Suivez Bertille Asset, chargée de mission référente conservation dans la Réserve naturelle régionale du plateau des landes pour un suivi de population de Gaillet chétif (Galium debile).

Ces amphibiens dévorent tout et n’ont d’autres prédateurs qu’eux-mêmes. Depuis quelques décennies, les grands têtards gobent les petits, qui déploient une stratégie évolutive pour échapper à leur voracité.

Comment des animaux pourtant similaires évoluent au point de devenir incapables de s’hybrider, formant alors des espèces différentes ? Depuis Darwin, les chercheuses et les chercheurs en biologie évolutive se posent la question. Une équipe internationale, menée par Christophe Dufresnes, chercheur à Nanjing Forestry University (NJFU, Chine) et Pierre-André Crochet, chercheur au Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE – CNRS/IRD/Université de Montpellier/EPHE) vient d’élucider certains mystères de la spéciation – la formation des espèces –, en étudiant la génétique des hybrides chez des grenouilles et crapauds Européens.

L’Office français de la biodiversité vient d’achever ses prospections piscicoles 2021 sur le département des Hautes-Alpes. L’occasion d’en savoir plus sur ces pêches particulières.

Ce sont des équipes suisse et nord-américaine qui ont exploré l'utilisation de l'ADN environnemental pour évaluer la biodiversité des rivières. Un seul prélèvement permet de détecter des milliers de génomes d'espèces. Le Parc de la Vanoise l'expérimente. Deux lacs ont été choisis cet été

En collaboration internationale entre l'INRAE, le CNRS et l'Université Paris-Saclay a conduit à une découverte surprenante : chez le poisson cavernicole de Pachón, la détermination du sexe est façonnée par un chromosome B non essentiel, un résultat jamais vu auparavant chez les poissons, et encore moins chez les vertébrés. Le poisson cavernicole de Pachón est un modèle pour l'étude de l'évolution dans les environnements souterrains, et ces résultats représentent une avancée majeure dans le domaine.

MIGADO a le plaisir de vous informer que le projet d’exposition itinérante sur la Garonne, initié il y a plusieurs mois s’est enfin concrétisé ! L’exposition « Odyssée Garonne » qui traite des paysages de Garonne, de la biodiversité et de ses poissons migrateurs, de la dynamique fluviale, de l’impact de l’Homme sur les milieux aquatiques.

Menacé d’extinction dans les années 1990, cet omnivore vorace évoluant en eau douce (mesurant jusqu’à trois mètres de long) a été l’objet d’une politique de préservation efficace. Aujourd’hui, il pourrait offrir des débouchés aux communautés de pêcheurs de la forêt tropicale.

Les herbiers, ces oubliés, depuis des décennies reviennent sur le devant de la scène à travers un élan national de récolement et de valorisation scientifique. Poitiers ne fait pas exception et le Centre de valorisation des collections scientifiques de l’université de Poitiers (CVCU) met tout en œuvre pour faire ressurgir ces collections oubliées du grand public.

Butorides striata rhizophorae de son petit nom (du moins celui de la sous-espèce mahoraise du héron strié) vit principalement dans les zones boisées attenantes aux points d’eau. Et ce, quel que soit le type de zones : des eaux salées aux eaux douces, des côtés aux estuaires en passant par les lacs et rivières au cœur des forêts denses, le héron strié est observable un peu partout à Mayotte. Ce petit héron trapu est bien connu des mahorais, et arbore un nom au sein de l’idiome local : Mhiba Fi en shimaoré, ou en d’autres termes, « voleur de poisson ».

Les loutres de rivière sont de retour à l'Île-du-Prince-Édouard, près de 100 ans après leur disparition. On croyait que cette espèce n'était plus dans la province depuis le début des années 1900 en raison de la perte d'habitat, du braconnage et du piégeage. Les scientifiques pensent que les loutres ont nagé du Nouveau-Brunswick ou de la Nouvelle-Écosse pour venir s'installer à l'Île-du-Prince-Édouard. Ce sont les loutres elles-mêmes qui se sont réinstallées. M. Gregory soutient qu'une telle population est un petit nombre et oblige à les considérer comme étant une espèce vulnérable.

C’est en tous cas l’idée mise en avant par le Comité écologique ariégeois (CEA) et le Chabot, deux associations environnementales du département.

Cette rencontre est un signe encourageant pour la biodiversité tarnaise.

Un Albigeois qui habite en bordure du Tarn a pris en photo un castor le 27 août dernier. Un moment rare quand on sait que ce rongeur à queue plate vit essentiellement la nuit.

Des grandes dents, une queue plate : le castor, chouchou des enfants, est avant tout un des emblèmes des gorges du Gardon, réserve de biosphère Unesco. Il a désormais sa maison, au bord du Gardon et au bout du célèbre pont de Collias, inaugurée ce vendredi soir.

Rencontres Autour de Réalisations : "Pistes d’actions pour une cohabitation réussie : l’exemple du Castor d’Europe et du peuplier" et "La restauration de la morte des Vergettes"

La collection « La Biodiversité en France » s’enrichit grâce à la version 2021 du livret sur les espèces françaises qui vient d’être mise en ligne.
Combien d’espèces en France ? Combien sont endémiques ? Invasives ou menacées ? Découvrez les réponses à vos questions dans cette mise à jour du livret présentant 100 chiffres-clés sur les espèces de métropole et des outre-mer français.

Près de Guingamp : la loutre de retour dans le Frout, affluent du Trieux
La présence de la loutre dans la petite rivière le Frout, à Saint-Agathon, près de Guingamp, a été authentifiée par un naturaliste. Une bonne nouvelle.

L'espèce française des écrevisses à pattes blanches est menacée de disparition à cause d'une espèce invasive venue d'Amérique. Dans les cours d'eau, en Bourgogne-Franche-Comté, les spécialistes étudient et tentent de sauver la biodiversité.

[Série] Pour cet épisode, plongeons dans les abîmes du Rhône et de la Saône, à la rencontre d’un des plus vieux – et paradoxalement récent- habitant des environs de Lyon : le silure. Bête mal aimée du fait de son apparence monstrueuse, son énormité et sa réputation de prédateur sanguinaire, il semblerait pourtant que le poisson joue un rôle plus que bénéfique pour la biodiversité (et qu’en prime, il ne soit pas si mauvais dans l’assiette).

Elle était arrivée en Europe par l’Aveyron en 2019. Elle y est encore présente. Une campagne vise actuellement à éradiquer cette espèce très invasive.

Dans les cours d’eau comme dans les airs, le département est peuplé de plusieurs espèces menacées. Des listes rouges régionales, nationales et mondiales permettent de les recenser.

Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature qui tenait son congrès mondial pour la nature, du 3 au 11 septembre à Marseille, l’anguille d’Europe est en danger critique d’extinction.

Depuis 2004, la station de comptage de Châtellerault sur la Vienne permet de dénombrer les anguilles européennes empruntant la passe à poisson du barrage. En 2020, 10 658 anguilles avaient été recensées, il s’agissait alors de l’effectif le plus important depuis le début du suivi. Ce record a été dépassé en 2021, avec à ce jour 17 493 individus comptabilisés. La période de migration s’est étalée de fin mai jusqu’au début du mois de juillet avec un pic journalier le 10 juin, où 1 470 anguilles ont franchi l’ouvrage.

Les techniciens de la fédération de pêche d’Ille-et-Vilaine ont effectué, vendredi 27 août, un comptage des anguilles sur les cours d’eau de l’Aff, du Combs et du Canut.

Une première en Bretagne ! Des mulettes perlières issues d’une station d’élevage (gérée par la Fédération de pêche du Finistère dans les Monts d’Arrée) survivent en milieu naturel, nous rapporte Bretagne Vivante. Une nouvelle encourageante qui accompagne la publication d’un nouveau guide à destination des professionnel·le·s par l’association naturaliste. Cet ouvrage propose une analyse des habitats favorables à cette « espèce parapluie » en voie d’extinction et des préconisations de gestion afin de restaurer les cours d’eau.

Connaissez-vous la Pectinatella Magnifica ? C'est un étrange animal visqueux qui s'est particulièrement développé cet été dans le lac de Bussière-Galant et d'autres plans d'eau de la Haute-Vienne. Pris à tort pour une sorte de "méduse d'eau douce" par les promeneurs, cet animal n'est pas dangereux.

La qualité de l’eau est un enjeu crucial et très actuel pour l’ensemble des acteurs de l’eau. En station d’épuration urbaine ou industrielle ou en usine de potabilisation, les exploitants ont la nécessité de contrôler les eaux distribuées aux consommateurs ou rejetées dans le milieu naturel pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité, de la qualité des sols et de l’alimentation.

Sur l'Allier, l'une des dernières rivières où fraye le saumon atlantique après son séjour dans l'océan, EDF reconstruit un barrage "sur mesure" pour faciliter le passage de ces poissons migrateurs gravement menacés.

Balade au bord de l'Allier, en Auvergne, en compagnie d'Estelle Cournez, directrice du Conservatoire des espaces naturels de l’Allier

À Saint-Hilaire-sur-Yerre (Cloyes-les-Trois-Rivières), le cours d’eau subissait de nombreuses perturbations suite à une surlargeur. Il va retrouver un aspect plus normal. Une bonne nouvelle pour la truite.

A partir de ce mercredi 1er septembre, le niveau du lac du Bourget va être abaissé pour permettre le développement des roselières. Les plongeons sont interdits dans tout le lac et certains bateaux vont être déplacés.

Les territoires d’outre-mer français présentent une biodiversité particulièrement riche et variée, mais fragilisée par les activités humaines.
La mission du Compteur est de donner une vision d’ensemble des enjeux liés à la biodiversité en outre-mer afin que chacun, résident ou voyageur de passage, puisse s’informer et s’impliquer à son échelle pour la préservation de cette biodiversité exceptionnelle.

BGM lance un appel aux collectivités, structures de bassin versant, propriétaires d’ouvrage, … pour tester une application dédiée à l’entretien des passes à poissons : l’application GPAP. L’objectif est de savoir si cette application répond aux attentes et besoins des acteurs bretons avant de la déployer en Bretagne.

Envoyez vos projets d’affiches ou vidéos du 6 septembre au 18 décembre 2021. L’agence de l’eau Loire-Bretagne vous invite à participer à la journée mondiale de l’eau 2022, en illustrant le thème de l’eau et des milieux aquatiques dans le cadre de l’adaptation au changement climatique. Concours ouvert de la maternelle au lycée dans le bassin Loire-Bretagne. Le concours d'affiches et vidéos "Il y a de la vie dans l'eau! Aujourd'hui et demain" invite les élèves à mener une réflexion sur les enjeux de l’eau, et à réaliser une affiche ou une vidéo qui illustrera les effets (sécheresse, inondations) du changement climatique sur l'eau et les milieux aquatiques (rivières, marais, tourbières, étangs, estuaires, ou le littoral) et les solutions possibles pour les préserver.

Une carte interactive affiche la qualité de la rivière sélectionnée : en « très bon état » (couleur bleu), en « bon état » (vert), en état médiocre (orange) et parfois en « mauvais état » (rouge). Pour chaque site de baignade, vous disposez de données sur la qualité bactériologique des eaux. L’agence de l’eau coordonne et rassemble les données d’organismes partenaires tels que les DREAL et l’Office français de la biodiversité pour les poissons. La connaissance et la collecte de données sur l’état des milieux aquatiques font partie des missions fondamentales de l’agence de l’eau. Il nous parle de sa rencontre avec la Scarpe et de la renaissance de la rivière.

Premières victimes du changement au sein d'un écosystème, les espèces bio-indicatrices permettent aux scientifiques de détecter les effets précoces du changement climatique et de la pollution.

Le projet CoFish vise à engager les pêcheurs et les scientifiques dans la co-création d'un projet de recherche participatif sur la durabilité des populations de poissons et en particulier le rôle de l'évolution.

Destination Durance est une revue produite par le SMAVD pour tenter de retranscrire la diversité et la richesse de la rivière Durance (et de ses affluents) qui, loin de séparer les femmes et les hommes, est au contraire le trait d’union entre eux. Un article est notamment consacré au photographe sous fluvial Yannick Gouguenheim.