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Réseau Hydrologique Littoral Normand - RHLN - Année 2013

La stratégie d’échantillonnage optimisée du Réseau Hydrologique Littoral Normand (RHLN) a été approuvée en 2007 par ses partenaires, avec le triple objectif (1) d’observer les niveaux d’eutrophisation et les phénomènes associés pour comprendre leur déclenchement et évolution ; (2) d’évaluer la qualité des eaux selon les indicateurs réglementaires (DCE, OSPAR), et expertiser ces évaluations selon les connaissances actuelles du milieu ; et (3) d’améliorer et publier les connaissances via des projets de recherche, et permettre la validation des modèles. Ce rapport réalise la synthèse des résultats obtenus en 2013, douzième année depuis le début du suivi en Normandie. Le climat de l’année 2013 a été globalement proche des normales en température et précipitations, mais des disparités saisonnières marquées ont pu être observées, qui ont significativement impacté le cycle biogéochimique annuel. L’hiver humide a permis la constitution de stocks hivernaux en nutriments plus importants dans la majorité des masses d’eau, mais la fraîcheur du printemps a vraisemblablement retardé le cycle biologique. L’été, et particulièrement le mois de juillet, a été chaud et sec, permettant le développement d’une forte biomasse dans des eaux riches en nutriments car non consommés au printemps. Cela a eu comme conséquence le développement d’une eau colorée à Cabourg du genre Chaetoceros sp. L’automne doux et humide, a permis un regain de productivité particulièrement en octobre, ce qui a vraisemblablement eu pour conséquence de provoquer un minimum en oxygène dissous à Chausey en novembre. De façon générale, un excès en azote a pu être observé sur la majorité des points du littoral en hiver. Pendant la période estivale, une carence potentielle en azote n’apparaît que sur la côte ouest du Cotentin, le rapport NID/PID étant relativement équilibré sur la côte est du Cotentin, et un excès net en baie de Seine permettant de potentielles carences en phosphore et silicium. Globalement, le nombre total de taxons en état de bloom était moins élevé en 2013 qu’en 2012, ceux observés étant majoritairement situés en baie de Seine orientale. Les genres ayant dominé les peuplements phytoplanctoniques ont été : Chaetoceros sp., Pseudo-nitzschia complexe delicatissima (groupe des fines), et Leptocylindrus sp. La mise à jour de l’élément de qualité « Phytoplancton » de l’Etat Biologique, et des éléments de qualité « Nutriments », « Oxygène dissous », « Température » et « Transparence » de l’Etat Physico-Chimique de l’évaluation de la qualité des eaux dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau a été discutée. Pour l’élément de qualité « Phytoplancton », aucun changement de classe d’état n’a été constaté entre la mise à jour 2008-2013 et la période 2007-2012. Aussi, au total 13 masses d’eau normandes sont en « Très bon état », 4 en « Bon état », et 1 en « Etat moyen » (HC15) pour la période 2008-2013. Pour l’Etat Physico-Chimique, toutes les masses d’eau évaluées sont en « Très bon état » vis-à-vis des éléments de qualité « Température » et « Transparence », et seule HC15 est en « Bon état » pour l’élément de qualité « Oxygène dissous ». Aussi, l’élément de qualité « Nutriments », avec son Indice NID actuellement défini est l’élément déclassant pour l’Etat Physico-Chimique. Ainsi, sur les 17 masses d’eau évaluées, la majorité sont en « Bon état », sauf 4 en « Très bon état », et 3 en « Etat moyen » correspondant à celles les plus directement impactées par le panache de la Seine. L’étude des tendances pour l’élément de qualité « Phytoplancton » montre que la majorité des masses d’eau ont un état en amélioration que ce soit vis-à-vis d’un ou des deux indices. Les masses d’eau HC03, HC13 et HC17 ont une tendance à la dégradation mais sans changement du « Très bon état ». Le format du rapport a évolué en 2013, en présentant la problématique de l’eutrophisation en Normandie et les résultats par masse d’eau sont présentés de façon plus synthétique.

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