Animal nocturne et farouche, la Loutre d’Europe a élu domicile dans la ville de Niort. Depuis 2019, avec l’appui technique de l’association DSNE et du PNR Marais poitevin, la collectivité s’est engagée dans la protection de cette espèce au travers du programme « ville refuge pour la Loutre d’Europe ». Elle crée ainsi des « havres de paix » pour l’espèce et réalise des aménagements favorables à son déplacement. "Niort, ville refuge Loutre Europe" from ARB Nouvelle-Aquitaine on Vimeo. Réalisation : FrapadocProduction : Agence Régionale de la Biodiversité Nouvelle-AquitaineAnnée de réalisation : avril 2021

Aucune observation n'a été faite de la Loutre près du barrage de La Roche-qui-Boit. Elle se trouve pourtant sur la Sélune. On fait le point.

La loutre d’Europe vit autour de nous, mais on ne la voit pas. Après avoir connu une régression de sa population dans les années 1970, l’animal a désormais reconquis l’espace. On le trouve même en ville, à Fontenay-le-Comte (Vendée). Le parc naturel du Marais poitevin suit ses traces. En suggérant des aménagements aux collectivités, il contribue à la préservation de son territoire. Reportage.

On l'aperçoit rarement car elle est de nature discrète, mais quand c'est le cas, les images sont magiques. La loutre est furtive et se déplace la nuit. Les images ci-dessous sont donc rares. Elles ont été tournées dans le Parc National des Pyrénées.

Nature. Scientifiques et bénévoles ont réalisé un inventaire nocturne des amphibiens au golf pastoral de la Charentonne. L’occasion de rencontrer des espèces protégées.

À la salmoniculture de Chanteuges et à la fédération de pêche de Haute-Loire, on tire la sonnette d’alarme. La présence des silures dans la passe à poissons de Vichy est un obstacle supplémentaire au grand migrateur dont le nombre est en baisse inquiétante.

Sermamagny. L’entomologiste Perrine Jacquot est spécialiste des odonates. Sur les bords de l’étang de la Véronne, et tout au long du sentier pédagogique, l’univers vibrionnant des libellules dispose d’un habitat privilégié où la scientifique peut dresser un inventaire et suivre autant la diversité des espèces que leur abondance.

Un travail de recherche de l’Anses montre que l’exposition à une concentration élevée en glyphosate ne diminue pas la résistance des truites aux infections virales. Cependant, l’enchaînement de ces deux stress, chimique puis infectieux, a révélé des modifications de l’activité de certaines enzymes du métabolisme énergétique chez les poissons.

La dissection d'un siècle de poissons d'eau douce conservés au musée Field d'histoire naturelle de Chicago révèle qu'ils avalent des microplastiques depuis les années 1950. Des résultats "alarmants", selon les auteurs d'une étude parue en mars dans la revue Ecological Applications.

Après avoir failli disparaître, le castor d'Europe est de retour dans le Tarn. En quinze ans, il a colonisé une quarantaine de kilomètres le long des berges de la rivière. Espèce protégée, ce castor est placé sous la surveillance bienveillante des agents de l'OFB, la police de l'environnement.

La présence permanente de castors sur plusieurs secteurs de la Mortagne, Vosges et Meurthe-et-Moselle, est attestée depuis plusieurs années. À Magnières notamment et ce depuis trois ans. Elle a pris une nouvelle ampleur récemment.

Partez à la découverte des libellules et demoiselles du marais du Cassan et apprennez à reconnaitre les 40 espèces présentes sur le site, à l'aide d'un spécialiste ! En pratique :

La Tourbière de Baupte, dans la Manche, est devenue un site ornithologique majeur. Le Groupe ornithologique normand (GON) s’émerveille devant la liste des oiseaux d’eau.

Ce 19 mai 2021, le journal Plos Biology publie une étude menée par un large consortium*, dont des scientifiques de l’Université de Montpellier, de l’Ecole pratique des hautes études (EPHE-PSL) et du CNRS de trois laboratoires montpelliérains (Marbec, CEFE, ISEM). L’étude montre que les différentes stratégies de gestion des écosystèmes façonnent des communautés très dis-tinctes de plantes, d'oiseaux et de poissons.

COMMENT LES DIFFÉRENCIER ? Chaque vendredi, GEO se penche sur les différences qui opposent des espèces animales, phénomènes climatiques ou sites patrimoniaux souvent similaires dans notre imaginaire. Fréquemment confondues, la salamandre et le triton sont pourtant deux espèces bien différentes l’une de l’autre. Mais encore faut-il s’avoir où regarder pour les différencier !

Une étude menée dans la forêt nationale de Gifford Pinchot, aux Etats-Unis, révèle que les barrages construits par les castors favorisent le développement des espèces d'amphibiens dont le cycle de vie est lent.

Pour valoriser les travaux des gestionnaires et partager leurs expériences au bénéfice de tous, le Centre de ressources espèces exotiques envahissantes élabore des retours d’expériences sur des opérations de gestion. Depuis 2017, en collaboration avec le Réseau EEE outre-mer (ex-Initiative outre-mer), des retours sur des interventions réalisées dans les collectivités ultra-marines enrichissent cette documentation. L’identification d’obstacles rencontrés de façon récurrente par les gestionnaires a conduit le CDR EEE à partager leurs expériences sur des mesures jusqu’alors moins prioritaires, mais faisant pourtant partie intégrante de la gestion, comme par exemple, la communication préalable aux opérations de terrain ou encore la gestion des déchets crées par ces interventions.

L'Allier est l'une des dernières rivières sauvages d'Europe et elle accueille un poisson emblématique, le saumon, qui vient s'y reproduire. Mais il est menacé par des silures, un prédateur de plus en plus présent sur la rivière.

Plusieurs espèces très rares ont été découvertes, d’autres n’avaient jamais été recensées dans la région ou dans les départements concernés. L’analyse des débits et des températures a permis de dresser le cadre de vie des peuplements. Une typologie a été définie à partir de l’analyse des adous, choisis a priori pour leur état préservé. Ces références permettent ainsi d’avoir de caractériser l’état des adous.

Depuis la construction d'un barrage de 18 mètres de hauteur, sur l'Allier, le barrage de Poutès, les saumons sauvages ne parviennent plus à remonter la rivière pour se reproduire, et le saumon disparaît. Jusqu'à la démolition et reconstruction (en plus petit) du barrage...

Depuis 2010, la commune a lancé plusieurs initiatives en vue de développer une véritable filière « huître de mangrove » : formation de stagiaires et organisation d'un voyage d'étude au Brésil en 2014 ; réalisation d'une étude complète pour définir l'ensemble des conditions économiques, techniques et sanitaires permettant la création de la filière ostréicole (2015-2017) ; classement sanitaire provisoire des masses d'eau par les services de l'Etat. Ce travail a permis de démontrer l'intérêt de développer une activité ostréicole à condition d'encadrer rapidement les prélèvements sauvages et d'engager une phase expérimentale permettant de localiser précisément les zones de captage du naissain, tester les techniques de grossissement, installer un centre de transport agréé et réaliser les procédures d'autorisation.

L’AFL organise une journée scientifique et technique, le jeudi 24 juin, qui se propose à la fois de présenter quelques aspects fondamentaux et appliqués des recherches dans le domaine de la restauration des milieux aquatiques et le contexte ainsi que des exemples de programmes dans lesquels se sont engagés des gestionnaires d’espaces. L’objectif est de favoriser le dialogue entre acteurs scientifiques de l’acquisition de connaissances et décideurs et gestionnaires qui doivent les appliquer sur le terrain en optimisant les chances de réussite et les rapports entre coût et efficience. Ce webinaire est organisé en coordination avec deux autres évènements sur le même sujet, qui seront orientés plus précisément sur les zones humides littorales et sur les aspects règlementaires en lien avec la restauration de ces milieux, organisés par l’Office de l’Environnement de Corse (OEC) à l’automne 2021.

Mathieu André, chargé de mission à la LPO, dresse un inventaire ornithologique le long de la Corrèze dans sa traversée de Tulle. A la demande de Tulle Agglo.

Un site répertorie les reptiles et amphibiens de toute la région, commune par commune. Un atlas participatif que chacun peut abonder et un outil pour mieux connaître la carte des espèces.”La population des vipères aspic a été divisée par dix dans la région.”Les amphibiens se sont raréfiés du fait du remembrement.

L’eau est un élément essentiel à la vie et donc à la préservation de la biodiversité. Préservation et restauration des zones humides, des rivières, du littoral et du milieu marin sont essentielles pour de nombreuses espèces. Mais la nature rend aussi des services pour la gestion de l’eau : protection de la ressource en eau potable, lutte contre l’érosion et le ruissèlement, expansion des crues, rafraichissement urbain…

Les agences de l'eau investissent l'univers du podcast pour sensibiliser le grand public aux enjeux de l'eau et de la biodiversité. Ces récits sont un voyage au fil des rivières, lacs ou marais emblématiques de France avec pour guides des femmes et des hommes passionnés. Ainsi, 16 épisodes jalonnent la consultation nationale du public sur l'eau et les risques d'inondation, qui a démarré le 15 février pour 6 mois. Ecouter les podcasts iciLien vers la consultatio du public sur ici

L'agence de l'eau Adour-Garonne voudrait obtenir une meilleure qualité de l'eau et prévoit que l'agriculture devra s'adapter. Il n'y aura plus de neige en montagne au-dessous de 1.500m dans quelques années.

Grâce à sa situation géographique au carrefour d’influences climatiques méditerranéenne et alpine, à sa diversité géologique et à sa topographie, la Région Provence Alpes Côte d’Azur s’impose comme l’un des dix « hotspots » de la biodiversité en Méditerranée. Elle abrite plus de la moitié des espèces de poissons d’eau douce, d’amphibiens, d’oiseaux et d’insectes et environ trois quarts des espèces de mammifères reptiles et plantes vasculaires vivant en France continentale. Malgré les nombreux services de grande valeur contribuant au bien-être humain qu’elle rend, la biodiversité aquatique subit aujourd’hui plusieurs pressions et enjeux qui la perturbent et la dégradent tels que les ruptures de continuité pour les sédiments et les espèces aquatiques, les altérations morphologiques de la rivière, la dégradation de la qualité de l’eau, les prélèvements en eau et la détérioration liée à la surfréquentation. Il est temps d’agir …

France Nature Environnement et la Fédération de pêche de Charente-Maritime saisissent le Conseil d'Etat à propos des quotas renouvelés par le gouvernement pour l'anguille européenne. Des quotas "incompatibles avec la survie de l'espèce" selon ces organisations.