Film sur la mise en place d'une première série d'ouvrages castor-mimétique dans la Lierne (Drôme) sous l'orchestration de Cédric Cadet, chef de projet GEMAPI - Gestion des milieu aquatique prévention des inondations - à la communauté d'agglomération Valence Romans Agglo et Baptiste Morizot - formé par Swift Water Design ( constructeurs de PBR BDA en Californie) et le géomorphologiste fluvial Joe Wheaton.

Joe Wheaton professeur d’hydromorphologie à l'université d'État de l'Utah, présente comment les procédés de basse technologie (low tech) peuvent être utilisés pour imiter l'activité des barrages de castors et/ou l'accumulation de bois naturelle dans les paysages fluviaux, restaurer rapidement et finalement soutenir les processus clés de restauration morphodynamique. Des exemples américains sont présentés, mais la discussion se concentrera sur la façon dont de telles approches peuvent être mises en œuvre en Europe. Les exemples incluront les structures en bois fixées par des poteaux (PALS), les imitations de barrages de castors (Beaver Dam Analog), la réintroduction des castors et la gestion des pâtures. Certains des premiers exemples de projets menés aux États-Unis sont présentés afin de mettre en évidence les situations dans lesquelles différentes combinaisons de techniques peu sophistiquées peuvent être appliquées. Les principes communs sont partagés pour aider les personnes souhaitant initier ces méthodes sur leur territoire.

La société a relégué les rivières et les ruisseaux à des chenaux restreints et à des corridors riverains résiduels, alors que l'agriculture, les transports et le développement se sont concentrés au fond des vallées. Bien qu'une solide industrie de restauration des cours d'eau ait vu le jour, elle s'est avérée trop limitée et trop coûteuse pour répondre à l'ampleur et à la portée des défis de la dégradation. Le concept d'"infrastructure naturelle" - des zones naturelles gérées de manière à fournir des avantages écologiques et sociétaux en permettant des processus naturels dynamiques - offre la possibilité de faire face au stress croissant du changement climatique sur les infrastructures grises vieillissantes (c'est-à-dire les infrastructures traditionnelles) et d'améliorer l'efficacité de la restauration. À l'aide d'exemples de restauration de rivières basée sur des processus, de réponses communautaires aux impacts des inondations provoquées par les ouragans et de restauration de bassins versants pour réduire les coûts de traitement de l'eau, cet article de Viewpoint met en lumière le potentiel des infrastructures naturelles pour relever les défis du changement climatique et de la diminution des services écosystémiques dans les paysages fluviaux.

Un Poisson, ça vit dans l’eau ! 11ème édition des Rencontres Migrateurs de Loire

’ANR, la FRB et l’alliance Allenvi présentent le colloque "15 ans de recherches en biodiversité : bilan des financements et perspectives" qui se tiendra le mercredi 6 décembre 2023 à l'Espace Diderot, 10 rue Traversière Paris 12ème.

La Région Hauts-de-France et ses partenaires vous invitent à "𝗟𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗿𝗲́𝗴𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗳𝗮𝘃𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗯𝗶𝗼𝗱𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́" le mercredi 8 novembre 2023, de 9h30 à 16h30. Le CBN de Bailleul interviendra à cette occasion, fort de son expérience sur la question.  Rendez-vous au siège de Région au 151 avenue du Président Hoover à Lille.

Selon la dernière évaluation mondiale des espèces d’amphibiens, 40 % d’entre elles seraient menacées. Deuxième pays abritant la plus grande variété de grenouilles, la Colombie est particulièrement touchée par cette extinction. En cause : la destruction des habitats naturels et l’expansion de champignons mortels.

Il y a quelques semaines, deux jeunes loutrons ont été aperçus, en pleine journée, sur la commune de Bréel (Orne). Une image attendrissante, qui traduit une situation dramatique.

Chassée et piégée sans relâche jusque dans les années 70, la loutre a bien failli disparaître complètement du territoire français. Protégé depuis 1981, le petit mammifère fait son grand retour sur la Loire et son bassin versant depuis une bonne dizaine d'années. Entretien avec René Rosoux, vice-président du conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire, qui a consacré une grande partie de sa vie à l'étude de cette espèce.

Le Conservatoire des espaces naturels (CEN) d’Occitanie, le Syndicat mixte du bassin de l’Agout et la communauté de communes Thoré-Montagne Noire sont fiers d’annoncer leur partenariat pour la préservation de l’habitat de vie de la loutre d’Europe.

L’automne est déjà là mais la DREAL, l’ensemble des partenaires du PNA Loutre et la SFEPM n’ont pas chômé cette année. Les efforts de chacun ont permis de concrétiser de multiples projets tels que la création de nouveaux outils de communication et la publication d’un bilan des expertises relatives à la protection des piscicultures contre la prédation par la Loutre d’Europe.

Depuis quelques années, elle est présente dans un nombre croissant de cours d'eau suisses: la moule quagga, une espèce invasive. Là où elle s'est déjà installée, elle se propage à une vitesse fulgurante. Elle colonise non seulement le fond des cours d'eau en de nombreux endroits, mais aussi les prises d'eau de mer destinées à la production d'eau potable ou au chauffage/refroidissement urbain.

De multiples pressions d'origine anthropique s'exercent sur la biodiversité et fragilisent son état. Pour agir sur ces pressions, les politiques de conservation ont besoin de s’appuyer sur des outils pour mieux connaître le niveau d’intensité et l’étendue de ces pressions sur le territoire. Dans le cadre de la stratégie nationale pour les aires protégées, un premier catalogue de cartes de pressions a été développé en France. Il s’appuie sur l’identification des pressions dont l’impact est le plus significatif sur le territoire puis sur la recherche de données appropriées. 

Les 2 et 3 octobre 2023, des lâchers de juvéniles d’esturgeons européens ont été réalisés dans le milieu naturel, sur deux zones de frayères potentielles sur la Garonne et la Dordogne. En 2023, 4 000 juvéniles de 3 mois ont pu être lâchés sur deux frayères historiques à Couthures sur Garonne sur la Garonne et au Fleix sur la Dordogne. Ils reviendront dans 10 à 15 ans se reproduire sur les zones de reproduction identifiées sur l’aval de la Garonne et de la Dordogne. Le Plan national regroupe l’ensemble des actions identifiées pour la sauvegarde de l’espèce sur la période 2020-2029. Partenaires financiers : Agence de l’Eau Adour Garonne, FEDER Nouvelle-Aquitaine, Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, Département de la Gironde, OFB et partenaires européens.

Les quatre bassins versants étudiés – Kadji, Kuébini, Kwé et Truu – sont situés dans le périmètre des activités minières et industrielles de Prony Resources New Caledonia (PRNC).

Dans le cadre des divers arrêtés relatifs à l’exploitation minière dans cette région, des suivis de la faune piscicole et carcinologique sont régulièrement réalisés sur les bassins versants de la Kuébini, de la Kwé et de la Truu. Afin d’affiner les connaissances sur cette communauté aquatique (rivière Kadji, prospection à plus large échelle des autres cours d’eau), l’OEIL a lancé la présente étude.

Toutes les semaines, France Bleu Occitanie décortique des infos liées au climat et à l'environnement dans notre région toulousaine. Ce dimanche, on se demande si le saumon, qui va démarrer sa période de reproduction (en novembre), peut revenir durablement dans la Garonne.

Du 1er octobre au 15 décembre 2023 midi, les partenaires du plan Loire lancent un appel à projets prévus sur la période 2024-2025. Toutes vos initiatives pour améliorer et valoriser la connaissance des poissons migrateurs amphihalins et de leurs habitats sur le bassin de la Loire sont les bienvenues.

En un siècle, le saumon sauvage a presque disparu de tous les fleuves français sauf... en Bretagne. Dans le département du Morbihan, une station de contrôle surveille depuis 30 ans l'espèce dans le Scorff, une des quatre rivières de référence au niveau national. C'est là que naissent les petits saumons avant d'y revenir après une longue migration pour se reproduire.

En étude depuis plusieurs années, c'est en 2023 que les travaux de suppression d'un ancien ouvrage hydraulique ont été réalisés sur la Rhône à Nogent le Rotrou. Mené par la Fédération départementale de pêche (28), ce chantier a permis la création d'un bras de contournement franchissable pour reconnecter deux tronçons de rivière. Plusieurs km de rivière sont donc réouverts aux migrations, augmentant considérablement le linéaire disponible à la reproduction de la truite fario.

Au moulin des Rigoux, à Essay (Orne), un chantier écologique vient de s’achever. Trois kilomètres de rivière ont été restaurés dans le but d’oxygéner l’eau et de favoriser le retour de nouvelles espèces.

Dans le cadre du projet UROS, le pôle ECLA « Ecosystèmes Lacustres » s’est associé à l’entreprise ECOCEAN pour concevoir des dispositifs innovants en faveur de la biodiversité des écosystèmes lacustres. Après 5 ans de tests en conditions réelles, les premiers résultats sont encourageants.

Préserver les milieux humides et favoriser la reproduction des poissons, c'est l'objectif d'un chantier débuté début septembre à Saint-Crespin (Seine-Maritime), au sud de Dieppe. Un nouveau bras a été créé le long du fleuve de la Scie.

La Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN) est mandatée par le Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires afin de réaliser un état des lieux sur la situation des mares en France et de proposer des pistes pour un plan d'actions spécifique.

Le projet de recherche STRANGE (Ecosystem Services provided by sTReams to AdjaceNt aGricultural tErrestrial ecosystems), porté par Benjamin Bergerot (maître de conférences, Université de Rennes, ECOBIO) et Christophe Piscart (Directeur de Recherche, CNRS, ECOBIO), a été retenu par l’ANR dans le cadre de l'appel à projets 2023.

En Norvège et en Finlande, les habitants sont confrontés à une odeur nauséabonde. La raison : les cadavres en décomposition de saumons d'une espèce envahissante du Pacifique, qui chasse les espèces locales de l'Atlantique.

Une opération de faucardage (arrachage et collecte) a eu lieu en octobre 2023 au port de plaisance de Cambrai. Le but: lutter contre la prolifération de la myriophylle, une plante d'eau douce originaire d'Amérique. Présente depuis plusieurs années dans le canal de Saint-Quentin, elle a été observée d'Honnecourt à Vaucelles ou encore Proville...

Une carte systématique rassemblant toute la littérature disponible sur l’impact des substances chimiques provenant des activités humaines sur les coraux tropicaux constructeurs de récifs a été publiée en septembre 2021 dans le journal Environmental Evidence.

Des associations ont enquêté sur la présence de plantes envahissantes, qui menacent les écosystèmes des cours d'eau du Centre-Val de Loire. La situation est jugée préoccupante.

En 1981, des scientifiques ont découvert que les poissons femelles exposés à des températures élevées développaient des testicules au lieu d’ovaires. Depuis, plus de 1 100 études sur différentes espèces animales, dont 400 sur des poissons d’eau douce, ont donné des résultats similaires.

Ne possédant ni plumes, ni poils, ni écailles pour se protéger, les amphibiens sont plus vulnérables aux évolutions de leur environnement extérieur.

Une production EauTV avec le soutien du Centre de Ressource Cours d'Eau de l'Office Français de la Biodiversité,

Depuis samedi, les roubines de Lattes sont devenues un cimetière à ciel ouvert de poissons. La sécheresse serait à l'origine de cette incroyable mortalité des poissons.

La fédération de pêche de l’Oise et l'agence de l'eau Seine-Normandie s’alarment d’une hausse générale des températures des cours d’eau, qui menace les espèces animales et végétales.

Dans le cadre de sa participation à AllEnvi, l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement, et de l’animation de son groupe « Grand enjeu transversal » biodiversité (GET biodiversité), la FRB a piloté une prospective sur les différents axes recherches à mener en biodiversité.

La cour administrative d’appel de Nancy confirme l’annulation des arrêtés du préfet de Meurthe-et-Moselle autorisant Batigère à déroger à la législation en vigueur sur les espèces protégées, notamment la salamandre tachetée.

Lundi 18 septembre, les volcans et forêts de la montagne Pelée et les pitons du nord de la Martinique ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Cette distinction vient confirmer la richesse de la biodiversité martiniquaise.

Un nouveau jeu de grattage consacré à la biodiversité sera lancé en octobre 2023. Baptisé « Mission Nature », il permettra de sensibiliser les citoyens en leur donnant la possibilité de soutenir des projets concrets et ambitieux de restauration de la biodiversité.