Les activités humaines ont un impact négatif sur de grandes parties des habitats potentiels des poissons d’eau douce en Suisse. Tel est le constat établi par des chercheuses et chercheurs de l’Université de Berne dans une nouvelle étude menée à l’aide des méthodes de l’intelligence artificielle explicable. 

It remains unknown how species’ populations across their geographic range are constrained by multiple coincident natural and anthropogenic environmental gradients. Conservation actions are likely undermined without this knowledge because the relative importance of the multiple anthropogenic threats is not set within the context of the natural determinants of species’ distributions. 

L’objectif de cette étude est donc d’utiliser des approches basées sur l’ADN environnemental (ADNe) pour évaluer la présence de la moule perlière au niveau de 19 stations localisées sur 10 rivières de département de la Haute-Loire.

Le castor façonne son habitat pour répondre à ses besoins, créant des zones humides qui profitent à l’écosystème. Autrefois chassé et braconné, il est aujourd’hui protégé sur tout le territoire français.

Le département du Loiret construit actuellement quatre crapauducs sous la RD19 à la sortie de Lailly-en-Val. Objectif : préserver les 14 espèces d'amphibiens qui vivent à proximité - dont le rarissime pélobate brun qui est en danger d'extinction en France.

Les systèmes insulaires sont considérés comme des modèles à petite échelle permettant l’étude de systèmes de plus grande envergure. L’isolement relatif de ces systèmes a permis à la recherche de mieux comprendre la dispersion, la spéciation et l'évolution de la biodiversité.

Logrami est une association qui œuvre pour la gestion et la restauration des populations de poissons migrateurs de Loire. Il faut dire qu'on ne leur facilite pas la vie, à ces poissons !

Combien d'espèces de poissons sont observées dans l'ensemble des cours d'eau bretons ? Et à l'échelle d'un bassin versant ? Quelles sont les plus abondantes ? Celles en danger d'extinction ? Comment témoignent-elles de la qualité de l'eau ?

Ce guide est un remarquable outil de travail scientifique et un ouvrage agréable à consulter grâce à la qualité artistique et la fidélité dans les détails des illustrations. Il présente les principales caractéristiques des poissons d’eau douce : biologie, comportement, écologie, habitats fréquentés (ruisseaux de montagne, cours d’eau, rivières et fleuves, estuaires et eaux saumâtres, lacs, étangs et marais…).

En raison de l'effondrement des populations, qui s'est accéléré depuis 4 ans, le comité breton de gestion des poissons migrateurs était réuni ce matin à Rennes. Il a donné un avis favorable à l’interdiction de toute pêche du saumon en 2025 dans les rivières bretonnes mais aussi dans leurs estuaires et en mer.

L’alose est un poisson migrateur qui vit en Méditerranée. Il remonte le Rhône et ses affluents, tels que le Gardon, pour y pondre ses œufs dans les fonds sablonneux et les graviers. Historiquement, l’équipement des cours d’eau en barrages et en seuils a empêché cette espèce de circuler librement et de se reproduire.

L'oiseau migrateur, habitué aux paysages de la Sibérie, en Russie, se réfugie chaque hiver sur l'île de Ré à l'abri du froid polaire.

Présent près des lacs et rivières, le fascinant petit oiseau plonge pour capturer ses repas. En automne, le spectacle de couleurs est saisissant.

Après avoir dangereusement frôlé l’extinction en Bretagne et ailleurs au décours des années 70 – 80 la Loutre européenne – Lutra lutra – recolonise peu à peu ses anciens territoires. Ar C’Hi Dour – le chien d’eau – bénéficie de nos jours auprès du grand public d’un extraordinaire capital sympathie.

Surprise : du haut de ses 6,95 millimètres, le "crapaud puce" Brachycephalus dacnis est le deuxième plus petit vertébré au monde ! Et il devient le deuxième vertébré le plus petit du monde jamais découvert, après l'amphibien Brachycephalus pulex (6,45 millimètres !), lui aussi de la famille des "crapauds puces". 

Il faut sauver la peau du pélobate brun ! « En danger critique d’extinction » sur la liste rouge des amphibiens de la région Centre-Val de Loire, ce crapaud remet sa vie entre les mains des automobilistes usagers de la RD19 entre Lailly-en-Val et Ligny-le-Ribault (Loiret). Aussi, pour préserver la biodiversité sur son territoire, le Département du Loiret lance l’installation de « crapauducs ».

Soigner les rivières avec une méthode low-tech inspirée par les castors : Voilà le projet portée par le philosophe Baptiste Morizot et son équipe.

L’Association agréée de pêche et de protection de la Truite Bonnachonne a créé une nouvelle frayère sur le ruisseau de l’Aiguille, au pont de La Sagne, afin de favoriser la reproduction des truites sauvages.

Un bras mort qui rouvre, des lits de cours d’eau rechargés en sédiments… À quoi tout cela sert-il ? Le point avec un technicien du syndicat mixte du bassin de l’Isle

La rivière Darent, autrefois florissante, a subi des décennies de dégradation écologique. Aujourd'hui, un projet ambitieux vise à lui redonner vie en réintroduisant la truite fario et en restaurant son environnement naturel.

Une passe à poissons géante est en construction sur le Rhône près de Lyon pour permettre aux espèces aquatiques de franchir un obstacle naturel et remonter le fleuve librement. Ce projet ambitieux vise à restaurer la continuité écologique et favoriser la biodiversité.

L’association GEPOMAY (Groupe d'Études et de Protection des Oiseaux de Mayotte) joue un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité de l'île de Mayotte. Parmi ses initiatives, le projet mené sur le lac Karihani, financé par la Fondation Albioma, illustre l'engagement de l’association envers la protection des écosystèmes locaux et la sensibilisation à l'environnement et son attachement à Mayotte.

Ils tiennent dans les mains un poisson menacé d'extinction : les élèves de la MFR d'Eclusier-Vaux assistent chaque année la fédération de pêche de la Somme pour le suivi des populations d'anguilles. Une initiative qui participe à l'effort international de préservation de cette espèce.

Le climat, la biodiversité, la pollution et les pandémies dominent nos préoccupations actuelles. Pourtant, la nature a toujours été notre meilleure alliée, nous offrant des solutions ingénieuses pour relever ces défis. Au cœur de ces solutions se trouve une gestion efficace de l’eau, un élément vital que nous avons négligé depuis la révolution industrielle.

La mulette perlière contemple les eaux limousines parfois depuis près d’un siècle. Autant dire qu’elle a beaucoup à nous dire sur la manière dont nos rivières ont évolué. Pas forcément vers le mieux. 

La Xénope lisse, une grenouille exotique invasive, a été retrouvée dans trois bassins toulousains. En raison du danger que représente cette espèce pour les amphibiens autochtones, la préfecture vient d’autoriser leur extermination.

Au sud de Nantes, seuls quelques pêcheurs ont accès à la zone humide qui peut s’étendre sur près de 60 km² et abrite une faune aviaire exceptionnelle. Mais même dans ce sanctuaire, la dégradation de l’eau s’accélère, notamment à cause des ruissellements des terres agricoles.

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Des décisions récentes rejettent les conditions de pêche des poissons remontant les cours d’eau du Sud-Ouest. Saumons, aloses, ou encore lamproies sont devenus trop rares, estiment les juges. 

Le sommet sur la protection de la biodiversité, en Colombie, a malgré tout donné lieu à des avancées, notamment pour le partage des bénéfices liés au patrimoine génétique de la nature.

Cet ouvrage rend compte des actions exemplaires identifiées dans le cadre du concours Capitale française de la Biodiversité 2024 sur le thème « Sobriété & biodiversité ». Les actions retenues mettent en avant des démarches mises en œuvre par des communes et intercommunalités de toutes tailles et sont destinées à inspirer élus et techniciens des collectivités.