment disparue au début du 20ème siècle, le castor a peu à peu recolonisé la vallée du Rhône, puis le bassin de la Loire grâce a des réintroductions d'individus. Depuis 1987, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage a mis en place un réseau Castor dont l’un des objectifs est de suivre la répartition de l’espèce et sa progression sur le territoire français. A voir la vidéo (44 - 49) © ONCFS Délégation interrégionale Bretagne - Pays de la Loire
Le micro-projet Interreg France-Wallonie-Vlandereren « Transf’eau » : réseau transfrontalier pour l’eau est lancé le 23 octobre. « Transf’eau » a pour objectif d’améliorer la cohérence des interventions sur les cours d’eau transfrontaliers du bassin de la Meuse. Dans ce but, le Contrat de Rivière Semois-Chiers et l’EPAMA-EPTB Meuse, ont organisé une série d’ateliers et de rencontres et développé ensemble un outil de communication adapté aux besoins spécifiques des techniciens et chargés de mission rivières/milieux aquatiques en France et en Wallonie.
Pour consulter le programme : http://www.gt-ibma.eu/wp-content/uploads/2017/09/invitation-10me-rencontre.pdf
Le plan national d’actions tortues marines pour les territoires français du sud-ouest de l’Océan Indien concerne 5 espèces de tortues et en décline les actions nécessaires pour la conservation et restauration de ces populations d’espèces. Il est Valable sur une durée de 5 ans (2015-2020). Le présent volume 3, publié le 26 octobre, concerne le plan d’actions en faveur des tortues marines de La Réunion. Il s’inscrit en complément du plan d’actions régional et des 2 autres plans d’actions « locaux » de Mayotte et des Îles Éparses.
Ce rapport de l'Académie des sciences traite des conséquences du changement climatique sur la biodiversité, et spécifiquement des mécanismes et des limites de l’adaptation de celle-ci. Il est conçu comme une série de fiches illustrées, structurée en deux grandes parties, et précédée d’un chapitre de synthèse comprenant une conclusion et sept recommandations.
Lire et télécharger le communiqué de presse : http://www.academie-sciences.fr/pdf/communique/rads_250917.pdf
Lire aussi l'article sur le site de France Nature Environnement : https://www.fne.asso.fr/actualites/acad%C3%A9mie-des-sciences-la-biodiversit%C3%A9-face-aux-changements-climatiques
Suite aux inquiétudes des habitants et des associations de défense de l’environnement face aux taux de polluants trouvés dans la Cleurie l’Agence de l’eau Rhin-Meuse a décidé de faire une étude du milieu en plaçant des crustacés, des gammares et des moules de rivière pendant 3 mois pour analyser le cumul de polluants qu’elles absorberont. Les associations défendent aussi le fait que le cumul de glyphosate, AMPA (composants actifs du Roundup) et détergents (le détergent tensio-actif POEA poly-oxy-éthylène amine), rejetés par les blanchisseurs dans la Cleurie, forme un cocktail détonnant et entrainent une mutation du milieu dangereuse.Veut-on sacrifier la Cleurie et la santé de ses riverains ? En attendant les habitants vivent dans un environnement de perturbateurs endocriniens et consomment des produits pollués.
L’objectif de cet ouvrage est d’apporter une réflexion scientifique et critique sur la compensation écologique. À partir des sciences écologiques, l’auteur analyse le mécanisme de compensation et apporte des éclairages pour mesurer, évaluer, restaurer, comparer, ou encore suivre la biodiversité. Ce faisant, il montre que les mesures compensatoires se heurtent à de nombreuses limites et s’avèrent un moyen d’action très insuffisant face au rythme actuel de l’artificialisation des sols. Il propose une voie vers l’objectif d’« absence de perte nette de biodiversité », fondée sur l’évitement des impacts et une utilisation éthique et solidaire des espaces naturels.
L’Appel de Jussieu s’adresse aux communautés scientifiques et aux établissements de recherche en vue de promouvoir un accès ouvert aux publications scientifiques qui encourage la bibliodiversité et l’innovation aux travers de nouveaux modes d’édition qui n’impliquent pas le transfert exclusif des abonnements vers les APC (Modèle économique). La signature de l’Appel par les institutions est en cours.
Lire et voir les modalités de signature de l'Appel de Jussieu : http://jussieucall.org/index-FR.html
En Suisse, mais aussi dans toute l’Europe et aux États-Unis, les poissons d’eau douce sont victimes d’une maladie mortelle qui sévit en été et disparaît en hiver. Elle est provoquée par un parasite qui se propage dans les rivières en s’attaquant spécifiquement aux salmonidés. Des chercheurs de l’EPFL, de l’EAWAG et du FIWI ont collaboré pendant trois ans et développé un modèle mathématique capable de prédire les épidémies. Pour l’heure il est impossible de contrer la maladie dans les milieux naturels, l’Office vétérinaire fédéral veille à ce que l’introduction des poissons dans les cours d’eau, pour le repeuplement des rivières, fasse l’objet de contrôles très stricts afin de certifier qu’ils soient exempts de parasites. Les résultats de l'étude sont publiés dans cet article publié en anglais dans le PNAS (Luca Carraroa, Enrico Bertuzzob, Lorenzo Maric, Inês Fontesd, Hanna Hartikainend, Nicole Strepparavaf, Heike Schmidt-Posthausf, Thomas Wahlif, Jukka Jokelad, Marino Gattoc, and Andrea Rinaldoa).
Lire l'actualité sur le site de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne : https://actu.epfl.ch/news/ils-traquent-un-parasite-qui-decime-les-poissons/
Lire le dossier de presse et voir les images : https://documents.epfl.ch/groups/e/ep/epflmedia/www/20172410_FishParasite/
Réglementation
Un arrêté publié ce 29 septembre fixe le contrat type de partage des avantages découlant de l'utilisation de ressources génétiques prélevées sur le territoire national. La loi Biodiversité de 2016 a constitué une étape importante dans la mise en oeuvre du protocole de Nagoya en autorisant sa ratification. Rappelons que ce protocole doit permettre de lutter contre la "bio piraterie", préjudiciable à la biodiversité et aux populations locales, en mettant en place des règles d'accès aux ressources génétiques naturelles et de partage des bénéfices tirés de leur exploitation. Le nouveau dispositif d'accès et de partage des avantages (dit APA) a fait l'objet d’un décret d’application en date du 9 mai 2017. En pratique, il n'est plus possible d’utiliser la richesse génétique sans obtenir de consentement préalable de l'Etat et offrir une contrepartie, financière ou en nature, définie d'un commun accord. Cette contrepartie peut être réinvestie dans l’enrichissement et la préservation durable de la biodiversité.
Cette note vise à conforter les modalités de coordination des services et des établissements publics en charge de missions de police de l’eau et de la nature à la suite de la modernisation de ses conditions d’exercice et de l’évolution du paysage institutionnel avec, notamment, la mise en place de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) au 1er janvier 2017.
L'ensemble des rapports élaborés par les commissions et délégations mis en ligne sur le site du Sénat seront imprimés uniquement sur demande des Sénateurs, des commissions et des délégations. Les Sénateurs recevront par mail l’information selon laquelle un rapport a été mis en ligne sur le site, ainsi que le lien vers ce document. Seule une synthèse du rapport (4 à 6 pages) sera imprimée et publiée.
Porte réforme des procédures destinées à assurer l'information et la participation du public à l'élaboration de certaines décisions susceptibles d'avoir une incidence sur l'environnement. Rapport sur les ordonnances relatives à la modification des règles applicables à l'évaluation environnementale des projets : rapport n° 8 (2017-2018) de M. Alain FOUCHÉ, fait au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable, déposé le 5 octobre 2017, porte sur la réforme des procédures destinées à assurer l'information du public à l'élaboration de décisions ayant une incidence sur l'environnement
Lire et télécharger le rapport de M. Alain FOUCHÉ, Sénateur au format PDF : http://www.senat.fr/rap/l17-008/l17-0081.pdf
Lire aussi l'article de Localtis - Caisse des dépôts : http://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250279871673
Trame verte et bleue
Fruit d'un travail collaboratif porté par le Centre de ressources Trame verte et bleue, ce cahier technique présente un panorama de ces outils mobilisables en faveur de la TVB. Il s’adresse en particulier aux acteurs de la politique qui pourront également y trouver des références juridiques et des exemples de dynamiques partenariales transposables dans leur territoire.
Aujourd'hui, l'entretien et la restauration des cours d'eau et des ouvrages de protection contre les crues incombent aux communes et à leurs groupements. Focus sur le retour d’expérience du Syndicat de l’Orge dans un projet complexe de continuité écologique d'une rivière en milieu urbain : quels enseignements et perspectives pour le respect de le directive cadre en matière de continuité ?
Aide aux travaux de préservation des continuités écologiques et à la sensibilisation sur la trame verte et bleue. Les objectifs s'articulent autour de plusieurs axes : préserver et restaurer les continuités écologiques ; enrayer le déclin avéré des insectes pollinisateurs ; favoriser l’appropriation et la compréhension des enjeux de la TVB ; ou encourager la mobilisation citoyenne pour susciter l’envie d’agir pour la biodiversité. Les décisions d’attribution des aides seront prises par la Commission Permanente le 20 novembre prochain.
« Architecture et biodiversité » renvoie à de nombreuses possibilités d’actions qui ne se limitent pas seulement à la végétalisation et à l’aspect esthétique. La compétence de l’écologue doit être mise à contribution dès le départ pour co-construire un projet d’ensemble répondant à de multiples objectifs : limiter l’extension urbaine, intégrer la trame verte, bleue, brune et noire, réaliser un diagnostic écologique, travailler en étroite collaboration avec les architectes pour imaginer des structures et les formes hospitalières au vivant à l’échelle du bâti comme du quartier. On peut lire et voir toutes les présentations de cette rencontre.
Zones humides
Depuis plus de 30 ans, l’inventaire des ZNIEFF est un programme phare dans le domaine de la connaissance et de la conservation de la biodiversité et un fer de lance des inventaires nationaux du patrimoine naturel organisés par le code de l’environnement. Cet article décrit l’évolution de l’inventaire des ZNIEFF, dans sa nature et son utilisation, depuis la motivation qui l’a fait naître, jusqu’à sa forme actuelle, à l’aube du lancement d’une nouvelle évolution vers un inventaire permanent sur le territoire national et continu sur chaque zone. Article de Arnaud Horellou, Katia Hérard et Jean-Philippe Siblet. Revue Naturae, n°12, 20 septembre 2017
Des images satellites prises avant le passage d’Irma (ortho express, 2017) ont pu être comparée avec des images post-catastrophe (image pléiades, 2017). Ce travail a permis d’illustrer l’étendu des dégâts sur certains de ces étangs côtiers, situés en zones basses littorales donc exposés aux phénomènes de submersion. On constate alors, dans plusieurs cas, des modifications géomorphologiques importantes dues au déferlement des vagues qui ont remobilisé les sédiments. Une récente étude menée par le bureau d’études Ecosphère avait notamment mis en cause – en partie – le rôle du blocage de l’exutoire de certains étangs dans la sénescence de leur mangrove. C’était particulièrement le cas pour l’étang des Barrières (HERTEMAN, 2016). Pour l’étang aux Poissons, le risque de comblement menace de changer les conditions abiotiques de l’écosystème (hydrologie, salinité, oxygène dissout…) ce qui affecterait irrémédiablement les palétuviers présents dans l’étang. Une action de dragage avait notamment été préconisée (HERTEMAN, 2016). Mais l’un des cas les plus spectaculaires de morphogenèse littorale post-Irma concerne les Salines d’Orients, un écosystème particulier qui comporte une mangrove en son sein.
Lire de nouveau l'étude menée par le bureau d'études Ecosphère : http://base-documentaire.pole-zh-outremer.org/documents/Docs_lies/2017/04/25/A1493149777SD_Rapport_Mang_Accompagnement_Expertise_etangs_SXM_avril2017.pdf
Cet atelier a pour objectif de présenter les concepts d'écologie de la restauration, les indicateurs jusqu'aux exemples concrets en passant par les aspects réglementaires. En partenariat avec l'Agence de l'eau Loire-Bretagne et la Région Nouvelle Aquitaine, le Forum des Marais Atlantiques, le Cen Limousin et l'EPTB Vienne organisent cet atelier le 7 Décembre prochain à Limoges dans les locaux de la Ville de Limoges. Vous pouvez déjà consulter le pré-programme.
Le secrétariat de la convention de Ramsar vient de publier une vidéo tournée dans les montagnes du Jura en France et en Suisse pour comprendre le fonctionnement et l'intérêt des tourbières.
Situés dans le département de l’Oise, les marais de Sacy sont un vaste ensemble de marais tourbeux alcalins d’un grand intérêt écologique et patrimonial qui s’étend sur 1 073 hectares répartis sur 7 communes. Le 9 octobre, les marais de Sacy, ont été labellisés au titre de la Convention de Ramsar pour les zones humides. La désignation de ce site vient récompenser sa richesse écologique en termes d’habitats et d’espèces, et les actions de préservation et de gestion durable engagées depuis plusieurs années par les collectivités et acteurs locaux.
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