Le contenu de la veille n’engage que les auteurs des articles, blogs, publications, etc. Il est donné à titre informatif, et n’engage en aucune manière la responsabilité de l’OIEau.
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Sommaire
Connaissance des habitats et espèces
D’après une étude scientifique qui vient de paraître, basée sur les données de la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN, la disparition des espèces s’est accélérée sur la période de 1900 à 2016. L’étude réalisée par les chercheurs Gerardo Cebellas (Université nationale autonome du Mexique), Paul Ehrlich et Rodolfo Dirzo (Université de Stanford) et publiée le 10 juillet dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) rappelle la situation alarmante de la réduction du nombre d’individus pour de nombreuses espèces de vertébrés (mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens), ainsi que la diminution de leurs aires de répartition géographique.
Lire et consulter l'étude : http://www.pnas.org/content/114/30/E6089.full
Lire et consulter les annexes : http://www.pnas.org/content/suppl/2017/07/05/1704949114.DCSupplemental/pnas.1704949114.sapp.pdf
Lire la liste rouge mondiale des espèces menacées : http://uicn.fr/liste-rouge-mondiale/
Lire la liste rouges des espèces menacées en France : http://uicn.fr/liste-rouge-france/
Venu des fleuves de l’Est, le silure a colonisé la quasi-totalité des lacs, canaux et rivières d’Europe depuis 1950. Adulte, ce géant ne rencontre aucune concurrence et trône au sommet de la chaîne alimentaire aquatique. Vairons, coquillages ou ragondins, nul ne lui résiste. Il s’adapte rapidement et apprend même à s’échouer pour attraper des pigeons ! Cette enquête en eaux troubles documente les travaux du biologiste Frédéric Santoul, qui cherche à résoudre une énigme : pourquoi le silure, dans tous les cours d’eau où il a été introduit, n’a-t-il éliminé aucun autre poisson résident ? Une plongée en apnée a eu lieu, depuis le détroit du Danube jusqu’au Tarn, afin d'explorer un comportement saisissant de l'intrus. Un film est diffusé sur la chaine TV Arte et disponible en ligne du 20 juillet au 28 juillet.
Rappel d'une publication des travaux de Frédéric Santoul en direct des laboratoires : http://www.cnrs.fr/inee/communication/breves/frederic_santoul2012.htm
Lire les travaux et publications de Frédéric Santoul : http://www.ecolab.omp.eu/profils/SANTOUL_Frederic
Continuité écologique
Le Parc, en tant que gestionnaire de la plupart des cours d’eau de son territoire s’est engagé dès sa création, au côté de nombreux partenaires, dans d’ambitieux programmes de restauration des rivières. il a aujourd’hui étendu son champ d’intervention et agit également sur le fonctionnement hydraulique et morphologique des rivières.
Par une note technique, mise en ligne ce 28 juin, le ministère de la Transition écologique et solidaire précise le nouveau délai légal de cinq ans pour finir la mise en conformité des ouvrages situés sur les cours d’eau classés en liste 2 au titre du L. 214-17 du code de l’environnement. Compte tenu du très grand nombre d’ouvrages en liste 2 à mettre en conformité, la loi Biodiversité ouvre un délai supplémentaire de 5 ans pour réaliser ou finir les travaux nécessaires au rétablissement de la continuité écologique (circulation des poissons migrateurs et transport des sédiments).
Lire la note technique : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2017/06/cir_42357.pdf
Lire l'article 120 LOI n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2016/8/8/2016-1087/jo/article_120
Economie - Services écosystémiques
La Guyane abrite des écosystèmes considérés comme les plus riches et les plus fragiles au monde qui ont favorisé une biodiversité remarquable. En janvier, la ministre de l’environnement, et la secrétaire d’État chargée de la biodiversité ont confié au CGEDD «la mission de proposer un plan d’actions opérationnel et argumenté qui permettrait de faire de la biodiversité guyanaise un levier de développement économique et social futur.». Le plan d’actions propose des actions réalistes dans les domaines de la recherche scientifique et des biotechnologies, de la forêt et du bois, de l’écotourisme, de la pêche et de l’agriculture durable. Il tente d’infléchir la dynamique territoriale autour de la biodiversité, comme catalyseur de développement, et de faire porter cet objectif ambitieux et novateur autant par l’ensemble des acteurs et des partenaires, que par les habitants eux-mêmes.
Ces journées scientifiques du GFHN auront lieu les 28 et 29 novembre à Villeurbanne. Elles porteront sur la mesure, la caractérisation et la modélisation des interactions entre milieu vivant et milieux poreux hétérogènes, naturels et artificiels, et sur leurs applications dans la gestion de l’environnement. Le thème de ces journées est : services écosystémiques des milieux poreux : mesure, processus et applications, avec 2 sous-thèmes abordés : "mesure des flux d’eau, de matière et d’énergie, dans les milieux poreux" et "services écosystémiques des milieux poreux".
Lire et consulter le site du GFHN : http://gfhn.fr/
Génie écologique
La particularité de ce site est d’abriter une biodiversité riche, façonnée par le climat et la pression anthropique depuis l’époque gréco-romaine, aujourd’hui menacée par la pollution en éléments traces métalliques et métalloïdes (ETMM) liée aux activités industrielles du XIXe siècle. Une réflexion est menée sur la gestion de la pollution diffuse sur ce territoire. Les objectifs de la restauration écologique visent à la fois la conservation de la biodiversité locale, l’optimisation des fonctions racinaires et rhizosphériques qui permettent la réduction des transferts des ETMM, la refonctionnalisation des sols et, de façon plus globale, le développement d’écotechnologies pour la restauration des sols pollués dans un contexte méditerranéen.
Pour lire et télécharger l'article de revue au format PDF : http://sciencepress.mnhn.fr/sites/default/files/articles/pdf/naturae-9-pdf.pdf
Lire le lancement de la nouvelle revue Naturae : http://sciencepress.mnhn.fr/fr/actualites/lancement-de-la-nouvelle-revue-naturae
Ce MOOC s'adresse à un large public francophone et international, intéressé à titre professionnel ou personnel par l'ingénierie écologique. Les secteurs d'activité concernés par ces solutions par et/ou pour le vivant sont multiples, et couvrent aussi bien l'environnement, l'eau, la ville durable, l'agroécologie, la dépollution, la restauration que la compensation écologique.
Politique - Stratégie
Une déclaration intitulée « Les Parcs naturels régionaux engagés pour l'Europe » a été signée, le 22 juin, lors du premier Sommet européen des parcs naturels régionaux par des représentants des parcs naturels régionaux de 20 états européens. Dans cette déclaration, les représentants des parcs naturels régionaux demandent à l'Union européenne et à ses États membres de recourir davantage aux parcs naturels régionaux pour mettre en œuvre une approche intégrée et prospective d’une Europe rurale durable.
En clôture des Assises nationales de la biodiversité, jeudi 6 juillet, Brune Poirson a dit sa volonté d’accorder autant d’importance à la reconquête de la biodiversité qu’à la lutte contre le changement climatique.
Ambassadeur chargé des océans, Serge Ségura a participé pour la France au dernier comité préparatoire, qui s'est tenu du 10 au 21 juillet à New-York. Objectif: lancer les négociations diplomatiques sur un accord international de protection de la biodiversité en haute-mer. (Article de Stéphanie Senet)
Une étude à grande échelle, publiée dans la revue Nature au mois de juin, évalue les menaces futures sur la biodiversité et les pistes pour les réduire. Aujourd’hui, 80% des espèces de mammifères et d’oiseaux sont menacées par les pertes d’habitats associées à l’agriculture. Ces menaces - mais aussi les pistes pour les réduire - ont été examinées dans le cadre de cette étude. D’après les auteurs, la combinaison des solutions présentées pourrait annuler entre la moitié et les deux-tiers des risques prévus en 2060 pour ces animaux. Pour prévoir les risques en 2060, les auteurs ont réalisé une projection en prenant en compte ces taux de changement d’usage des terres et les prévisions de revenu par habitant envisagés pour 2060 pour les régions les plus à risques, c’est à dire l’Asie, l’Afrique subsaharienne et l’Amérique du Sud tropicale. Dans l’objectif de réduire de tels risques, les auteurs distinguent deux grands types de mesures, d’une part la poursuite et l’expansion des pratiques de conservation basées sur les aires protégées et d’autre part des actions qui privilégient des changements de pratiques humaines susceptibles de réduire l’impact de l’homme sur la nature.
Lire le résumé de l'article payant publié dans la revue Nature : http://www.nature.com/nature/journal/v546/n7656/full/nature22900.html?foxtrotcallback=true
Le Groupe de Travail Invasions Biologiques en Milieux Aquatiques (GT IBMA) vient d’éditer sa lettre d’information n°18 de juillet. On retrouve les actualités du groupe de travail mais également les actualités internationales, nationales et territoriales.
L’évaluation mondiale par l’IPBES est le premier travail d’ampleur planétaire sur l’état de la biodiversité depuis l’évaluation des écosystèmes pour le millénaire publiée en 2005 par les Nations unies. Elle fournira des éléments essentiels pour évaluer les progrès internationaux vers les objectifs d’Aichi pour la biodiversité adoptés dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique, ayant 2020 pour échéance, et plus généralement vers les objectifs du développement durable adoptés par les Nations unies. Cet appel à relecture de l'évaluation phare est ouvert à commentaire par les experts jusqu’au 15 août. A ce stade, les commentaires sur cette première version provisoire du rapport visent à améliorer la qualité scientifique du document, et sa pertinence pour les politiques.
Relire les 20 objectifs d'Aichi : https://www.cbd.int/doc/strategic-plan/2011-2020/Aichi-Targets-FR.pdf
Transcription des éléments essentiels de l’article "Marine reserves can mitigate and promote adaptation to climate change" : de nombreuses études révèlent que les réserves marines sont un outil efficace et peu coûteux pour restaurer les habitats, les stocks de poissons et conserver la biodiversité, mais ces études révèlent aussi que ceci n’est vrai que dans certaines conditions. Un des déterminants est le niveau de protection des zones fortement protégées où ne sont autorisées que des activités de pêches limitées. Elles mettent en œuvre des méthodes à faible impact qui sont les seules à garantir ces bénéfices. La compréhension du rôle des réserves marines dans l’adaptation et l’atténuation du changement climatique est récente, mais pourrait permettre de sensibiliser les décideurs à l’importance d’une protection renforcée. Les questions posées par les auteurs Roberts et al. sont de deux ordres. D’une part : "quel rôle jouent les aires marines protégées (AMP) pour aider les écosystèmes marins et les populations concernées à s’adapter aux cinq principaux impacts du changement climatique ? et quelle est la meilleure stratégie pour établir des AMP qui maximisent un tel rôle ?". D'autre part, "comment les réseaux d’aires marines protégées peuvent participer à l’atténuation des effets du changement climatique ?"
Réglementation
Après l’Union européenne en 2014, la France traduit aujourd’hui dans son droit le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages découlant de leur utilisation (APA), avec l’adoption de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages et son décret d’application.
Cette nouvelle réglementation encadre les activités de recherche et de développement réalisées sur les ressources génétiques qui peuvent être menées par des établissements publics comme privés. Quelles activités sont visées ? Qui est concerné(e) par ces réglementations ? Quelles démarches doit-on désormais accomplir pour utiliser des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles associées françaises ? Quelles sont les différentes étapes ? Quelle est l’articulation avec les règles européennes ? Pour répondre à ces différentes questions, un groupe de travail coordonné par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité a élaboré ce guide 2017 qui :
- explique le principe de l’APA et les notions associées ;
- donne des repères pour déterminer la marche à suivre ;
- détaille les réglementations française et européenne ;
- propose des outils pour remplir les obligations aux différentes étapes.
Lire le réglement européen et les dispositions du Protocole international de Nagoya : http://www.fondationbiodiversite.fr/images/documents/APA/Note_FRB_reglement_EU.pdf
Rapport d´information fait au nom de la commission des finances sur l’application du droit européen environnemental - n° 605 (2016-2017) déposé ce 4 juillet. Ce rapport formule neuf recommandations, visant à maîtriser la transposition d'une directive environnementale et à en réussir la mise en oeuvre. Le succès de l'application du droit européen environnemental dépend en effet d'un pilotage renforcé sur le terrain et d'une place renouvelée des collectivités territoriales dans l'élaboration et l'adoption de la norme européenne.
Lire et télécharger le rapport au format PDF : http://www.senat.fr/rap/r16-605/r16-6051.pdf
Lire le rapport en une page : http://www.senat.fr/rap/r16-605/r16-605_mono.html
Le décret modifie la procédure de commissionnement et d'assermentation des gardes du littoral, en concordance avec les dispositions applicables aux inspecteurs de l'environnement et aux agents des réserves naturelles, en application de l'article 164 de la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Il clarifie les compétences.
Projet de loi ratifiant les ordonnances n° 2016-1058 du 3 août 2016 relative à la modification des règles applicables à l'évaluation environnementale des projets, plans et programmes et n° 2016-1060 du 3 août 2016 portant réforme des procédures destinées à assurer l'information et la participation du public à l'élaboration de certaines décisions susceptibles d'avoir une incidence sur l'environnement. La procédure accélérée est engagée par le Gouvernement le 28 juin.
Trame verte et bleue
Un workshop inter Zones Ateliers est organisé le jeudi 7 septembre à l’Institut de Géographie à Paris. Au programme :
- Les paysages fluviaux dans les cartes anciennes ;
- Le plan paysage Marne confluence : une approche pour intégrer toutes les formes de l'eau dans les territoires ;
- Trame bleue et SRCE, du régional au local, les cas de Lyon, Nantes et Strasbourg ;
- Métropole de Lyon - premiers retours d'une campagne d'entretiens auprès de ceux qui font la Trame bleue : quelle place pour le paysage ?
Le ministère de la Transition écologique et solidaire a souhaité disposer a posteriori d’un bilan des choix méthodologiques et techniques faits par les régions pour élaborer leur SRCE. L'analyse des SRCE par le Centre de ressources Trame verte et bleue (CDR TVB) a porté sur différents volets méthodologiques afin de connaitre et synthétiser les choix techniques des régions. Ces analyses ont donné lieu à trois rapports de synthèse dont fait partie le présent volume :
- Volume 1 - Méthodes d'identification des composantes de la TVB ;
- Volume 2 - Méthodes d’identification des obstacles et d’attribution des objectifs ;
- Volume 3 - Représentation cartographique de la TVB.
Enfin le bilan de ces analyses, montre que :
- plus de la moitié des régions (13) ont représenté l’occupation du sol en tout ou partie sur leur fond de carte ;
- un peu moins de la moitié des régions (9) également ont identifié des éléments particuliers qui ne sont pas tout à fait du fond de carte sans être pour autant des éléments de la TVB ;
- 4 régions (Champagne‐Ardenne, Haute‐Normandie, Languedoc‐Roussillon, Pays‐de‐la‐Loire) n’ont pas identifié d'espaces particuliers ni representé de fond de carte au-delà des éléments conventionnels de cartographie (repères des villes, limites administratives, SCAN IGN, ...).
Le projet de protéger le fonctionnement de la nature « ordinaire » est à l’ordre du jour depuis le « Grenelle de l’environnement » en 2007. Parmi les mesures adoptées, la politique Trame verte et bleue a l’ambition de préserver des espaces où les espèces peuvent se déplacer (pour se nourrir, se reposer, se reproduire…) et de les faire cohabiter avec les politiques d’aménagement du territoire. Aujourd’hui, l’enjeu majeur est d’appliquer cette politique aussi au coeur de nos communes et de trouver un équilibre entre l’urbanisation et la préservation de la nature. Cette conférence est présentée par Sylvie Vanpeene, chercheuse au laboratoire « Risques, Ecosystèmes, Vulnérabilité, Environnement, Résilience » de l’IRSTEA, Aix-en-Provence.
Lire et voir les autres conférences - Vidéos : http://tv.imbe.fr/videos-imbe-les-conferences/
Zones humides
L’association française des EPTB, qui porte le Pôle-relais mares, zones humides intérieures et vallées alluviales, et le Forum des marais atlantiques, Pôle-relais marais atlantiques, Manche et mer du Nord, organisent une journée d’échanges sur l’application de la séquence "Eviter-Réduire-Compenser" (ERC) en milieux humides. Elle aura lieu, le mardi 14 novembre à l’Institut Polytechnique UniLaSalle de Beauvais (Oise). Les objectifs de cette journée :
- Apporter des éléments aux acteurs locaux de la protection et de la gestion des ZH pour accompagner la mise en œuvre de la séquence ERC en ZH :
- Développer une connaissance fine des ZH d’un territoire (voire des projets d’aménagement futurs) pour privilégier l’évitement ;
- Appuyer la mise en œuvre des phases de réduction et de compensation ;
- S’assurer de leur pérennité et de leur suivi.
Actes du colloque du 28 janvier 2016 et regards complémentaires "Usages et représentations des zones humides d’hier à aujourd’hui : un enjeu de politique environnementale". Le Comité d’histoire et le Groupe d’histoire des zones humides avaient organisés conjointement cette journée d’études, le 28 janvier 2016. Ce numéro hors-série (Printemps 2017) de la Revue des ministères de la transition écologique et solidaire de la cohésion des territoires, présente les actes de ce colloque. Les organisateurs ont jugé fécond de faire aussi connaître aux lecteurs, grâce à des articles supplémentaires, des approches qui n’avaient pas pu être traitées dans le temps contraint d’une seule journée. Ces regards complémentaires sur les zones humides portent, par exemple, sur la convention de Ramsar, l’outre-mer, ou sur des recherches plus ponctuelles comme en Sologne ou dans l’univers du sacré.
Le site labellisé s’étend sur plus de 7 600 hectares répartis entre 9 communes sur les départements de l’Aude et des Pyrénées Orientales au bord de la méditerranée. Il est situé le long d’un axe majeur pour les oiseaux migrateurs et constitue une des lagunes méditerranéennes françaises les plus représentatives et les mieux préservées.
Suite à la lecture des critères de caractérisation des zones humides faite par le Conseil d’Etat dans sa décision du 22 février 2017 (n°386.325), une instruction du ministère de la Transition écologique précise les conséquences à en tirer en particulier vis-à-vis des actes de police en cours ou à venir. Le manque d'appréciation partagée des critères de définition des zones humides, et de leur délimitation, a par le passé pu nuire à leur préservation dans le cadre de la police de l'eau. C'est pourquoi les critères de définition des zones humides de l’article L. 211-1 ont été précisés par l’article R. 211-108 du code de l’environnement.
Lire la note d'instruction non parue au JO : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2017/07/cir_42418.pdf
Lire l'Article R211-108 du Code de l'environnement : https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006836803&dateTexte=29990101&categorieLien=cid
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