OiEau - Rapport d'activités
100 projets Eau & Climat pour l’Afrique : les Incubations à mi-parcours Inondations et sécheresses plus fréquentes et intenses, réduction des débits des cours d’eau, dégradation des écosystèmes aquatiques, éléva- tion du niveau de la mer : pour relever les défis de l’Eau et du Climat, il devient urgent de s’adapter. L’émergence d’un plus grand nombre de projets ambitieux et innovants est une nécessité partout dans le monde et particulièrement en Afrique. La 1 ère édition du « One Planet Summit » (décembre 2017 à Paris) a retenu l’engagement d’assurer le développement de « 100 projets Eau & Climat pour l’Afrique », en 5 ans. Dans ce cadre, 12 premières incubations de projets financées par les Agences de l’eau fran- çaises ont bénéficié de l’assistance technique de l’OiEau en 2020. Nous appuyons les acteurs locaux sur le territoire, dans la conception tech- nique et financière des projets, puis assurons le lien avec les opportunités de financement de bailleurs de fonds. Par exemple, soutenue par l’Agence de l’eau Adour-Garonne, l’incubation pilotée par l’OiEau sur le bassin du fleuve Sénégal, en partenariat avec la Compagnie des Coteaux de Gascogne (CACG- France), est issue d’une étroite collabo- ration avec l’Organisation de Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et la Société de Gestion et d’Exploitation de Diama (SOGED). La note de préconcept adressée au Fonds d’Adaptation avec le concours de l’Observatoire du Sahara et du Sahel est en cours d’instruction, pour un mon- tant global de 14 millions de US$. En complément de l’engagement des Agences de l’eau, 50 autres projets ont déjà intégré l’ini- tiative “100 projets Eau & Climat”, à ce jour. L’ani- mation globale de l’initiative, confiée au RIOB (voir p. 46), se poursuivra jusqu’à fin 2022, en lien étroit avec le Ministère français de la Tran- sition Ecologique, et tous les acteurs concernés. M. HANE - Directeur Clientèle et Recouvre- ment - SOGED « Ce projet est une réelle opportunité pour l’OMVS de mettre l’imagerie spatiale au service de la gestion de la ressource en eau et de la résilience du bassin aux change- ments climatiques. Pour la SOGED, il permettra notamment d’améliorer les outils de gestion existants comme MOSIS (Mutualiser les Observations Satellitaires pour l’Innovation de Ser- vices), de mieux prendre en compte les priorités des populations (feux de brousse, érosion des berges, sédi- mentation du fleuve, etc.) et d’amélio- rer notre action pour la performance des ouvrages, des services de l’eau et de l’économie sociale et solidaire. » 41
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