Au sein de la faune d’eau douce, les poissons constituent le groupe d’espèces le plus visible et le mieux connu. Pourtant, combien d’entre nous savent quelles espèces peuplent les cours d’eau français ? L’objectif de cette datavisualisation est de mieux comprendre le suivi piscicole en France métropolitaine et ses enseignements.

Les déclarations de captures de salmonidés migrateurs par les pêcheurs à la ligne en eau douce sont pour le saumon atlantique, obligatoires depuis 1987 et pour la truite de mer, volontaires depuis 1992. Ce recensement permet au Centre National d’Interprétation des Captures de Salmonidés migrateurs (CNICS) d’évaluer les prélèvements par pêche aux lignes et de caractériser la taille, le poids et l’âge des individus capturés. Le CNICS assure également pour le saumon, le suivi des pêcheries en temps réel afin de fermer la pêche en cas d’atteinte du Total Autorisé de Captures (TAC) permettant ainsi d’assurer la pérennité des populations.

L’Association Migrateurs Rhône-Méditerranée organise la 8ème édition des journées « Poissons Migrateurs en Rhône-Méditerranée » les 15 et 16 novembre 2023 à l’espace Capdeville (Hôtel de Région) à Montpellier. La vocation de ces journées est de mieux faire connaître l’ensemble des actions régulièrement menées en faveur des poissons migrateurs.

L’enjeu de ces journées d’échange est d’intégrer les connaissances scientifiques autour des interactions des végétaux aquatiques avec leur milieu, au service des questionnements/solutions de gestion. L’objectif général est d’aller vers une meilleure compréhension des effets des changements environnementaux sur les producteurs primaires et donc sur le fonctionnement des milieux aquatiques.

L’Office français de la Biodiversité (OFB) finance une campagne de recensement des poissons et crustacés d’eau douce de Wallis et Futuna, qui sera menée par l’association Vies d’Ô douce. A Wallis et Futuna, l’OFB n’agit pas directement mais appuie le Service Territorial de l’Environnement de la collectivité dans la définition, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques environnementales. Cet appui se traduit à la fois sur un plan technique et financier en soutenant la mise en œuvre de projets et le développement de partenariats. 

J’ai filmé le "diable" de l’étang de Biguglia. Il est bleu, sa carapace est ornée de cornes, il a des pinces redoutables dont la force lui permet de déchirer sans difficultés des verveux, ces filets traditionnels posés par les pêcheurs d’anguilles.

Réchauffement climatique et présence de l’écrevisse californienne ont fortement contribué à faire diminuer la population de l’écrevisse à pied blanc. L’Établissement public d’aménagement et de gestion de l’eau Loire-Lignon œuvre pour sa réhabilitation.

Coup de projecteur sur une espèce en voie de disparition méconnue : l’écrevisse française Après avoir été décimée par sa cousine américaine, introduite accidentellement par l’homme, l’espèce à pattes blanches souffre du réchauffement climatique.

C'est une loi de la nature : les espèces sont plus petites là où il fait plus chaud. Alors, intuitivement, le changement climatique devrait les rétrécir. Une étude parue dans Science est la première à dresser ce constat en analysant les variations de tailles entre espèces et au sein des espèces.

On trouve dans ces rivières quatre espèces de poissons : le Blageon, le Toxostome, le Barbeau méridional et le Chabot, des libellules, des oiseaux, des castors, des loutres, des chiroptères, des reptiles et des amphibiens.

Lancé en 2021, le projet CIMaE vise à mieux connaitre les mares d'altitude dans les Alpes et les Pyrénées françaises, afin de mieux les préserver. En effet, ces milieux abritent une biodiversité rare et menacée par le réchauffement climatique.

Les listes rouges des espèces menacées du Grand Est sont un état des lieux détaillés du niveau de menace pesant sur les espèces de la faune et de la flore. Il s’agit d’évaluer le risque d'extinction de milliers d'espèces et de sous-espèces. Yves Muller est le président de ODONAT Grand Est à l'origine des ces listes. Il répond à nos questions.

La Jussie est une jolie plante jaune mais qui est une vraie menace pour notre environnement. Son développement est l'un des effets des changements climatiques mais le problème est qu'elle asphyxie tous les autres végétaux. À Orléans, sur les rives de la Loire, les habitants assistent, impuissants, à sa prolifération.

Tu le sais, toi, qu’il y a des crustacés dans la Sorgue ? Des crustacés d’eau douce, nous a dit la maîtresse. Avec Nourhane, nous avons attrapé un poisson. On a aussi trouvé des larves, des mollusques, que nous avons mis dans un bac. Quand ils se déplaçaient, c’était marrant.

L’IPBES, l’équivalent du GIEC pour la biodiversité, estime que près de 10% des 37 000 espèces exotiques dans le monde peuvent être considérés comme invasive. Exemple avec les ragondins.

Presque éradiqué au XXe siècle, le mustélidé aquatique n’était jusqu’alors implanté que dans l’ouest du département. L’espèce protégée a été identifiée entre Penne-d’Agenais et Tournon, sur le Boudouyssou

FNE AURA organise des modules de formation pour les professionnels ou les membres des associations de protection de la nature. Ces modules visent avant-tout la prise en main de l’application "Indice de Biodiversité et de Connectivité des Ripisylves". Cette intervention se déroule sur une journée de découverte de l’IBC Ripisylves d’abord en salle puis sur le terrain pour la prise en main de l’outil. 

Ce cours en ligne a pour objectif d'amener les apprenants à mieux comprendre ce qu'est la biodiversité et les enjeux qui lui sont associés en matière de développement humain et territorial (culture, santé, ville, agriculture, etc.) afin de contribuer à l'évolution des perceptions sociales sur ce sujet ainsi qu'à l'accroissement du niveau d'implication des acteurs sociétaux dans sa préservation.

Au Luxembourg, nous nous engageons à renaturer nos rivières qui ont été modifiées et dénaturées par l’homme pour les ramener à un état proche de l’état naturel.
Venez découvrir la renaturation de la Pétrusse à Luxembourg-ville.

Les techniques de génie végétal pour le contrôle de l’érosion en rivière font fréquemment appel aux techniques de fascinage. Ces techniques ancestrales consistent généralement en la mise en place en pieds de berge de fagots de saules vivants fixés à des pieux. C’est la technique de protection de pied de berge la plus utilisée dans les ouvrages de génie végétal en France, elle y constitue ainsi 26 % des ouvrages de pied de berge (Jaymond et al., 2021).

L’abbaye bénédictine de Fontgombault situé sur la commune éponyme a été construite au Xième siècle. L’ouvrage hydraulique de l’abbaye de Fontgombault dans l’Indre n’était plus aux normes, et son équipement hydroélectrique était vieillissant. Cet ouvrage constituait l’un des obstacles à la continuité écologique les plus limitants de l’axe Creuse, à la remontée et à la dévalaison des poissons migrateurs notamment la grande alose. Les moines de  l’Abbaye ont souhaité investir dans un système de production électrique modernisé avec une capacité productive supérieure à l’équipement d’origine.

Le syndicat des bassins versants Cailly-Aubette-Robec veut recréer et restaurer des mares près de Rouen, au profit de la biodiversité et pour lutter contre le ruissellement.

L’assèchement des rivières met à mal les poissons. Dans la Drôme, des bénévoles les pêchent pour les sauver de la mort, puis les relâchent ailleurs.

Ainsi, tous les animaux qui se nourrissent d’insectes sont touchés par cette situation, et les poissons ne font pas exceptions. Le débit irrégulier des cours d’eau est aussi un problème pour les poissons. Pour le président de la Gaule viroise, un retour des obstacles naturels est essentiel à la survie des biotopes des poissons. Rencontre avec La Gaule viroise, la plus grosse association du Calvados.

Les lacs pyrénéens, dont l'étang d'Areau en Ariège, prennent une teinte verte. Le vairon, introduit par les pêcheurs, est soupçonné de perturber cet écosystème, suscitant des débats parmi les chercheurs sur la préservation de ces milieux.

Parmi leurs missions, les agents de l'Office français de la biodiversité ont la charge de la surveillance des milieux aquatiques. Dans l'Orne, quatre sites sont contrôlés chaque année pour connaître l'évolution de la population piscicole. Reportage avec ces policiers de l'environnement, à Guerquesalles, près de Vimoutiers.

Les événements météorologiques extrêmes ne causent pas que des destructions matérielles et des pertes humaines. Sécheresses, vagues de chaleur, précipitations excessives et inondations entraînent, dans la majorité des cas, une détérioration physique, chimique et biologique de la qualité de l’eau des rivières. Les scientifiques ont basé leur travail sur onze critères, présents dans les publications étudiées : la température, la suspension de sédiments, les pollutions organiques, les plastiques, le taux d’oxygène dissous, la salinité, les micro-organismes, les substances pharmaceutiques, les algues, les nutriments (nitrates et phosphates) et les métaux.

Cette vidéo de 5'13 minutes constitue un regard croisé d'acteurs autour de la gestion mise en place sur le site du Bec d'Allier. Sur ce magnifique site de confluence de la Loire et de l'Allier, les enjeux sont multiples : Préserver une dynamique fluviale importante afin de conserver la mosaïque d'habitats naturels, restaurer des pelouses à Corynéphore, travailler en lien avec les autres acteurs du territoire, etc. 

Près d'une tonne de poissons morts ont été ramassés ce vendredi 15 septembre dans la Liane, dans le Boulonnais. Samedi dernier, plus de 200 tonnes de lisier se sont déversées dans le cours d'eau, provoquant une pollution massive sur une vingtaine de kilomètres.

Six seuils écologiques sont désormais dépassés, d’après une étude publiée le 13 septembre 2023 par une trentaine de chercheurs. En cause, notamment, l’exploitation des ressources naturelles par l’humanité.

UNIVERSITY PARK, Pa. — Rivers are warming and losing oxygen faster than oceans, according to a Penn State-led study published today (Sept. 14) in the journal Nature Climate Change. The study shows that of nearly 800 rivers, warming occurred in 87% and oxygen loss occurred in 70%. “This is a wake-up call,” said Li Li, Penn State’s Isett Professor of Civil and Environmental Engineering and corresponding author on the paper.

La Commission européenne (CE) encadre la pêche de l’anguille par le règlement européen n°1100/2007, qui cible tous les pays de l’UE, tous les stades de l’anguille, sur les domaines fluvial et maritime, et par la mise en place de plans de gestion pour répondre à ce règlement. 

Entre le 27 février et le 15 mars 2017 sur la commune de Palavas et malgré les avertissements de l’Office français de la biodiversité, le PALAVAS CAMPING de la marque TOHAPI a procédé à des travaux illégaux sur 450 mètres de cordon dunaire en infraction totale avec les règles d’urbanisme. Ces travaux de désensablement effectués au bulldozer ont détruit une station de plante protégée : l’euphorbe peplis.