Synthèse - Etat des lieux des démarches de réduction de la vulnérabilité sur le bâti face à l’inondation = Current state of vulnerability reduction approaches on buildings subject to flooding
Les inondations liées aux crues de rivière sont une menace permanente qui plane sur les biens et les personnes. La directive européenne inondation de 2007 fait évoluer la notion de gestion du risque. Une nouvelle orientation est donnée afin de réduire la vulnérabilité et d’augmenter la résilience des territoires. Au lieu de limiter l’aléa en empêchant l’inondation, on laisse l’inondation se produire et des mesures sont prises pour limiter son impact sur le bâti. Réduire la vulnérabilité signifie minimiser les dommages sur le bâti et augmenter la résilience, améliorer la capacité à se relever d’un sinistre. Il existe trois approches. Il s’agit soit d’empêcher l’eau d’entrer donc éviter ou résister à l’eau soit de la laisser pénétrer dans le bâtiment et de prendre des dispositions pour limiter son impact. Ces approches sont à la fois contradictoires et complémentaires. Le choix d’adopter l’une ou l’autre des approches ou de les combiner se fait à partir d’un diagnostic de la vulnérabilité du bâti face au type de crue qui peut l’impacter. Plusieurs mesures techniques d’adaptation du bâti sont applicables en fonction de la stratégie adoptée. Il existe peu de retour sur expérience car peu de démarches ont été entreprises pour l’instant. Les freins à l’application de ces démarches sont nombreux : le manque de données pour établir un scénario de crue et un diagnostic réalistes, l’avance du coût des travaux avant de toucher les subventions, la part éventuelle des frais à la charge des particuliers. La rentabilité d’un tel investissement n’est pas facilement calculable dépendant de la fréquence imprévisible des inondations. (Résumé auteur)
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