Ils ont l’apparence d’une méduse, mais sont totalement inoffensifs. Les bryozoaires, du grec Bryozoa, brúon "mousse" et zōon "animal", sont visibles dans les eaux du lac de Vassivière depuis début septembre. Ces petits animaux aquatiques, d'une vingtaine de cm de long, se cachent dans les branchages des saules qui trempent dans l’eau du lac explique Stéphane Tartaud, responsable des activités nautiques au lac de Vassivière.

LE BREUIL : Des Pectinatelles découvertes à Montaubry !

Les mangroves, ces forêts entre mer et rivières sont des écosystèmes fabuleux. Elles sont les pouponnières des poissons, elles protègent les côtes de l'érosion et des catastrophes naturelles, elles stockent plus de carbone que les forêts tropicales et elles sont un attrait touristique.

C’est dans cet objectif, de multiplication des connaissances sur l’espèce, que la Fédération de l’Oise pour la pêche et la protection du milieu aquatique a mené une étude sur les déplacements du silure au niveau de la passe à poissons du barrage du Carandeau. Cette étude a pour objectif d’évaluer l’impact potentiel du silure sur les espèces de poissons en général, et plus particulièrement sur les espèces migratrices. Cela correspond au préférendum thermique des silures, mais aussi à la période de reproduction des silures et des aloses. Cela laisse à penser qu’il n’existe pas réellement de prédation intensive des silures sur les aloses au niveau du barrage du Carandeau. De plus, la comparaison des données sur la température et sur le passage des espèces dans la passe à poissons n’est possible que sur une année.

Ce sont les pêcheurs locaux qui, les premiers ont alerté les autorités. Les eaux des rivières dans lesquelles ils pêchaient étaient polluées. L’usine de traitement d’huiles et de solvants bâtis non loin avait contaminé les sols, les eaux de surface et les eaux souterraines. Si un diagnostic chimique a pu être établi et des mesures mises en place pour démanteler le site et faire disparaître les sources principales de pollution, la nappe phréatique, elle, s’est avérée plus difficile à nettoyer. C’est une équipe de recherche menée par le BRGM qui a apporté la solution : rechercher dans ces eaux souterraines des bactéries ayant la capacité de dégrader les polluants organiques et ainsi optimiser la remédiation du site.

Le cueilleur Alex Beaudin montre les traces des véhicules tout-terrain qui écrasent la mousse fragile des tourbières. Des tourbières de la Côte-Nord sont menacées par la cueillette abusive de la chicouté, cette petite framboise nordique orangée devenue très populaire.

Depuis des siècles, de nombreux salins ont été exploités sur les lagunes côtières de la Méditerranée. Aujourd’hui, en Occitanie, seulement trois sont encore en activité pour produire du sel. Les plus petits salins ont été abandonnés et ces zones naturelles retrouvent une nouvelle vie.

Les biofilms phototrophes sont des agrégats microbiens qui constituent la base de la chaîne trophique de certains écosystèmes d’eaux douces de surface. Ils se caractérisent par une grande biodiversité de microorganismes portant des fonctions essentielles, à l’origine des processus d’autoépuration des cours d’eau. Ils sont le siège d’interactions biogéochimiques, notamment avec les métaux véhiculés par la colonne d’eau. L’analyse de ces interactions est généralement réalisée par des approches macroscopiques supposant une inertie des biofilms. Or ceux-ci alternent leur métabolisme entre photosynthèse et respiration au gré d’un rythme circadien jour/nuit.

Jusqu’à la fin du mois d’octobre 2020, un diagnostic précis sera établi sur la rivière Arn afin de préserver la mulette perlière, un petit mollusque d’eau douce à protéger de toute urgence !

L’écrevisse à pattes blanches, vous connaissez ? Autrefois très présente en France, l’espèce est menacée par la pollution de l’eau aux nitrates, par la destruction de son habitat et l’arrivée de congénères invasives américaines.

À l'abri du monde extérieur, quelque 200 grenouilles dorées vivent dans des aquariums, confinées dans des conteneurs : à l'état naturel, elles ne survivraient pas à un champignon tueur qui menace d'exterminer un tiers des espèces d'amphibiens au Panama. Les experts affirment que le champignon, détecté au 20e siècle dans la péninsule coréenne, s'est déjà propagé dans le monde entier. Cet agent pathogène, arrivé au Panama au début des années 1990, n'a cessé de faire des ravages depuis. "Partout dans le monde où il y a des amphibiens, il y a déjà le Chytrid Fungus", dit Mme Estrada. Gina Della Togna, docteur en biologie moléculaire et cellulaire de l'université du Maryland, mène au Panama un projet de reproduction assistée des amphibiens et congèle du sperme pour ensuite pouvoir féconder des femelles.

Des poissons exposés à une pollution sonore aiguë sont plus vulnérables aux maladies et meurent plus vite quand l’exposition est chronique. C’est ce qu’avance une nouvelle étude qui souligne les conséquences de l’activité humaine sur le monde vivant. Sonars, forages ou moteurs, sont autant de sources de « stress, perte d’audition, changements de comportement et d’immunité réduite » pour les populations de poissons, rappelle l’étude menée par des chercheurs de l’Université de Cardiff.

Certaines fois, les catastrophes surviennent aux pires endroits possibles. C’est le cas de l’échouage du MV Wakashio sur les récifs de la côte sud-est de l’île Maurice, le 25 juillet dernier. L’épave du cargo a commencé à répandre son fioul juste devant une réserve naturelle (l’île aux Aigrettes), à quelques kilomètres d’un parc marin (Blue Bay) et proche d’une zone humide d’importance internationale (la Pointe d’Esny, site classé Ramsar).

Les données géographiques sur les poissons migrateurs mises à disposition sur Géobretagne ! Actualités Publié le 28 Septembre 2020 dansDans le cadre de la Directive Inspire mais aussi de l’obligation de mise à disposition de données publiques environnementales, Bretagne Grands Migrateurs et les Fédérations de pêche de Bretagne, avec la collaboration de l’OFB et de l’INRAe, ont souhaité mettre à disposition les données géographiques sur les poissons migrateurs. Après un travail de plus de 3 ans de collecte, de bancarisation, d’harmonisation et de valorisation des données de cartographie des habitats de juvéniles de saumon, les couches géographiques sont désormais accessibles sur Géobretagne :Les autres données géographiques concernent :

L’appauvrissement de la biodiversité est une réalité et un enjeu majeur pour la pérennité de nos sociétés, tout autant que le changement climatique. Depuis plusieurs années, l’agence contribue ainsi à préserver les habitats et les continuités écologiques pour une large diversité d’espèces. La réhabilitation du Marais de Saône est un parfait exemple d’une collaboration réussie entre le Syndicat du marais et les chasseurs." Au cours du 20ème siècle, le marais a été drainé et planté de résineux, bouleversant profondément le site. Depuis plus d’un an, la création de cinq mares forestières peu profondes et végétalisées, d’une surface inférieure à 1 000 m2, a rétabli une continuité entre le nord et le sud du site très fréquenté par le triton crêté et le triton ponctué.

Sur l’Allier et sur la confluence de la Desges où l’eau est plus fraîche, les saumons sauvages viennent toujours s’y reproduire.

« Astyanax mexicanus », habitant des rivières (en haut) et son cousin, qui a colonisé des grottes et est devenu aveugle. L’une vit dans des rivières de surface. Comparé au poisson de surface, il a perdu son agressivité et ses comportements sociaux (la nage en bancs). Et puis, il est devenu aveugle. Quand il est muté, le flux sanguin irriguant le tissu censé donner l’œil est stoppé.

L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a organisé le 8 septembre 2020 à Lattes (34) une journée technique présentantles derniers résultats sur l’état de santé et le fonctionnement des lagunes.

La fédération de pêche du Haut-Rhin a démarré en 2019 une analyse globale, jamais réalisée à ce jour, de l’état des lieux de toutes les rivières des vallées du massif vosgien et de leurs bassins. Sous la loupe des experts en ce mois de septembre 2020, la Lièpvrette.

Après des analyses, la préfecture de l'Hérault confirme ce samedi la présence de cyanobactéries sur le fleuve Lez. La consommation du poisson pêché dans six communes traversées par le fleuve est interdite.

Le projet DAARAC (Dévalaison des anguilles argentées du Rhône à travers les aménagements CNR) consiste pour la Compagnie National du Rhône et l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement à pister ces anguilles dans leurs déplacements et leur migration.

La moule quagga envahit les lacs. Les bateaux font circuler cette moule d'un lac à un autre. Les alerter c'est tenter de limiter une probable installation de la moule dans le lac du Bourget à la suite de son installation au lac Léman.

Petit, discret et original, le crapaud à couteaux est une espèce menacée au niveau mondial. Une grande partie de ses sites de reproduction est située dans le Vaucluse. Le Parc naturel régional du Luberon contribue à la préservation de cette espèce, qui représente un indicateur de la biodiversité des mares.

La réalisation d'un projet d'aménagement de cours d'eau nécessite une étude en amont mettant en jeu des connaissances sur l'état géomorphologique initial de la rivière et ses altérations potentielles, éléments qui restent encore difficiles à caractériser pour les gestionnaires. Dans cet article, les auteurs proposent une méthode accessible, simple, standard et fondée sur de solides bases scientifiques pour évaluer de façon concrète et quantifiable l'intérêt d'un projet du point de vue géomorphologique.

La semaine prochaine, un panneau interdisant de déplacer les pierres dans le lit du Thaurion sera mis en place au niveau du Pont de Senoueix (Gentioux-Pigerolles). La commune et Creuse Grand Sud prennent ainsi une position tranchée pour la protection des rivières.

Voilà une preuve que le déclin de la biodiversité n'est pas irréversible ! Dans les étangs et marais des Salins de Camargue, des travaux ont permis à la nature de reprendre ses droits. En moins de dix ans, depuis la vente de ces espaces au Conservatoire du littoral, des oiseaux et des poissons sont déjà revenus

Le barrage hydroélectrique de Poutès en Haute-Loire entre dans la dernière phase de chantier en septembre. Après des années de mobilisation des associations, des années de négociations avec l'Etat et l'exploitant EDF pour diminuer son impact sur la rivière Allier, le Nouveau Poutès prend forme.

Ainsi, le niveau de l'eau baissera : sur la Sarthe, du 1 er septembre au 15 décembre (ouvertures des barrages de Cheffes, Chateauneuf, Villechien et Pendu); sur le Loir, du 18 septembre au 20 novembre.
Pendant la durée des écourues, la navigation sera fermée sur la Sarthe entre Cheffes et la limite du département.
Les promeneurs et les riverains trouveront en revanche une occasion de venir observer ces paysages étonnants de rivières au niveau exceptionnellement bas. Parmi les opérations notables qui seront menées cette année, on notera : la finalisation des travaux de restauration de la continuité piscicole sur la Sarthe. À l’issue de ces travaux, l’ensemble de la Sarthe en Maine-et-Loire sera rouverte à la migration des poissons.

Le seuil "Sagone Moulin" a été recensé comme un obstacle à la libre circulation des poissons et des sédiments, au titre du SDAGE du bassin de Corse et de son Programme de mesures associé. Les propriétaires (du moulin et des parcelles riveraines du seuil) se sont donc accordés pour effacer cet ouvrage. Ses matériaux constitutifs, provenant du cours d'eau, ont été déposés dans la fosse qui s'était créée en aval immédiat de celui-ci. Les sédiments stockés en amont de l'ouvrage ont été remobilisés afin de redonner au cours d'eau un profil en long naturel. Les travaux ont été réalisés sous maîtrise d’ouvrage d’un des propriétaires riverains avec l’accord de des deux autres qui n’en avaient plus l’usage.

A Hirson, dans l’Aisne, les débordements du Gland ont été par le passé, en 1993 et 2011 plus particulièrement, la cause d’importants dégâts, la rivière traversant le centre-ville de la commune dans sa partie avale. La suppression de deux seuils sur le cours d’eau a permis de limiter le risque d’inondation en restaurant la continuité de l’écoulement. Un projet ambitieux aux multiples intérêts et gains pour les habitants et la nature. Lire l'article

L'aménagement d'une frayère à brochets sur l'Oise à Guise dans le département de l'Aisne : restauration de la continuité latérale.

Le chantier de restauration de la Leysse a eu un double objectif : sécuriser les digues de la Leysse entre Chambéry et La Motte-Servolex pour lutter contre le risque d’inondation et restituer un corridor écologique à la rivière.

Trois bateaux faucardeurs ont été utilisés entre le 31 août et le 14 septembre pour enlever du Cher, à Montluçon, les 156 tonnes de plantes invasives.

Sur une plage à forte marée, comme on en trouve en Bretagne, le relevé doit être réalisé à la limite entre la plage et la végétation, ou bien au pied des dunes. L’application est simple à utiliser : le bouton Play pour démarrer ou arrêter l’enregistrement, le bouton envoi pour envoyer le fichier. Le logiciel MobiTC pour combiner différentes sources de donnéesL’application Rivages et la mise à disposition des données sous forme cartographique permet d’appréhender visuellement des évolutions. Finalement, des relevés fournis par les utilisateurs peuvent être rejetés et les autres ont des précisions définies de 5, 10 ou 15m. Les données Rivages mélangées avec les données historiques ou des données provenant d’images satellite sont mixées et permettent d’analyser la tendance d’évolution des plages et la tendance de la tendance, est-ce que ma plage recule plus vite ou moins vite qu’avant.

Dans le but de coconstruire le futur plan national en faveur des migrateurs amphihalins (PNMA), une série de 3 rendez-vous est proposée aux acteurs de l'État et aux parties prenantes impliqués. Le premier d'entre eux, un webinaire de 2 jours et demi destiné aux acteurs de la métropole, permettra d'engager la démarche.

Il se joue aux coins des champs, dans les hangars d'élevage, au pied des stations d'épuration. La spécialisation agricole des régions, comme l'élevage industriel en Bretagne ou les céréales dans la Beauce, ont provoqué de profonds déséquilibres. Les sept plans qui se sont succédé se sont appuyés sur les mêmes piliers. Les diminutions les plus fortes ont été enregistrées dans les bassins Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée-Corse. Le débat qui s'ouvre aujourd'hui sur le site gouvernemental constitue donc une excellente occasion de conforter ce long combat et d'encourager à la persévérance.

La Fédération de pêche et de protection du milieu aquatique du Gard (FDPPMA 30) sensibilise et informe les pêcheurs du Gard sur la problématique des espèces exotiques envahissantes (EEE), dont l’apparition impacte certains cours d’eau du territoire. C’est par exemple le cas de la Laitue d’eau (Pistia stratiotes) massivement présente sur les contre canaux du Rhône qui y fait l’objet d’un suivi spécifique par les services techniques de la Fédération (voir l’article sur le site de la Fédération), de la Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) implantée sur Mialet, de la Jussie à grandes fleurs (Ludwigia grandiflora) et de la Renouée du Japon (Reynoutria japonica) qui progressent sur l’ensemble du département.

Objectif : faire des jeunes générations des ambassadeurs de leur rivière sauvage. Parce que la préservation de l’environnement, et des Rivières Sauvages en particulier, passe nécessairement par la sensibilisation et l’implication du plus grand nombre, les plus jeunes ont un véritable rôle à jouer. Le programme Graines de Rivières Sauvages s’adresse aux établissements scolaires et aux centres de loisirs, accueillant des enfants de la maternelle au lycée, situés sur les bassins versant des «Sites Rivières Sauvages» ou des rivières candidates au Label. Un livret pédagogique propose un panel d’outils et d’activités qui permettront aux enfants et aux jeunes de découvrir leur «Site Rivières Sauvages» et d’en parler à leur tour. Les participants des différents «Sites Rivières Sauvages» pourront échanger sur leurs découvertes, leurs activités, leurs réalisations, etc.

La jussie envahit les cours d'eau et rivières d'Anjou depuis une vingtaine d'année. Le budget alloué cette année à la lutte contre la jussie est de plus de 62 000 €. La carte de l'insertion112 jours d'interventions sont programmés cet été, confié à des ateliers et chantiers d'insertion. 86 employés sont intervenus dans le cadre de cette politique d'insertion menée par le Département, avec un accompagnement dans un parcours de retour vers l'emploi. Ces interventions sont cruciales, car la jussie pourrait bloquer les UV et ainsi faire disparaître toute vie aquatique en raison du manque d’oxygène dans l’eau.

Candidatez pour la prochaine Capitale française de la Biodiversité. La compétition amicale pour élire la future Capitale française de la Biodiversité portera sur le thème "Eau & Biodiversité". Zoom sur les zones humides et les marais. Les zones humides et les marais représentent un peu plus de 3 Millions d’hectares en France dont 900 000 ha de marais en France métropolitaine. Ce sont des réservoirs de biodiversité indispensables pour 50 % des oiseaux, 100 % des amphibiens et 30 % de la flore menacée. Sur le littoral, les mangroves, les deltas, les marais et les estuaires ont un rôle tampon puisqu’ils résorbent la puissance des tempêtes, la force et la vitesse des vagues. L’eau accumulée pendant les périodes pluvieuses ou lors d’évènements météorologiques exceptionnels pourra alimenter progressivement les nappes phréatiques et les cours d’eau pendant les périodes sèches.

Mieux comprendre la recolonisation de cette espèce pour mieux la préserverLa LPO PACA est en charge de la déclinaison régionale du Plan National d’Action Loutre d’Europe, qui lui a été confiée par la DREAL PACA. Elle lance un appel aux bénévoles pour prendre en charge une maille de prospection sur le territoire régional. Pour contribuer, il suffit de savoir reconnaître une épreinte ou une empreinte de Loutre d’Europe et de disposer d’une journée dans l’année. La Loutre d’Europe (Lutra lutra) a fait son retour en PACA en 2009 par le Rhône au nord du Vaucluse, depuis des populations venant de la Drôme et de l’Ardèche. Toutefois, des progrès pourraient être apportés, par exemple en attribuant à la sécurisation des déplacements des espèces semi-aquatiques la même priorité que celle attribuée à la circulation des poissons.

Depuis le plan biodiversité et sa mesure 24 sur les expérimentations de PSE, l’agence de l’eau Seine-Normandie travaille avec ses partenaires à la construction de nouveaux dispositifs de rémunération des agriculteurs pour protéger la ressource en eau et les milieux aquatiques. Depuis fin 2019, 3 collectivités du bassin Seine-Normandie mettent en œuvre des PSE sur des aires d’alimentation de captages et sont accompagnées par l’agence (déjà 15 M€ ont été attribuées à ces projets). Début 2020, suite à un appel à manifestation d’intérêt, l’agence de l’eau Seine-Normandie a sélectionné 11 nouveaux projets de PSE. L’agence de l’eau accompagne les collectivités qui portent ces projets pour définir les modalités de PSE les plus adaptées aux problématiques de leurs territoires. Découvrez via la carte interactive, la carte d’identité de chaque projet de PSE.

Les pressions sur les rivières, lacs et cours d’eau sarthois sont multiples. Pesticides, barrages, assainissement des terres agricoles et lits à sec une partie de l’été sont les principaux facteurs de détérioration de la qualité de l’eau.

L’Anses publie ce jour un avis relatif aux risques sanitaires liés à la présence de cyanobactéries et leurs toxines dans les eaux de loisirs, les eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) et aux activités de pêche. Ces travaux ont notamment permis d’actualiser la liste des cyanobactéries productrices de toxines en eau douce présentant un danger pour l’Homme. Pour harmoniser et améliorer les pratiques de surveillance, de contrôle sanitaire et d’analyse des eaux, l’Agence propose des fiches constituant un appui à la gestion du risque des cyanotoxines pour les différents usages de l’eau. Elle fournit également des éléments d’éclairage utiles aux gestionnaires, tant pour l’interdiction que pour la levée d’interdiction de consommation de poissons d’eau douce en lien avec des proliférations de cyanobactéries susceptibles de produire ces toxines.

L'ODE Martinique a publié son rapport annuel 2019 de l'état des cours d'eau ! Pour l’année 2019, la fréquence de suivi a été une fois tous les deux mois. L’état complet des cours d’eau (écologique et chimique) est calculé en prenant en compte les suivis réalisés sur une période de 3 ans. Il est disponible dans le rapport de l’état des lieux des masse d’eau 2019 qui est consultable sur le site internet de l’Observatoire de l’Eau. En 2019, l’état écologique partiel est bon pour 2 stations sur les 20 suivies (10%).

Par arrêté municipal prenant effet le lundi 28 septembre, les communes de Giffaumont (Marne) et Éclaron (Haute-Marne) interdisent la consommation des poissons pêchés dans le bassin sud du lac de Der. Des cyanobactéries présentes dans l'eau peuvent attaquer le foie et le système nerveux.

Les records de chaleur de ce début d'automne et la sécheresse qui sévit toujours impactent durement les espèces terrestres et aquatiques, avec parfois des conséquences irréversibles. Du "jamais vu" selon l'Office Français de la Biodiversité dans le Grand Est.

Depuis des mois, de gigantesques incendies dévorent le Pantanal, une zone humide qui s’étend principalement au Brésil.

Les records de chaleur de ce début d'automne et la sécheresse qui sévit toujours impactent durement les espèces terrestres et aquatiques, avec parfois des conséquences irréversibles. Du "jamais vu" selon l'Office Français de la Biodiversité dans le Grand Est.

Des forêts éprouvées, des plantations qui relèvent du miracle, des truites en difficulté, des amphibiens qui voient leurs zones humides disparaître… Mois après mois et semaines après semaines, associations et professionnels observent, sur le terrain, de profondes conséquences de la sécheresse sur la biodiversité. Témoignages alarmants...

Des dizaines de poissons ont été retrouvés flottant en surface dans le Fresquel, une rivière affluente de l’Aude. Les eaux auraient été contaminées par des déversements provenant d’une cave coopérative voisine.

La vie d’un poisson d’eau douce n’est pas un long fleuve tranquille ! Depuis 3 étés, les cours d’eau, ruisseaux et rivières de la région souffrent des sécheresses récurrentes qui mettent à mal la vie dans les milieux aquatiques.

Commission du développement durable : rapport d’information sur la réhabilitation de l’étang de Berre

128 recommandations ont été préparées par l’UICN pour mieux préserver la biodiversité dans le monde. Elles vont être adoptées par le Congrès mondial de la nature de l’UICN en janvier.

Sous la pression de la société et avec le déploiement du Pacte vert, la Pac est réformée pour une meilleure prise en compte de la biodiversité. Un récent rapport de la Cour des comptes européenne, en date du 5 juin, souligne l’impact négatif de l’actuelle Pac sur la biodiversité. En substance, la Pac ne favoriserait pas la biodiversité. Dans la Pac de 2023Attendue pour 2023, la réforme de la Pac porte des ambitions plus élevées en matière d’environnement. L’apparition d’un système de « programmes écologiques » apparaît comme la grande nouveauté de la réforme de la Pac.

La disparition des espèces, les destructions des écosystèmes, la surexploitation des ressources naturelles et leur gaspillage, rien de tout cela n'a cessé. Les financements de la protection de la biodiversité ont doublé tant de la part des pouvoirs publics que des entreprises privées. Ainsi, bon nombre de zones protégées ne le sont que sur le papier et ne bénéficient d’aucun financement pour faire respecter les règles induites par leur statut. Les échecs flagrants de la décennie écoulée devraient les inciter à renforcer leur action et surtout à réellement stopper les causes de l’érosion de la biodiversité. En particulier, les modes de production de l’agriculture, la distribution et la consommation des aliments doivent radicalement changer.”

De manière globale, le plan intègre quelques mesures ou actions qui sont favorables à la biodiversité et aborde un certain nombre de sujets dont on peut saluer la présence, comme la lutte contre l’artificialisation, la dépollution et la restauration écologique, la gestion forestière durable et son adaptation climatique, ou encore l’agroécologie et le bien-être animal. Toutefois, elles restent parcellaires, isolées et avec des moyens très limités. Une approche plus globale des enjeux prioritaires d’érosion de biodiversité pour la France et son activité économique auraient probablement fait relever fortement le niveau d’ambition et de moyens et aurait inciter à une évaluation ex ante des impacts pressentis sur la biodiversité de l’ensemble des mesures du plan pour s’assurer qu’une mesure n’est en contradiction avec la lutte contre l’érosion du vivant. Par ailleurs, l’absence totale de contreparties, notamment environnementale, aux aides, subventions ou financements à destination des entreprises ou organisations n’est pas acceptable. Ainsi, malgré quelques mesures intéressantes, le plan de relance n'est pas à la hauteur des enjeux et fait trop largement l'impasse sur la protection de la biodiversité.

2e Comité de pilotage pour le projet Bio-Plateaux. Ce matin s’est organisé le 2e Comité de pilotage (Copil) du projet BIO-PLATEAUX pour l’articulation des ressources en eau et de la biodiversité des bassins du Maroni et de l’Oyapock. Pour démarrer, le Copil s’est introduit par un rappel des objectifs du projet BIO-PLATEAUX et de ses composantes. Les membres du Copil ont également voté pour la feuille de route (élaborée par les groupes techniques transfrontaliers) de la deuxième composante du projet BIO-PLATEAUX. Ce vote s’est fait sur la base des activités et des outils mis en place depuis la conférence. Les participants se sont concertés sur les objectifs et les thématiques prioritaires de la plateforme web BIO-PLATEAUX en cours de développement.

Le produit « Limites relatives aux usages de pêche » contient les limites maritimes liées aux usages de pêche et issues des réglementations française et européenne. Ces limites sont gérées par la Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA) du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation.

La nomenclature des installations, ouvrages, travaux et activités (IOTA) soumis à autorisation ou à déclaration (ayant un impact sur l'eau et les milieux aquatiques) a été modifiée le 30/06/2020 et entre en vigueur le 1er septembre 2020. Notamment, une nouvelle rubrique déclarative (3550) est créée pour la restauration des fonctionnalités naturelles des milieux aquatiques. Elle permet un allègement de la procédure pour certains projets en faveur de l’environnement. La réalisation de projets visant la reconquête de la qualité de milieux aquatiques, nécessaires pour l’atteinte des objectifs de la directive cadre sur l’eau, est ainsi facilitée. Les types de projets éligibles, ou les documents de planification pouvant les prévoir, sont listés dans un arrêté ministériel.

Evolution de la nomenclature eau : travaux de restauration de zones humides ou maraisLe Décret n° 2020-828 du 30 juin 2020 modifiant la nomenclature et la procédure en matière de police de l'eau est paru au journal officiel.

Cette installation permettra aux amphibiens de traverser les RD 14 et 942 en toute sécurité, pendant la saison des amours.

Une nouvelle espèce de crustacé d'eau douce a été découverte dans le désert de Lut, en Iran, où la vie aquatique est très limitée. Et pour cause : les températures en surface atteignent jusqu'à 78°C !

Hermine et son équipe ont exploré le ruisseau de La Planchette jusqu'à sa confluence avec la rivière de La Mine d'or. Tout est dans le journal : les multiples rencontres avec le petit peuple du ruisseau (dont un dinosaure quand même ! ), les infos recueillies auprès de Dédé, pêcheur à la mouche de talent et grand défenseur des rivières. Il y a même les plans du bateau pour aller plus loin. D'ailleurs, c'est une idée, pourquoi ne pas aller vous aussi explorer le ruisseau près de chez vous ?"

Quels sont les arbres et arbustes qui occupent les bordures des cours d’eau ? Tour d’horizon !

Suite au décès de Michel Larinier, expert renommé des passes à poissons. re-publication d'un article un article présentant ses 30 années au service de la circulation des poissons migrateurs.