RAPPORT D'ACTIVITÉS OiEAU 2019
Kazakhstan - Kirghizistan : une gestion partagée pour le Chu-Talas Sur certains bassins versants transfrontaliers, tels que ceux du Chu-Talas, partagés par le Ka- zakhstan et le Kirghizistan, la répartition des res- sources en eau est particulièrement sensible et peut devenir source de tensions. Le projet "Comptabilité de l’eau dans les bassins transfrontaliers du Chu-Talas", financé par la Di- rection suisse du Développement et de la Coopé- ration (DDC), vise à promouvoir une gestion mo- derne, durable et transparente des ressources en eau. Tout en s’appuyant sur les compétences et pro- cédures des institutions concernées, les actions pilotées par l’OiEau ont contribué à la numéri- sation et à l’automatisation du partage et de la valorisation des données. L’accès à l’information pour les décideurs dans chaque pays est ainsi passé d’échanges via le téléphone et la téléco- pie, à une consultation sur tablette des données et indicateurs sur la ressource et sur les prélè- vements. Comme l’indique M. Nurbek, Directeur adjoint de l’OBVodkhoz du bassin du Chu au Kirghizstan : « Les actions menées par le projet nous facilitent la vie pour la gestion des ressources et les prises de décision pour leur allocation. » L’expérience de l’OiEau plébiscitée lors du 1 er Atelier mondial sur l'échange de données dans les bassins transfrontaliers Les bassins transfrontaliers abritent plus de 40% de la population mondiale. Le partage de données est donc essentiel pour une coopé- ration efficace. Fin 2019, les représentants de plus de 70 pays se sont réunis au siège des Nations Unies à Ge- nève pour le 1 er Atelier mondial sur ce thème. Organisé par la Commission Economique des Nations Unies pour l'Europe (CEE-ONU), avec divers partenaires, tels que le Réseau Internatio- nal des Organismes de Bassin (RIOB), dont le Secrétariat permanent est assuré par l’OiEau, il a été ouvert par Mme Algayerova, Secrétaire exé- cutive de la CEE-ONU, qui a rappelé combien l'échange de données est « une condition préalable pour développer une com- préhension commune de l'état des eaux transfrontières » et que « nous devons construire ensemble une ré- silience plus forte au changement cli- matique, sur la base de données fac- tuelles et d'objectifs scientifiques. » Les recommandations présentées par le RIOB relatives à la nécessaire adaptation organisa- tionnelle du partage des données aux objectifs, missions et capacités des organismes de bassin, à l'importance cruciale de s'appuyer sur des Sys- tèmes d'Information nationaux efficaces et au dé- veloppement indispensable des synergies entre les acteurs de niveaux local, national et transfron- talier, dans les production, gestion et valorisation des données, ont été particulièrement appréciées. 4 & 5 Déc. 2019 – Genève : Atelier organisé avec la Banque Mondiale, l’Organisation météorologique mondiale. © OiEau Visualisation de données et cartographies sur tablette. © OiEau 22
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