Dans le cadre du projet de conservation de l’écrevisse des torrents, lancé en 2017 par la DREAL Grand Est, l’Office français de la biodiversité, le Parc naturel régional des Vosges du Nord, la Citadelle de Besançon et l’Agence de l’eau Rhin-Meuse, 260 jeunes écrevisses nées en captivité ont été introduites dans un cours d’eau du Parc naturel régional des Vosges du Nord, le 29 septembre 2021. Ce projet, approuvé par le programme INTERREG « Rhin Supérieur » en juin 2020 doit se dérouler sur une période de 3 ans (de juillet 2020 à juin 2023). Il sera porté par le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, il concernera d’autres espèces menacées come l’Azuré des paluds (papillon), ou encore le Grand Murin (chauve-souris). Selon les critères établis par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN, 2012), l'écrevisse des torrents (Austropotamobius torrentium) est inscrite sur la liste rouge des espèces menacées d'extinction en France dans la catégorie CR (en danger critique d'extinction). L’espèce est également inscrite sur la liste des espèces menacées de disparition en Allemagne.

Ce nouveau Plan prendra en compte toutes les espèces d’écrevisses exotiques et indigènes présentes en Nouvelle Aquitaine. En effet, les espèces exotiques sont les principales responsables de la régression des populations d’écrevisses autochtones. Préserver les unes passe par le contrôle des autres.

De début août à mi-octobre 2021, la SHNA-OFAB a suivi plusieurs populations d’Écrevisses à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), un indicateur biologique des eaux vivantes, sur 3 bassins versants en Bourgogne : l’Aron (Nièvre), l'Ouche (Côte d’Or) et le Sornin (Saône-et-Loire). Nous vous partageons déjà les premiers résultats!

Le fil de l'eau s'écoule ce soir dans les veines de La Loire, le dernier fleuve sauvage d'Europe, avec Marion Legrand, chargée du programme migrateurs du bassin de La Loire au sein de l'association "Loire Grands Migrateurs".

C’est une première en France ! Après six années d’actions pour sauver les amphibiens le long de la D28, les élus ont décidé de fermer définitivement cette route longeant les landes de la Poterie, classées Natura 2000. Les 400 automobilistes quotidiens emprunteront une autre voie, déjà existante, pour un détour d’environ une minute. La fermeture sera effective dès le 13 décembre.

Pour mener à bien cette étude, plusieurs types d’expérimentations scientifiques seront menés dans le lagon mahorais. Cette semaine, l’équipe de recherche a fait le repérage de plusieurs sites où seront mis en place des récifs artificiels. En forme de dômes en béton spécialement adapté à la vie marine, ces récifs artificiels serviront de supports pour faire grandir des boutures de coraux. Des suivis comparatifs entre les récifs artificiels et des récifs naturels situés à proximité, dans des conditions identiques, permettront d’étudier la croissance et la dynamique des boutures au cours du temps. Cela sera effectué notamment avec la technique de la photogrammétrie, permettant de reconstituer de manière extrêmement précise les boutures en 3 dimensions afin de suivre finement leur évolution.

Le Cerema mène des études pour mieux préserver la biodiversité dans le cadre de l'aménagement du territoire. Concernant les amphibiens, il étudie le comportement des animaux, les méthodes pour assurer le suivi des populations, la fonctionnalité des passages à faune spécifiques, l'évaluation de démarches de préservation...

L'ARRA² organise le 14 décembre 2021 à Trept (38), une formation d'une journée sur le thème du castor d'Europe. A partir d'interventions techniques, de retours d'expérience et d'une sortie terrain, venez apprendre à mieux connaitre le castor et ses spécificités pour permettre sa bonne intégration sur nos territoires.

Des castors ont été photographiés et filmés par le Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement (CPIE) Vallées de la Sarthe et du Loir.

La zone humide de La Trinité (Eure) est le 1er sanctuaire pour la loutre. L'intercom, propriétaire, s'engage à laisser en place des éléments qui favorisent la présence du mammifère

Un chercheur allemand spécialisée dans l'étude des moules perlières est venu au Pays Basque ce mardi pour récolter de l'ADN de moule perlière. Localement, l'espèce persiste dans la Nivelle, mais elle est en danger d'extinction.

Déclarées "biologiquement mortes" en 1957, les eaux de la Tamise abritent en réalité une riche faune. Les chercheurs y ont en effet recensé des milliers de phoques, des hippocampes, des échassiers, etc. Un rapport publié par la société zoologique de Londres fait également état de la découverte de trois nouvelles espèces de requins, dont une en voie d'extinction !

Les adorables canetons qui barbotent en ligne indienne derrière leur mère sont en fait des profiteurs! Cette formation leur permet en effet de se déplacer avec un effort moindre, portés par l’énergie de la vague générée par la cane, montrent des scientifiques sino-britanniques. Une découverte qui pourrait avoir des applications dans le domaine de la navigation.

L’Artoise est une rivière torrentueuse sauvage qui s’écoule au sein du massif forestier de Saint-Michel en Thiérache (Aisne). Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de gestion de la Réserve biologique Intégrale (RBI) de l’Artoise, l’Office national des forêts a sollicité le CBN de Bailleul afin d’évaluer les impacts potentiels visibles en fin de saison de pêche.

Comme son nom l’indique, le Héron pourpré se distingue par son plumage brun-violacé des autres ardéidés, une famille d'oiseaux reconnaissables à la forme en « S » de leur cou replié. Ses longs doigts lui permettent de marcher sur la végétation aquatique à la recherche d’amphibiens, de poissons et d’invertébrés dont il se nourrit. Ce grand migrateur passe l’hiver en Afrique et il faudra patienter jusqu'en mars pour observer à nouveau cet échassier farouche sur le territoire français. En attendant son retour, nous vous partageons le cliché de Quentin Gama, lauréat du premier concours de la photo d’oiseau de l’année organisé par la LPO et l’association Caméra Natura. En juin dernier, ce naturaliste mosellan a patienté dès 4h30 du matin dans un affut immergé en bord d'étang pour réaliser ce splendide portrait.

La rivière du Léguer, dans les Côtes-d’Armor, est une des rares à encore accueillir des saumons sauvages. Signe de bonne santé du cours d’eau, qui est le seul labellisé Rivière sauvage du Grand Ouest.

Restaurer les cours d'eau dans leur état d'origine naturelle est l'une des missions de Dinan Agglomération qui vient de terminer des travaux sur le Frémur, à Saint-Denoual.

Une vidéo pour sensibiliser les élus et les propriétaires riverains de cours d’eau à la préservation des ripisylves. L’Astee vient de publier une vidéo de sensibilisation à la préservation des ripisylves à destination des élus et des propriétaires riverains de cours d’eau. L’objectif de ce projet, réalisé avec le soutien de l’Office français de la biodiversité (OFB) et de ses Centres de ressources Génie écologique et Cours d’eau, est de faire découvrir les ripisylves, leurs fonctions et bénéfices, et de lever les idées préconçues sur l’entretien et la gestion de ces milieux. Cette vidéo sera notamment présentée lors d’une webconférence sur ce sujet, le jeudi 9 décembre 2021, de 10h à 12h. Cet événement gratuit, coorganisé par idealCO avec le soutien de l’OFB, mettra également en lumière plusieurs retours d’expériences issus de différents contextes (urbain, rural, agricole) et types d’intervention (restauration, entretien, non-gestion). Téléchargez le communiqué de presse.

La rivière de contournement du Cher va permettre aux poissons migrateurs de remonter la rivière pour accomplir leurs cycles biologiques mais les humains n'ont pas été oubliés pour autant !

Il y a déjà plusieurs mois, nous avons vu les modifications que l’hydroélectricité avait amené à nos rivières et les effets sur la pratique de la pêche (ici). Je vous propose aujourd’hui de regarder cela avec les yeux de nos truites et autres ombres ou saumons. Comme toujours mon propos s’appuiera au maximum sur des données et des analyses publiées dans la littérature scientifique.

Pour la continuité écologique, les ouvrages hydrauliques restent ouverts. La rivière Sarthe retrouve ainsi son débit naturel. Explications avec un technicien de rivière de l'Orne.

En janvier 2020, l’Office national des forêts a entrepris un programme de restauration de mares forestières dans la forêt domaniale d’Ermenonville. Ces dernières avaient préalablement fait l’objet, de la part du CBN de Bailleul, d’un diagnostic initial afin d’identifier les enjeux et préconiser des modes de gestion adaptés.

L’Astee et idealCO coorganisent une webconférence sur la gestion écologique des ripisylves, avec le soutien de l’Office français de la biodiversité (OFB) et de ses Centres de ressources Génie écologique et Cours d’eau, le jeudi 9 décembre 2021, de 10h à 12h.

Encore très présent en Bretagne, le bocage est un paysage menacé. C’est le sujet du 23e colloque annuel de l’association Eau et rivières de Bretagne, ce vendredi 19 novembre 2021, à Lannion (Côtes-d’Armor). Quel est le rapport entre la sauvegarde des haies et des talus et la préservation de la qualité de l’eau ? Les explications de Lucille Inizan, chargée de mission « bocage » à Eau et rivières de Bretagne.

Le CNRS de Toulouse publie les résultats de son projet PlastiGar, qui a évalué pendant quatre ans la pollution en microplastique des eaux de la Garonne et son impact sur la biodiversité. Ces particules ont été retrouvées dans l'estomac de 10% des poissons.

Microplastics threaten aquatic habitats everywhere in the world. In the United States, researchers have discovered that a type of freshwater algae that has developed considerably in the Great Lakes is capable of capturing large quantities of microplastics. Nonetheless, plastic pollution is not about to disappear as explained in the following.

Si le recul de la biodiversité préoccupe les chercheurs de l’Institut Fédéral Suisse des Sciences et Technologies de l’Eau (Eawag), c’est parce que les espèces les plus menacées sont précisément celles qui vivent dans des milieux aquatiques ou à proximité. Qu’il s’agisse, entre autres, d’inventorier des espèces de poissons, de promouvoir la revitalisation des cours d’eau ou d’innover en matière de gestion des eaux urbaines, la plupart des départements de l’Institut ont inscrit la thématique de la biodiversité dans leurs programmes de recherche, ce qui implique aussi une approche interdisciplinaire.