Composante essentielle de tous les êtres vivants, l’eau est aussi un milieu de vie pour certains d’entre eux. Elle circule sans cesse, des précipitations vers les eaux de surface (cours d’eau, rivières, fleuves, lacs, etc.), la végétation (sauvage et agricole), les eaux souterraines (nappes), les mers et les océans. Sous l’effet des activités humaines, elle fait l’objet de nombreuses pollutions susceptibles d’affecter la biodiversité et la santé humaine. Protéger la ressource en eau constitue donc un enjeu majeur. Le Service des données et études statistiques (SDES) et l’Office français de la biodiversité (OFB) s’inscrivent dans cette démarche en informant et sensibilisant régulièrement l’ensemble des acteurs sur les enjeux liés à la préservation de l’eau et des milieux aquatiques.

Depuis 1990, tous les 10 ans, le service statistique du ministère chargé de l’environnement procède à une évaluation de l’état et de l’évolution d’un échantillon de sites humides emblématiques métropolitains et ultramarins via l’examen de dix thématiques (activités humaines et leurs pressions, étendue et état des milieux humides présents sur le site, état des espèces communes et à forts enjeux, problématiques liées à l’hydrologie et l’hydraulique, problématiques liées à la faune et la flore envahissantes et indigènes à fort développement, effets du changement climatique, services rendus à la société). La dernière évaluation couvre la période 2010-2020.

Biodiv'Bretagne est un outil pour accéder aux données naturalistes concernant la Bretagne. Elle est portée par une dynamique régionale impliquant de multiples acteurs bretons : conservatoire national botanique de Brest, associations naturalistes, socio-professionnels, scientifiques, institutionnels... et inscrite dans le cadre du pôle métier biodiversité de GéoBretagne. Animé par l'OEB, cette dynamique est structurée autour des six observatoires régionaux thématiques identifiés à ce jour : mammifères, oiseaux, invertébrés continentaux, poissons grands migrateurs, reptiles - amphibiens et flore. La plateforme est au service de tous les usagers qu'ils soient élus, techniciens ou simples citoyens.

Un rapport du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation sur la filière piscicole continentale. Les 21 recommandations de ce rapport sont regroupées par thèmes : la filière, les acteurs, la réglementation et la pharmacie.

Des scientifiques de l’Anses ont exposé pendant 10 mois des truites arc-en-ciel à des concentrations en glyphosate comparables à celles trouvées dans la nature. Cette exposition n’a pas eu d’incidence sur leur survie, leur reproduction ou leur métabolisme. En revanche, des modifications ponctuelles de leur réponse immunitaire ont été observées.

Des scientifiques les pistent pour étudier l’impact du changement climatique sur leur population et leur comportement. Des relevés sont effectués tous les quinze jours. Pour le moment, les cobayes sont restés dans les eaux du département.

Classé espèce protégée en 1968, quasi disparu à ce moment là, le castor a été réintroduit partout en France et en Alsace. Il se porte bien désormais et continue sa colonisation. C'est l'objet d'une conférence donnée par le Gepma, Groupe d'étude et de protection des mammifères d'Alsace.

Le rétablissement des populations de castors dans certaines régions peut permettre la préservation d'espèces d'amphibiens menacées, rapportent dans une nouvelle étude des chercheurs de l'Université d'Etat de Washington (Etats-Unis). Une fois sur place, les chercheurs ont identifié 49 sites, certains avec des barrages de castors et d'autres sans. De cette façon, les scientifiques ont pu découvrir que les sites endigués par les castors étaient 2,7 fois plus riches en espèces d'amphibiens que les autres. Des bassins profonds qui favorisent le développement des espèces les plus fragilesMais finalement, en quoi les barrages des castors aident ces espèces ? Les castors pourraient donc préserver certains écosystèmes où le changement climatique devrait réduire drastiquement les niveaux d'eau en été.

Une étude publiée dans la revue Science of the Total Environment en décembre 2020 étudie l’évolution des températures et des débits dans plusieurs grands cours d’eau français depuis une trentaine d’années.

Les poissons d’eau douce ont des organes adaptés à la vie aquatique leur permettant de vivre dans l’eau. Quels sont ces organes ? A quoi servent-ils ? Comment fonctionnent-ils ?

L’Office de l’eau Réunion, le bureau d’études OCEA Consult’, la Fédération départementale de pêche et de protection du milieu aquatique et l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), ont étudié, avec le soutien financier de l’Office Français de la Biodiversité, les habitats des poissons et des crustacés des rivières de La Réunion. Les rivières de La Réunion, comptent plus d’une vingtaine d’espèces de poissons et crustacés indigènes, dont il s’agit d’analyser les interactions avec leurs habitats, afin de répondre aux enjeux de préservation de la biodiversité aquatique . Ces travaux sont synthétisés dans le rapport intitulé Etude des préférences d’habitat des espèces piscicoles et caractérisation des rivières de La Réunion – PHARCAR

Sur une parcelle du ban communal de Bischoffsheim, dans le Ried, une pelleteuse est en train de creuser ce lundi. Dans une partie de la dépression, durant le week-end, de l’eau est remontée de la nappe phréatique pour former une mare. « Nous sommes en train de recréer un habitat pour le vanneau huppé, explique Cathy Zell, chargée de mission communication et développement à la Ligue de protection des oiseaux (LPO) Alsace.

La fédération de pêche et de protection des milieux aquatiques du Tarn-et-Garonne réalise un suivi par marquage dit "spaghetti" sur 900 brochets déversés dans la rivière Aveyron. Objectif : en savoir un peu plus sur l'évolution et les déplacements des carnassiers.

Pour rappel, le Congrès mondial de la nature de l’UICN rassemble la communauté mondiale de la conservation de la nature, y compris les meilleurs experts internationaux en sciences, politiques et pratique de la conservation. Organisé tous les quatre ans, le Congrès permet aux 1 400 organisations Membres de l’UICN, dont des États, la société civile et les peuples autochtones, de déterminer de façon démocratique les questions les plus urgentes en matière de conservation de la nature, ainsi que les actions à entreprendre pour y répondre. L’Assemblée des Membres de l’UICN se terminera le 10 septembre.

Pour comprendre et enrayer le déclin des populations d’oiseaux hivernant dans la Réserve nationale de chasse et de faune sauvage du golfe du Morbihan, un suivi des populations a été mis en place. Depuis le début des années 90, le nombre d’oiseaux hivernants dans la Réserve de chasse et de faune sauvage du golfe du Morbihan a presque baissé de moitié. Pour comprendre et lutter contre ce déclin, l’établissement et ses partenaires ont lancé, cet automne, des opérations de suivi des population de canards. Des sarcelles et des siffleurs sont ainsi équipés de balises GPS pour pouvoir suivre leurs déplacements et déterminer les milieux qu’ils privilégient. L’étude espère notamment mettre en évidence les relations entre le golfe du Morbihan et les marais environnants.

Les scientifiques français (des équipes du Muséum national d’Histoire naturelle et de l’Office français pour la Biodiversité notamment) mènent depuis plusieurs décennies un travail d’inventaire et d’étude de la diversité des poissons d’eau douce de France ; ce travail a conduit à une progression considérable des connaissances, notamment grâce aux études moléculaires. Cette nouvelle édition des poissons d’eau douce de France est entièrement mise à jour tant sur la taxonomie que sur la répartition des espèces.

Un Barbeau de Graells Luciobarbus graellsii (Steindachner, 1866) a été capturé pour la première fois sur l’Egurguy, un affluent de l’Irati (bassin de l’Ebre), au lieu-dit de Nekez Egina (commune de Lecumberry) dans les Pyrénées-Atlantiques. Il s’agit du premier signalement de cette espèce en France jusque-là connue uniquement en Espagne, et donc de la troisième espèce de Barbeau dans le référentiel taxonomique français.

En 2020, la Fédération de l’Allier pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a actualisé son Plan Départemental pour la Protection des milieux aquatiques et la Gestion des ressources Piscicoles. Une des actions prioritaires du PDPG dans le contexte piscicole « Loire – 03.01 – C – P » est le « Recensement et le diagnostic des annexes hydrauliques du contexte ». Ainsi, la Fédération a souhaité souhaite mettre à jour l’inventaire des annexes hydrauliques sur la Loire ainsi que leur état de fonctionnalité et leurs capacités de recrutement pour l’espèce brochet dans le but de préconiser des actions de gestion ou de restauration de ces milieux privilégiés, autres actions prioritaires du Plan de Gestion ».

À la pointe sud de l’Île du Rhin, EDF a transformé 100 ha, laissés au maïs durant plusieurs décennies, pour créer une extension de la Petite Camargue alsacienne. La biodiversité, qui a explosé en quatre ans, doit maintenant être régulée pour rester accessible au grand public.

Le brochet est un des poissons les plus recherché par les pêcheurs. C’est dans ce cadre-là que la Fédération de l’Aisne pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a entrepris la restauration d’une ancienne frayère à brochet : la frayère d’Aulnois. Cette ancienne zone humide transformée d’abord en décharge a été aménagée en 1983 par l’AAPPMA de Château-Thierry (Les Amis de la Gaule) et par la Fédération avec l’appui technique du Conseil Supérieur de la Pêche (aujourd’hui OFB). Face à ce constat, les travaux de restauration ont pu débuter en 2012, l’objectif étant de retrouver un milieu propice à la reproduction du brochet ainsi qu’à l’accueil de la biodiversité d’une manière générale.

Un groupe d'experts en eau douce a écrit au gouvernement britannique pour demander une action urgente afin de protéger les zones humides de l'Angleterre. Ils affirment que le réseau national d'étangs, de cours d'eau, de fossés et de sources, qui représentent environ 80 % des eaux douces de l'Angleterre et abritent plus de 70 % des espèces d'eau douce, sont des points névralgiques de la biodiversité, qui constituent souvent des refuges essentiels pour des plantes et des animaux rares.

La majorité des territoires, de la Guadeloupe, de la Guyane à Wallis et Futuna en passant par Saint-Pierre et Miquelon et Mayotte sont représentés. C’est la Nouvelle-Calédonie qui compte le plus de projets (3), suivie de La Réunion et de la Polynésie (2 chacune). Il s’agit d’améliorer la connaissance et la compréhension des interactions entre les sociétés humaines, leur environnement et les paysages » (Saint-Pierre et Miquelon). Préserver et restaurer la biodiversité. Organisé par le portail interministériel biodiversitetousvivants.fr, dont les objectifs sont d’informer sur la biodiversité et les actions mises en œuvre dans l’Hexagone et en Outre-mer pour la préserver et la restaurer, le processus de sélection des candidats s’est déroulé.

Comme chaque année, une enquête de suivi pour identifier les principaux usages et la satisfaction des visiteurs de l'INPN est ouverte ! Vos réponses à cette nouvelle enquête nous permettront d’évaluer les outils mis en œuvre pour la diffusion de la connaissance. Cette évaluation sera discutée lors du Comité d'Orientation de l'INPN. Vos propositions seront étudiées et pourront donner lieu à de nouvelles évolutions de l'INPN. Que vous soyez naturaliste amateur ou expert, animateur nature, collectivité, scientifique, chercheur, gestionnaire de site, bureau d'études, journaliste, tous les profils d'utilisateurs du site INPN sont importants ! L'équipe de l'INPN compte sur votre avis et vos commentaires pour faire évoluer le site et mieux répondre à vos besoins. Merci d'avance pour votre contribution à l'amélioration de l'INPN, plateforme nationale du SINP !
Répondez à l'enquête (jusqu'au 1er février 2021)
Durée moyenne : 5 mn

L’Eawag, l’Institut fédéral suisse des sciences et technologies de l’eau (Eawag), a mis au point un prototype de laboratoire d’analyse de l’eau mobile, automatisé et très performant. Il est équipé d’un spectromètre de masse, un instrument de haute technologie qui permet d’identifier et de quantifier des molécules, des micropolluants par exemple, avec une très bonne résolution et une grande sensibilité de mesure.

Lancé en 2018, le projet Mulhouse Diagonales prend peu à peu vie à travers la ville. C’est le fil rouge du mandat, qui veut redonner toute sa place à l’eau et à la nature à Mulhouse, pour améliorer le cadre de vie. En tout, 23 ha seront protégés en bordures de rivières et de canaux.

Le dossier central de ce numéro 192 de novembre 2020 est consacré aux algues. De nombreuses thématiques sont abordées : algues et réchauffements climatiques, les problèmes liés à l'extraction des alginates, une plongée dans la forêt de laminaires du parc marin d'Iroise ou encore comment en finir avec les algues vertes.

De même que pour les humains ou tout autre être vivant, les fonctions vitales des poissons (repos, alimentation, reproduction) ne peuvent être satisfaites que dans certaines conditions d’habitats. 

L'hydrocotyle prolifère depuis plusieurs années sur la Sambre avec un pic cette année, certains bras morts de la rivière sont carrément recouverts, un risque pour la biodiversité et la réouverture de la Sambre selon le parc naturel régional de l'Avesnois et le président de l'agglo de Maubeuge.

ENVIRONNEMENT - Comment préserver les espèces marines dans les vallées dévastées par la tempête Alex, dans les Alpes-Maritimes ? La question se pose après les terribles inondations du mois d'octobre, où tout a été enseveli sous la boue, y compris les poissons, qui ont quasiment disparu des rivières.

Dans un contexte de crise environnementale, la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes est une chance de faire revivre le monde naturel qui nous soutient tous. Une décennie peut sembler longue. Mais ce sont ces dix prochaines années qui, selon les scientifiques, compteront le plus dans la lutte pour éviter le changement climatique et la perte de millions d'espèces.

Le 25 novembre, le Parlement européen a adopté une proposition de résolution qui vise à interdire, au titre du règlement Reach, l'usage de munitions de chasse au plomb dans les zones humides européennes.

Signature d'une convention de partenariat au profit de la préservation des milieux aquatiques. Ce mardi l'Office de l'Eau de Guyane et la Sepanguy formalisaient leurs engagements, Myriane Inimod, directrice par intérim de l'Office et Claude Suzanon, président de l'association Sepanguy, signaient ce mardi une convention de partenariat en faveur de l'éducation et la citoyenneté pour l'eau.

Le talentueux réalisateur animalier Jan Haft nous propose de découvrir les fascinantes faune et flore présentes dans les ruisseaux, tels l’écrevisse de torrent, le chabot, la salamandre ou le saule marsault. Ce biotope riche n’en est pas moins fragile et a souffert du développement de l’agriculture industrielle.

Protégeons nos ressources en eau et nos territoires : relevons le défi du changement climatique et de la biodiversité !