Bilan de la contamination des eaux côtières françaises par les composés organostanniques
Au cours du printemps 1992, un échantillonnage systématique a permis d'évaluer le niveau de la contamination des côtes françaises par les composés organostanniques. Le tributyl étain (TBT) a été mesuré dans la phase dissoute avec ses produits de dégradation dibutyl étain (DBT) et monobutyl étain (MBT). Les concentrations mesurées restent importantes dans les zones portuaires et les zones de mélanges. Ces concentrations sont le plus souvent excessives lorsqu’on se réfère au seuil toxique de 1 ng.l-1 pour lequel des effets sont connus sur l'huître et certains autres mollusques. Les trois façades maritimes françaises ont été contrôlées; c'est en Méditerranée que l'on peut observer les plus fortes concentrations. En plus du TBT et de ses métabolites, on a aussi mis en évidence la présence importante de triphényl étain (TPhT) dans certaines zones. On rappelle que l'ensemble de ces composés organostanniques est interdit pour les bateaux de moins de 25 mètres.
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