Comparaison du comportement hydrique et de la capacité photosynthétique du maïs et du tournesol en condition de contrainte hydrique. Conclusions sur l'efficience de l'eau
Les différents indices de sensibilité à la sécheresse conduisent à des conclusions contradictoires pour le choix des cultures irriguées entre le maïs et le tournesol. Nous proposons de compléter les analyses effectuées au champ sur la matière sèche et la consommation en eau des cultures par l’observation des échanges gazeux foliaires après floraison. Ceci montre qu’une diminution des réserves hydriques du sol provoque chez les deux plantes la fermeture stomatique. Chez le maïs, cette fermeture stomatique s’accompagne d’une diminution de la photosynthèse à partir d’un potentiel de base de - 0,2 MPa. Chez le tournesol, dont les valeurs maximales de conductance stomatique et de transpiration sont deux à trois fois supérieures à celles du maïs en l’absence de contrainte hydrique, la diminution de photosynthèse n’apparaît qu’à partir d’un potentiel de base de - 0,5 MPa. Pour une valeur donnée de conductance stomatique, la photosynthèse des feuilles de maïs est toujours supérieure à celle du tournesol. Les conclusions apportent des bases complémentaires de raisonnement pour réaliser une meilleure efficience de l’eau apportée.
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