OiEau - Rapport d'activités
Une coopération institutionnelle pour la GIRE en Equateur La Phase 3 du projet financé par l’Agence de l’eau Adour-Garonne a fait l’objet d’une forte ap- propriation par les partenaires, permettant ainsi à l’OiEau d’assurer la bonne continuité des activi- tés dans un contexte de fusion institutionnelle, et de pandémie Covid-19, en Equateur. Les actions ont étémenées à plusieurs échelles: • Celle du bassin hydrographique de Manabí, avec les agents de la Direction Zonale pour l’ap- pui à la démarche de planification des Conseils de bassins Portoviejo (pilote), Chone et Jipija- pa, pour le partage des données sur l’eau et la recherche de financements, et mettre ainsi en œuvre concrètement les mesures prioritaires identifiées. • Au niveau national, avec les agents du Ministère de l’Environnement et de l’Eau (MAAE) pour ca- pitaliser les enseignements de l’expérience de Manabí en matière de gouvernance, planifica- tion, consolidation des systèmes d’information, et de proposition d’un Fonds National de l’Eau. La majorité de ces échanges s’est tenue à dis- tance, grâce aux outils de travail en ligne, lesquels ont contribué à assurer la continuité des activités, durant toute l’année 2020, à un rythme soutenu. Les avancées du projet ont permis d’identifier avec le MAAE, les axes de travail de la prochaine phase 2021- 2022. « Le projet de développement de l’in- teropérabilité entre les Systèmes d’in- formation sur l’eau est un cas emblé- matique. Cela a permis d’améliorer l’accès à l’information non seulement entre les équipes techniques du Mi- nistère mais plus largement auprès de tous les acteurs impliqués dans la gestion de l’eau. » M. NARVAEZ, Analyste technique - Ministère de l’Eau et de l’Environne- ment équatorien. La Somone, un laboratoire de GIRE au Sénégal En 2012, le Sénégal a adopté une nouvelle straté- gie de développement pour accélérer sa marche vers « l’émergence ». Dans ce pays où l’eau est un bien limité, un mode de gestion durable est essentiel pour soutenir son modèle de croissance et satisfaire les besoins actuels et futurs. C’est le sens de la politique de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) développée par le ministère de l’Eau et de l’Assainissement Sé- négalais qui privilégie une approche décentrali- sée par bassin. Le territoire national a ainsi été découpé en 5 unités et 28 sous-unités de gestion et de planification, selon une logique à la fois ad- ministrative et hydrographique. Au cœur du triangle stratégique Dakar-Thiès- Mbour, le sous-bassin de la Somone a été choisi par la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (DGPRE) comme bassin pilote pour l’élaboration d’outils participatifs, as- sociant les différents usagers de l’eau. Dans ce cadre, l’appui technique fourni depuis 2019 par l’OiEau et l’Agence de l’eau Seine- Normandie a permis, pour la première fois au Sénégal, la tenue d’une Assemblée de bassins et la création du Sous-comité de planification et de gestion de l’eau de la Somone. Cette nouvelle instance sera désormais au cœur de la mise en œuvre de la GIRE dans la région. La lagune de la Somone (site Ramsar). - ©OiEau 42
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