Ce document constitue le quatrième rapport de mise en œuvre du plan de gestion que la France doit restituer à la Commission européenne. Il a pour objectif de faire le bilan des actions menées depuis l’entrée en vigueur du PGA, notamment entre le troisième rapport remis en juin 2018 et le présent rapport.

A la station de comptage de Châtellerault sur la Vienne, 17 393 anguilles européennes ont été comptabilisées en montaison en 2024 (dernière mise à jour au 1er octobre). Cet effectif est très proche du record de 2021, année durant laquelle 17 497 anguilles ont été dénombrées. 

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La compréhension du cycle de vie des anguilles est digne d’un polar scientifique. Il fascine depuis des siècles, et pourtant l’espèce est en proie à bien des menaces anthropiques. Face aux constats alarmants, des scientifiques œuvrent à mieux la comprendre et la protéger. 

Le projet AnguillaMed « État sanitaire des anguilles européennes des lagunes et cours d’eau de Méditerranée occidentale : développement de méthodes non invasives d’étude des sources de contaminations et proposition de mesures de restauration » (https://anguillamed.eu/) a pour objectifs de décrire l’état sanitaire des populations d'anguilles européennes (Anguilla anguilla) de Méditerranée occidentale (rivières et lagunes) et de développer des outils innovants (non létaux) d’évaluation de cet état.

Dans le cadre de l’Année du Castor, lancée en avril 2024 par la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN), le Comité Départemental de la Protection de la Nature et de l’Environnement (CDPNE), la Société française pour l’étude et la protection des mammifères (SFEPM), le Réseau Castor de l’Office français de la biodiversité (OFB) ainsi que de nombreux partenaires, un colloque exceptionnel entièrement consacré à l’emblématique bâtisseur de nos rivières est organisé à Blois.

Les castors ont connu une évolution originale, d'une quasi-disparition au début du XXe siècle à un net regain depuis, notamment en Europe. En cette année du castor, Rémi Luglia rappelle la longue histoire de cet animal à l'image ambivalente, entre nuisible, ressource et espèce à protéger.

Le HARLE (Hydroacoustic Autonomous boat for Remote fish detections in Lake) est un drone autonome de surface qui permet d’échantillonner de manière non intrusive les populations de poissons dans des écosystèmes lacustres naturels ou dans des réservoirs.

Les populations d’aloses (Alosa alosa, Alosa fallax, Alosa agone) et de lamproies (Petromyzon marinus, Lampetra fluviatilis) anadromes sont menacées dans une grande partie de leur aire de répartition, avec une préoccupation particulière en France. Les populations françaises représentent un défi majeur en matière de conservation, en particulier pour la grande alose et la lamproie marine, car le pays abrite historiquement les plus grandes populations d’Europe. Cette synthèse vise à déterminer les tendances des populations dans les bassins hydrographiques français et à identifier les pressions les plus probables affectant les populations de lamproies et d’aloses.

Originaire du Danube, ce poisson a été introduit dans les rivières françaises pour la pêche de loisirs dans les années 80-90. Depuis, il a colonisé l'espace et dévore les poissons migrateurs.

La loutre a longtemps eu mauvaise réputation. Interdite de chasse depuis 1972, c'est une espèce protégée depuis 1981. Difficile à voir car elle sort principalement la nuit, elle a été repérée récemment dans le bassin versant de la Dives.

Pour la troisième année consécutive, un suivi de la migration postnuptiale des limicoles a été réalisé à Saint-Pierre-et-Miquelon. Il indique des effectifs à la baisse, notamment des espèces les plus vulnérables.

Peuplant désormais la quasi totalité des cours d'eau du sud de la Gironde, l'écrevisse de Louisiane cause de nombreux dégâts sur la faune et la flore aquatiques.

À Vauville (Manche), la route du Thôt est fermée jusqu’au vendredi 4 octobre 2024. Une volonté municipale de longue date qui vise à préserver les amphibiens plusieurs fois par an.

L'ouverture des vannes, le 8 octobre 2024, pour reconnecter la lône de Jonage au Rhône marque un tournant décisif dans la restauration écologique de ce secteur emblématique.

Les barrages de castors retiennent l’eau, maintiennent des milieux humides propices à la faune et à la flore et, même, freinent des incendies de forêt. Aux États-Unis comme au Canada, des organisations gouvernementales et environnementales commencent à les utiliser pour lutter contre les effets des changements climatiques.

Il aura fallu dix mois de chantier, pour que le Nizon, cet affluent du Rhône qui prend sa source à Lirac dans le Gard, retrouve son lit naturel. La fin des travaux a été inaugurée ce 10 octobre, laissant espérer d'innombrables bienfaits environnementaux pour les habitants.

Deux ouvrages vieillissants ont été démantelés pour favoriser la biodiversité et la réapparition d'espèces qui avaient déserté la Sélune. Un choix fait aux dépens de la base de loisirs locale.

L’été dernier, le nombre de saumons de l’At­lan­tique ayant remonté les rivières pour aller frayer a été en baisse un peu partout au Québec. Pourquoi ? Quelles initia­tives doivent être mises en place pour remé­dier à la situa­tion ? Pour faire le tour de la ques­tion, nous avons rencon­tré Michaël Leblanc, direc­teur géné­ral de la Corpo­ra­tion du bassin de la Jacques-Cartier (CBJC) qui est aussi, de toute évidence, un passionné du saumon.

Introduit pour la pêche dans le lac principal de Pétarel (La Chapelle-en-Valgaudemar), le vairon colonise chaque printemps depuis quelques années deux mares adjacentes. Et sa présence n’est pas sans impact sur les écosystèmes locaux, notamment sur le triton alpestre. Afin de limiter la propagation des poissons, les agents du Parc ont construit en septembre dernier un seuil en pierre infranchissable entre le lac et la mare supérieure.

La recherche sur les parasites s’est longtemps concentrée sur les espèces qui posent un danger pour la santé humaine ou qui ont une importance économique. Cette approche a entraîné des lacunes considérables quant aux connaissances sur les parasites de nombreux poissons d’eau douce en Amérique du Nord.

L'émission « Terre des Hommes » recueille le témoignage d’experts qui abordent : 1/ Poissons d’eau douce : un déclin annoncé ? 2/ Le saumon sauvage : un poisson migrateur en danger 3/ Restaurer les populations : beaucoup de pistes, peu de résultats ?

La population de saumons a chuté pour atteindre un niveau historiquement bas dans les eaux atlantiques du royaume. La pollution des rivières du pays est en cause. Mais quelque 90 % des principales rivières à saumon d'Angleterre sont classées comme « à risque » ou « probablement à risque ». Récemment, un rapport parlementaire a estimé que seules 14% des rivières du pays étaient dans un « bon état écologique ».

Les journées du Lacs Sentinelles ont eu lieu du 9 au 11 octobre dans le Champsaur et ont accueilli plus d'une cinquantaine de participant·es : parcs nationaux, laboratoire de recherches, universités, office français de la Biodiversité, EDF, fédération de pêche, associations de communication scientifique, ...

Le Creseb propose un temps d’échange autour du projet OBTAINER, et de la thèse d’Andres Casanova (UMR SAS Rennes), qui visent à apporter des éléments de connaissance pour quantifier comment l’intermittence affecte la composition chimique (concentrations et forme chimiques dominantes) du cours d’eau. 

Les invertébrés aquatiques sont utilisés comme bio-indicateurs pour évaluer la qualité des cours d’eau suisses. La composition spécifique de ces petits organismes évolue néanmoins avec le changement climatique.

Dans les Alpes, la microalgue Sanguina nivaloides prolifère dans la neige de printemps, formant des blooms. Elle accumule de l’astaxanthine, qui colore la neige en rouge (le sang des glaciers) et en accélère la fonte. Dans un article publié dans la revue PNAS, des scientifiques, grâce aux images satellitaires, ont cartographié les blooms.

Les sentinelles du climat est un programme scientifique qui se décline territoire par territoire. Il est déjà mis en place en Nouvelle-Aquitaine, en Occitanie et en Normandie.

Le desman, un petit mammifère semi-aquatique emblématique de nos Pyrénées, est une espèce d’intérêt communautaire en déclin depuis de nombreuses années. Classée « en danger » par l’UICN en 2021 après être passée du statut de « quasi-menacée » à « vulnérable » en 2019, sa protection est aujourd’hui une priorité. 

La plupart du temps, les représentations artistiques passées témoignent d’une représentation des milieux aquatiques comme recelant une ressource inépuisable. À l’heure où la réduction de l’impact de l’humain sur les environnements se révèle déterminante, comprendre l’évolution de nos relations aux milieux aquatiques et aux espèces qui les peuplent est un enjeu majeur pour leur conservation. Pour y parvenir, l’histoire de l’art nous fournit des clés

Accompagner les entreprises, quel que soit leur taille ou leur secteur, dans leur engagement concret en faveur de la biodiversité. Tel est l'objectif affiché par la plateforme entreprises et biodiversité (1) que l'association Orée, « réseau multiacteurs engagés pour l'écologie dans l'économie », lance ce jeudi 3 octobre à l'occasion d'une réunion préCOP 16 entre négociateurs français et entreprises, en partenariat avec le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN).