Tribune
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TRIBUNE Using Water Smarter : Economie de la ressource et potentiel de réutilisation des eaux usées dans le secteur agricole
Dans un contexte mondial de changement climatique et de pression croissante sur la ressource en eau douce, la Réutilisation des Eaux Usées Epurées (REUSE) apparaît comme une option intéressante et génératrice de valeur économique, s’inscrivant dans un schéma d’économie circulaire : l’effluent en sortie de station d’épuration (STEP) est réintégré sous forme d’intrant dans un autre système. Ses usages peuvent être multiples : l’irrigation (agriculture, golfs, espaces verts), les process industriels, la réalimentation de nappes, la restauration des milieux aquatiques ou même la production d’eau potable. Les caractéristiques d’un projet de REUSE varient d’un contexte à l’autre, rendant leur mise en œuvre chaque fois singulière. Il est donc nécessaire d’étudier chaque projet de façon intégrée, en prenant en compte l’ensemble des aspects règlementaires, techniques, environnementaux, économiques, sanitaires, sociologiques et institutionnels. Malgré ses fortes potentialités de déploiement à l’échelle du territoire français, la REUSE reste une solution alternative représentée par quelques projets pilotes et expérimentaux. Un système précurseur de REUSE en sylviculture a particulièrement retenu notre attention en raison de ses intérêts techniques, économiques et sanitaires.
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TRIBUNE Les coûts cachés de l'usage des pesticides/The Hidden and External Costs of Pesticide Use
Deux chercheurs de l’Inra ont récemment publié dans Sustainable agriculture review 19, P.35-120, une étude portant sur l’ensemble des coûts associés à l’usage de pesticides. En s’appuyant sur 61 articles scientifiques, quatre grands types de coûts ont été identifiés : réglementaires , en matière de santé publique, les effets sur l’environnement, et les dépenses dites « défensives »... Les co-auteurs de ces travaux : Thomas Guillemaud et Denis Bourguet- Inra
Pour en savoir plus : Site du Ministère de l'Agriculture - auteur de cette analyse : Clément Villien, Centre d'études et de prospective
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TRIBUNE Notre coup de coeur : Planète Vivante 2016 - Risque et résilience dans l’Anthropocène
Les populations de vertébrés - poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles - ont chuté de 58% entre 1970 et 2012. Or, si nous ne faisons rien pour inverser la tendance, ce déclin pourrait continuer à s’aggraver jusqu’à atteindre 67% d’ici 2020 et accuse la perte la plus prononcée dans les environnements d’eau douce. Sur ce nouveau constat alarmant que s’ouvre l’édition 2016 du Rapport Planète Vivante - analyse scientifique réalisée tous les deux ans par le WWF concernant la santé de notre planète et l'impact de l'activité humaine sur cette dernière.Pour mesurer cette évolution, le WWF s’appuie sur 2 indicateurs : l’Indice Planète Vivante et l’Empreinte écologique. Des solutions possibles existent !
Pour parvenir à un développement économiquement soutenable, il est donc indispensable de repenser en profondeur notre manière de produire et de consommer et ce, sur les questions alimentaires comme énergétiques.Source:
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