Données sur l'eau
L’une des veilles informationnelles proposées par l'OIEau porte spécifiquement sur les données sur l’eau et les milieux aquatiques, éléments de base pour comprendre et gérer les ressources aquatiques. Les résultats de cette veille, réalisée avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB), ont vocation à informer sur les données disponibles, et à faciliter l’accès de tous à ces informations. Ils sont mis à disposition de tous dans cet article, via le flux RSS et via une page Scoop.it.
-> En savoir plus : charte éditoriale de la veille "Données sur l'eau"
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18/04/2019
- www.theia-land.fr
Le pôle de données et de services surfaces continentales Theia a pour vocation de faciliter l’usage des images issues de l’observation des surfaces continentales depuis l’espace. Theia développe et définit des algorithmes automatiques pour la production de cartes d’occupation des sols à partir d’imagerie satellitaire. Sentinel-2 (une série de satellites d’observation de la Terre) fournit des clichés dans 13 bandes spectrales de notre planète. Les objectifs de ces clichés sont de suivre à haute résolution l'évolution de la végétation, de l'occupation des sols et l'impact du réchauffement climatique avec une haute fréquence d’observations. La production de cartes par le Centre d'Expertise Scientifique Occupation des Sols (CES OSO) Theia est à échelle nationale : on utilise une nomenclature de 15 à 20 classes ; une fréquence de mise à jour annuelle ; des données en entrée qui sont des séries d’images optiques multi-temporelles à haute résolution (Sentinelle 2...), images radar (Sentinelle 1) et des données de référence (terrain, apprentissage...).
La carte d’occupation des sols du CES OSO sur la France métropolitaine pour le millésime 2018 est publié le 27 mars 2019, et disponible au téléchargement. Ce millésime arrive avec 2 nouveautés : 1- La nomenclature est passée de 17 à 23 classes. Les 2 classes "cultures annuelles d’hiver" et "cultures annuelles d’été" ont été découpées en plusieurs classes chacune. Cet enrichissement de la nomenclature a été possible grâce à la mise à disposition du Registre Parcellaire Graphique 2018 par l’Agence de Services et de Paiement (ASP). 2- Cette carte a été produite avec toutes les données Sentinel-2 de 2018 traitées au niveau 2A et mises à disposition par Theia en utilisant la chaîne de traitment Iota2 développée par le Centre d'Etudes Spatiales de la Biosphère (CESBIO). L’ajout des classes supplémentaires n’a pas dégradé la qualité de la carte par rapport aux années précédentes. Il n’y a pas d’interface de visualisation comme pour les cartes précédentes. Les produits et les données au format vecteur sont en cours de production à l’heure actuelle, et seront bientôt disponibles et téléchargeables sur le serveur de distribution des produits Theia.
Mots-clés:Donnée et système d'information, Espèce, Cours d’eau, Eau souterraine, Littoral, Sol, Risque, Agriculture -
10/04/2019
- www.eaufrance.fr
En France, les prélèvements d’eau sont soumis à un régime réglementaire de déclaration ou d’autorisation à l’enregistrement des volumes prélevés. Les agences de l’eau - ou offices de l’eau en outre-mer - perçoivent une redevance pour ces prélèvements et collectent les données nécessaires (volumes prélevés, régime de déclaration, usage du prélèvement, etc.) à l’établissement de cette redevance. Ces données sont stockées dans la banque nationale sur les prélèvement en eau (BNPE, https://bnpe.eaufrance.fr).
L'Agence française pour la biodiversité (AFB) propose chaque année une photographie des données relatives aux prélèvements stockées au sein de la BNPE, donnant ainsi les ordres de grandeur des volumes prélevés et de leur répartition selon les usages de l’eau. Le dernier bulletin, publié en février, expose les résultats 2015.
En 2015, l’ensemble des prélèvements, tous usages confondus (hors barrages hydroélectriques), s’élève à plus de 38 milliards de m3 en France (métropole et départements d'outre-mer). Plus de la moitié (21,4 milliards de m3) est destinée à la production d’énergie, principalement pour le refroidissement des centrales thermiques à flamme ou nucléaires, qui en restituent la quasi-totalité au milieu naturel. Les autres grands usages de l’eau en France sont : l’alimentation des canaux (5,3 milliards), l’alimentation en eau potable (5,5 milliards de m3), l’industrie (2,7 milliards), l’irrigation (3,3 milliards).
Sur l’ensemble de ces prélèvements, près des trois quarts (72,8 %) sont effectués en eau de surface continentale (cours d’eau et plans d’eau), en particulier parce que la grande majorité de l’eau prélevée pour refroidir les centrales électriques et la totalité de celle prélevée pour l’alimentation des canaux (les plus importants volumes prélevés) provient d’eau de surface.
Mots-clés:Eau potable, Cours d’eau, Eau souterraine, Plan d'eau, Prélèvement, Agriculture, Energie, Industrie, Transport -
09/04/2019
- www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
Le Commissariat général au développement durable du Ministère de la transition écologique (SDES) publie chaque année le bilan énergétique de la France. Il existe depuis 1982 et représente une des publications statistiques nationales majeures dans le domaine de l’énergie. Le dernier fait état de la situation en 2017, en France métropolitaine et en outre-mer.
Le constat est que la production d’électricité en France métropolitaine est relativement stable depuis le milieu des années 2000, son niveau fluctuant principalement avec la disponibilité du parc nucléaire et l’activité des barrages hydrauliques. En 2017, l'hydraulique représente 10% de la production totale d’électricité, après le nucléaire (70%) et le thermique classique (13%), devant l’éolien (5%) et le photovoltaïque (2%). L’essentiel de la production provient de grandes installations, situées, pour la plupart, le long du Rhin et du Rhône ainsi que dans les zones montagneuses.
Après un rebond de 10% en 2016, la production hydraulique (hors pompages) se replie de 18% en 2017, du fait d’une moindre pluviométrie qu’en 2016. En outre-mer, l'hydraulique représente 59% de la production d’électricité pour la Guyane, et 14% pour la Réunion, ces territoires disposant d’une pluviométrie importante, d’un relief ou d’un réseau de fleuves favorisant l’essor de la filière.
L'hydraulique demeure la 2e énergie renouvelable produite en France (17% de la production nationale d’énergie renouvelable), après le bois-énergie (39%), devant les biocarburants (10%), les pompes à chaleur (9%), l’éolien (8%), etc.
Le document présente également des données sur l'approvisionnement et la consommation d'énergie, ainsi qu'un bilan monétaire.
Mots-clés:Changement climatique, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Quantité de la ressource, Hydrologie, Energie, Industrie -
05/04/2019
- www.brgm.fr
Le BRGM, dans le cadre du Plan national de la science ouverte et la nouvelle politique en matière d'ouverture et de réutilisation des données et des connaissances publiques, met à disposition ses cartes géologiques numériques sur le portail InfoTerre (infoterre.brgm.fr).
Les utilisateurs internautes peuvent télécharger gratuitement : les cartes géologiques départementales du BRGM à l’échelle 1/50 000, la carte géologique de la France métropolitaine à l’échelle 1/1 000 000. D’autres cartes géologiques numériques couvrant l'outre-mer sont également disponibles.
Les cartes géologiques départementales à 1/50 000 vectorisées et harmonisées sont géoréférencées dans la base de données Bd Charm-50. Avec ses 6 couches d'informations détaillées et renseignées, la carte géologique harmonisée restitue une information continue.
La Bd Charm-50 est disponible en téléchargement par département ou groupe de départements pour l'ensemble de la France métropolitaine sauf la Dordogne (24), la Gironde (33), le Lot-et-Garonne (47) et les Vosges (88). Les usages possibles sont scientifique, technique et pédagogique.
Enfin les données utilisées et réutilisées sont soumises à la licence Ouverte / Open Licence Etalab Version 2.0.
Mots-clés:Donnée et système d'information, Eau souterraine, Sol -
28/03/2019
- www.onrn.fr
L'Observatoire national des risques naturels (ONRN) rassemble les acteurs des données sur les risques naturels et des indicateurs de réduction de la vulnérabilité. Il assure la mise en commun d'informations et d'études ; améliore et capitalise la connaissance sur les aléas et les enjeux. Dans sa lettre d'information de février 2019, l'Observatoire rend compte des conséquences dommageables des évènements naturels pour les années 2016-2017 et la politique de prévention à l'échelle nationale.
En 2016, les dommages assurés au titre des garanties Tempête, Grêle et Neige (TGN) et Catastrophe Naturelle (Cat Nat) s'élèvent à entre 2,2 et 2,3 Md euros. 50% des indemnités concernent des périls "inondations" et 22% des périls "sécheresse", avec 2 905 communes ont été reconnues "Cat Nat" au titre des inondations (débordement de cours d’eau, remontée de nappe, submersion marine et coulée de boue). 76% des indemnités sont versées à des particuliers.
L'année 2017 fut l'année la plus coûteuse pour les outre-mer à cause du cyclone Irma dont le coût estimé au titre des Cat Nat. est de 2 Md euros, et de l'ouragan Maria dont le coût total est de 126 M euros au titre des garanties TGN et Cat Nat.
Mots-clés:Pluie et neige, Politique publique, Planification, Risque, Inondation, Sécheresse -
28/03/2019
- www.gesteau.fr
Qu’est-ce qu’un SAGE ? Quelles en sont les étapes ? Comment sont-ils répartis sur le territoire national ? Depuis 2017, l’Office International de l’Eau (OIEau) propose une infographie actualisée chaque année, la version 2019 vient d’être publiée. Elle est disponible en anglais et en espagnol.
Le bilan au 1er janvier 2019 indique que la moitié de la France est couverte par un schéma d'aménagement et de gestion de l'eau (SAGE), et que 69% des 191 SAGE sont mis en oeuvre, c'est-à-dire en phase de réalisation d’actions concrètes sur le terrain.
Des chiffres-clés relatifs aux états d’avancement et à la répartition géographique des SAGE et des contrats de milieu sont également mis à disposition, sous forme de graphiques interactifs et de fichiers téléchargeables.
Mots-clés:Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Préservation, Cours d’eau, Planification, Réglementation -
25/03/2019
- fr.unesco.org
Le lancement du Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau a eu lieu le 19 mars à Genève (Suisse) pendant la 40e session du Conseil des droits de l’homme, en amont de la Journée mondiale de l’eau (22 mars). Il est produit chaque année grâce à la contribution des 32 entités des Nations Unies et des 41 partenaires internationaux qui constituent l’ONU-Eau.
Des milliers de personnes restent privées d'accès à l'eau potable, constatent l’ONU-Eau et l'Unesco qui précisent que la demande mondiale en eau devrait augmenter de 20 à 30% d'ici à 2050. C’est la conséquence de la croissance démographique, du développement économique et de l'évolution des modes de consommation. Dans le même temps, le changement climatique risque de compliquer l'accès à l'eau potable avec les sécheresses et les inondations.
En 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait une résolution historique reconnaissant « que le droit à l’eau potable et à l’assainissement est un droit de l’homme » et en 2015, le droit à humain à l’assainissement a été reconnu comme un droit distinct. Cinq ans plus tard, l’objectif n°6 du Programme de développement durable des Nations Unies prévoit de garantir une gestion durable et l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous d’ici 2030. Cet objectif est loin d’être atteint : en 2015, plus de 2 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d'eau potable et plus de 4,5 milliards étaient privés d'installations sanitaires. Les réseaux d’approvisionnement en eau constituent la méthode de transport la moins coûteuse pour acheminer l’eau. Toutefois, les populations pauvres n’y ont souvent pas accès et cette situation aggrave les inégalités, en particulier dans les bidonvilles urbains et dans les zones rurales et reculées.
Mots-clés:Changement climatique, Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Assainissement, Eau potable, Financement, Cours d’eau, Eau souterraine, Politique publique, Gouvernance, Inondation, Sécheresse -
22/03/2019
- www.oieau.fr
Le bulletin national de situation hydrologique (BSH), rédigé chaque mois par un comité de producteurs et gestionnaires de données, présente l’évolution mensuelle de l’état quantitatif et de la situation hydrologique des ressources en eau en France : pluies efficaces, débits des cours d’eau, niveau des nappes d’eau souterraine, état de remplissage des barrages-réservoirs, …).
En février, les précipitations ont été peu abondantes, hormis en début de mois. En moyenne sur l'ensemble de la France, le déficit pluviométrique a été proche de 45%. La sécheresse des sols perdure en Auvergne et sur le nord-est. Le niveau des nappes au 1er mars est hétérogène d’une région à l’autre : la tendance d'évolution traduit une généralisation de la recharge, avec des niveaux globalement en hausse. Les niveaux des cours d’eau reviennent doucement vers des valeurs normales pour la saison bien que des déficits soient toujours observés dans le centre du pays et sur un large quart nord-est. Enfin, les retenues d’eau présentent de meilleurs taux de remplissage sur l’ensemble du territoire par rapport au mois de janvier.
Mots-clés:Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource -
19/03/2019
- www.eea.europa.eu
L'Agence européenne pour l'environnement (AEE) présente, dans un rapport intitulé "Chemicals in European waters - Knowledge developments", un aperçu des connaissances sur la présence de produits chimiques dans les cours d'eau et plans d'eau d'Europe.
Le constat est que seulement 38% des masses d'eau de surface de l'Union européenne sont évaluées en bon état chimique ; 46% n'atteignent pas un bon état chimique et 16% sont dans un état inconnu. L'AEE s'appuie sur les données rapportées par les États membres dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive cadre sur l’eau (DCE). Les substances les plus souvent identifiées comme responsables de la non atteinte du bon état chimique sont : le mercure et ses composés, les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) et les PBDE (polybromodiphényléthers).
Le rapport décrit également les pistes pour améliorer la surveillance, l'évaluation des effets et risques potentiels des mélanges de substances sur l'environnement.Mots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Plan d'eau, Substance et polluant, Qualité de la ressource -
18/03/2019
- www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
La demande en eau s’accroît dans les stations de ski en période hivernale. Elle est liée aux afflux saisonniers de population (hébergement, restauration…). Elle se cumule aux besoins quotidiens des populations locales. Sous l’effet du changement climatique et la baisse tendancielle de l’enneigement naturel, les stations ont de plus en plus recours à l’enneigement artificiel consommateur d’eau et d’énergie. Le Commissariat général au développement durable fournit une analyse du sujet dans un document de la série "DataLab" publié en mars.
Dans les communes de montagne, la demande en eau potable constitue le principal motif de prélèvement d’eau douce (hors production hydroélectrique). En 2015, dans les communes ayant aménagé de grandes stations de ski, la part de volumes d’eau prélevés pour l’alimentation en eau potable (AEP) est deux fois plus importante que celle de la population résidente. Ainsi, les volumes annuels prélevés par habitant atteignent en moyenne 381 m3 par habitant, soit 2,5 fois plus que les volumes moyens des communes de montagne n’ayant pas installé de stations de ski. A l’échelle des massifs, ces prélèvements sont particulièrement significatifs dans les Alpes.
Cela entraîne également un accroissement ponctuel des volumes d’eaux usées à traiter. Le système d’assainissement doit prendre en compte les variations de charge polluante occasionnées par les pics de fréquentation saisonniers. En France, en 2016, plus du tiers des stations de traitement des eaux usées non conformes en équipement, de toute taille, sont situées dans des communes de montagne.
Ces pressions sur l’eau peuvent entraîner une tension sur la ressource et des conflits d’usage. Le recours à la neige de culture nécessite un prélèvement direct sur la ressource en eau superficielle ou souterraine, le pompage direct dans les retenues d’eau ou le prélèvement via le réseau d’alimentation en eau potable. Aujourd’hui, la neige de culture constitue le deuxième poste d’investissement pour les domaines skiables. En 2016, près de 57 millions d’euros ont été investis dans la neige de culture. Domaines skiables de France évalue les volumes prélevées à 25 millions de m3 environ (soit en 2015, environ deux fois les volumes d’eau prélevés pour l’irrigation dans l’ensemble des communes de montagne supports de stations).
Mots-clés:Changement climatique, Pluie et neige, Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Assainissement, Eau potable, Gestion de l'eau et des milieux, Eau souterraine, Quantité de la ressource -
12/03/2019
- www.onf.fr
L’Office National des Forêts (ONF), qui produit des données publiques et environnementales relatives aux forêts publiques, s’inscrit dans les ambitions de la loi pour une République numérique, la loi "biodiversité" de 2016 et le mouvement d’Open Data dans son ensemble.
Les données ouvertes concernent les contours des parcelles et forêts publiques (en métropole) relevant du régime forestier : limites des terrains domaniaux et communaux, et leurs milieux associés (landes, dunes, mares, lisières...) ; les contours des réserves biologiques en métropole et outre-mer, et des documents de gestion des aménagements forestiers (au format PDF). Ces données publiques sont agrégées à l’échelle nationale. Elles sont accessibles à tous : administration publique, associations environnementales, organismes de recherche (cartographes, géographes...), entreprises (acheteurs de bois) et grand public (particuliers, randonneurs, chasseurs, citoyens engagés), notamment à partir de son catalogue de données géographiques.
Mots-clés:Donnée et système d'information, Faune, Flore, Aménagement, Préservation, Milieu et habitat, Politique publique -
11/03/2019
- www.lpo.fr
La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a publié fin janvier les résultats du dernier comptage des oiseaux d’eau en France, effectué mi-janvier 2018. Le dénombrement annuel dresse le bilan actualisé de la situation des oiseaux d’eau : les comptages, les chiffres-clés, les fiches espèces contenant les chiffres, la répartition et les tendances.
Ce sont plus de 1500 compteurs bénévoles de 200 organismes et associations qui ont participé au dénombrement de plus de 150 espèces, dans 484 zones humides réparties sur l’ensemble du territoire.
Compter les oiseaux d’eau sur une base annuelle et depuis plusieurs dizaines d’années permet de suivre l’évolution de chaque espèce. Sur les 10 dernières années, 17 espèces d’oiseaux d’eau sont en augmentation en France, 17 sont stables, 18 fluctuantes et 18 en régression.Ces données alimentent directement les ouvrages de référence pour la conservation des espèces d’oiseaux d’eau : à l’échelle mondiale, l’ouvrage sur les estimations des populations d’oiseaux d’eau de Wetlands International ; à l’échelle de l’accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (AEWA), le rapport sur l’état de conservation des espèces d’oiseaux d’eau migratrices ; à l’échelle continentale, la liste rouge européenne des espèces d’oiseaux menacées de Bird Life International alimentée par les exercices réguliers de rapportage au titre de la Directive Oiseaux de chaque état membre de l’Europe.
Mots-clés:Donnée et système d'information, Espèce, Faune, Gestion de l'eau et des milieux, Préservation, Milieu et habitat, Mer et océan, Zone humide -
01/03/2019
- www.eea.europa.eu
Chaque année, l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) élabore un rapport examinant si l'Union européenne (UE) est sur la bonne voie pour atteindre d'ici 2020 les objectifs du 7e programme d'action pour l'environnement (PAE, 2013-2020). Ce programme reprend l'objectif de la directive-cadre sur l'eau (DCE) selon lequel un bon état doit être atteint, amélioré ou maintenu dans les eaux douces, côtières et de transition. Le bilan montre que la qualité des eaux de surface de l'Europe s'est améliorée au cours des dernières décennies grâce aux normes plus strictes en matière de traitement des eaux usées, par exemple, et à la réduction des intrants agricoles d'azote et de phosphore, mais que la pollution provenant de l'agriculture et des eaux usées urbaines et industrielles reste néanmoins importante.
Sur la base des deuxièmes plans de gestion des districts hydrographiques de 2015 qui utilisent les données de 25 États membres, environ 40% des eaux de surface ont atteint un bon état écologique dans l'UE. Les masses d'eau de surface restantes nécessiteront des mesures d'atténuation et/ou de restauration pour atteindre l'objectif de la DCE. A noter que l'état écologique de 2015 n'est pas tout à fait comparable à celui de 2009 (premiers plans de gestion) car les États membres ont entre temps mis en place de nouveaux programmes de surveillance, avec davantage de sites de surveillance et d'indicateurs de qualité étudiés.
Mots-clés:Donnée et système d'information, Hydromorphologie, Cours d’eau, Littoral, Plan d'eau, Pression, Qualité de la ressource, Hydrobiologie -
26/02/2019
- www.oieau.fr
En moyenne sur le pays, le déficit pluviométrique du mois de janvier a été proche de 20 %. Les pluies ont été quasi absentes sur le sud-est où le déficit a dépassé 50%. Sur la moitié nord du pays, la pluviométrie a été inférieure à la normale de plus 25%. Les précipitations ont été très abondantes en fin de mois sur le sud-ouest, particulièrement sur les Pyrénées qui ont connu d’importantes chutes de neige après le 20 janvier. Les cumuls mensuels de précipitations ont été généralement supérieurs à la normale et l’excédent a atteint 40 à 60% des Landes au Pays basque et aux Pyrénées centrales.
La sécheresse des sols perdure sur un large quart nord-est. Ce déficit a entraîné une situation particulièrement dégradée pour les débits des cours d’eau avec un rapport du débit moyen mensuel en deçà des valeurs médianes pour près de 9 stations de mesure sur 10. La situation des retenues et des barrages reste globalement stable en comparaison de la période précédente.Chaque mois, le bulletin national de situation hydrologique (BSH) décrit la situation quantitative des milieux aquatiques (pluies efficaces, débits des cours d’eau, niveau des nappes d’eau souterraine, état de remplissage des barrages-réservoirs) sur le territoire métropolitain. Il est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents contributeurs, (producteurs et gestionnaires de données) : Météo-France, DREAL de bassin, le SCHAPI, EDF, VNF, EPTB, BRGM. Ce comité de rédaction est animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la Direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Agence française pour la biodiversité (AFB).
Mots-clés:Pluie et neige, Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse -
22/02/2019
- www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
Les chiffres clés du climat comprennent des informations essentielles sur les effets du changement climatique, sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui en sont à l'origine, aux niveaux français, européen et mondial ainsi que sur les politiques climatiques. L’Union européenne s’est fixé un objectif de réduction d’émissions de 40% entre 1990 et 2030 et des politiques climatiques reposant notamment sur un système d’échange de quotas d’émissions. Des politiques de tarification du carbone sont mises en œuvre en Europe et dans le monde, notamment pour réorienter les flux d’investissement. La France s’est dotée d’un Plan Climat, d’une stratégie bas-carbone et de budgets carbones afin de mettre en œuvre la transition vers une économie sobre en GES.
L’édition 2019 des "Chiffres clés du climat" offre un panorama exhaustif de la compréhension des enjeux climatiques aujourd'hui : la réalité du changement climatique et ses impacts, les émissions de gaz à effet de serre à l'échelon mondial, européen et national ainsi que la répartition sectorielle de ces émissions et leurs évolutions. Cette publication est enrichie par une analyse sur la tarification du carbone comprenant l’ajout de données sur les revenus issus de la tarification du carbone dans le monde. Plusieurs jeux de données, présentés sous forme de graphiques dans ce document, sont également téléchargeables sur le site internet du Service de la donnée et des études statistiques (SDES).
Mots-clés:Climat, Changement climatique, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Littoral, Mer et océan, Politique publique, Planification -
22/02/2019
- www.collectivites-locales.gouv.fr
En décembre 2018, la Direction générale des collectivités locales a publié la dernière édition de son guide statistique de la fiscalité directe locale, portant sur l’exercice 2017. Le document fournit des indicateurs sur la fiscalité directe locale, et notamment des données sur la taxe GEMAPI. En effet, dans la liste des taxes locales et impôts économiques, figure cette taxe additionnelle annexe. Elle a été instaurée en 2015 suite à la loi MAPTAM, au profit des communes et des EPCI.
Dans ce guide qui traitent les données de 2017, la taxe GEMAPI est encore une taxe facultative permettant de répondre aux dépenses d’investissements liées à la prévention contre les inondations, à la préservation de la qualité de l’eau et à la protection des biens et des personnes. Elle est plafonnée à 40€ par habitant et par année. Elle s’élève à 25 M€ en 2017 contre 7M€ en 2016. Les résultats statistiques de ce guide sont des données définitives, issues des fichiers de Recensement des éléments d'imposition (REI) de la Direction générale des finances publiques (DGFiP).
Pour rappel, la compétence Gemapi a été confiée aux communautés et métropoles à titre obligatoire à partir du 1er janvier 2018 (avec une possibilité d’exercer cette compétence de manière anticipée à partir de 2014). 439 : c’est le nombre d’intercommunalités qui prélèvent désormais la taxe GEMAPI, selon les chiffres de la DGFiP. Elles représentent 35 % des communautés et métropoles de France.
Mots-clés:Donnée et système d'information, Financement, Gestion de l'eau et des milieux, Politique publique, Inondation -
21/02/2019
- geo.data.gouv.fr
L'Agence de l'eau Adour-Garonne a publié un jeu de données "qualité des rivières" (données 2017) en février 2019 sur la plateforme ouverte des données géographiques geo.data.gouv.fr. Au niveau du bassin, l'organisation du système d'information sur l'eau (SIE) est régie par un protocole national en matière de production, de collecte, de conservation et de mise à disposition des données. La qualité de l'eau des principales rivières du bassin Adour-Garonne est régulièrement mesurée dans le cadre de réseaux mis en place depuis 1971.
Ce dispositif de mesure est basé sur : des contrôles de surveillance de l’état chimique et biologique pour s’assurer du bon état des cours d’eau ; des contrôles opérationnels pour identifier les pollutions ; et des contrôles de suivi spécifique aux zones protégées comme les captages pour l’eau potable ou les baignades. Enfin, les données sur l'eau liées au bassin Adour-Garonne, et celles qui sont stockées dans des banques nationales, sont accessibles via le portail http://adour-garonne.eaufrance.fr.
Mots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable, Gestion de l'eau et des milieux, Cours d’eau, Substance et polluant, Qualité de la ressource, Hydrobiologie, Physico-chimie, Quantité de la ressource -
13/02/2019
- wwz.ifremer.fr
L’évaluation de l’état des stocks des différentes espèces pêchées en France et en Europe aide à connaître l’évolution des ressources halieutiques et maintenir la biodiversité et une pêche durable. Telle est la mission de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) qui, grâce à de nombreuses séries de données intégrées dans des modèles de calcul, dresse régulièrement le bilan des stocks et tente de prévoir les évolutions futures.
Un stock est défini comme la partie exploitable d’une espèce dans une zone géographique donnée. En 2018, près de la moitié des volumes pêchés en France sont issus de stocks de poissons exploités durablement. Des baisses très importantes de la mortalité par pêche sont observées dans l’Atlantique nord-est sur la plupart des stocks dans les années 2000-2010. Parmi les stocks en situation favorable en 2018, on peut citer la baudroie blanche en mer Celtique et dans le golfe de Gascogne, la coquille Saint-Jacques, qui fait l’objet d’un suivi particulier en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc, la sole ou le merlu dans le golfe de Gascogne. Parmi les stocks surpêchés en 2018, citons le cabillaud en mer du Nord et en mer Celtique, ou encore le bar.Mots-clés:Donnée et système d'information, Espèce, Faune, Poisson, Quantité de la ressource, Pêche et aquaculture -
08/02/2019
- www.eea.europa.eu
Waterbase est le nom générique donné aux bases de données de l'Agence Européenne pour l'environnement (AEE) sur l'état, la qualité et la quantité des ressources en eau de l'Europe : rivières, lacs, eaux souterraines, eaux de transition, côtières et marines. L'AEE aggrège également des données sur les émissions dans les eaux de surface provenant de sources de pollution ponctuelles et diffuses.
Chaque pays de l'Union européenne produit et transmet régulièrement à l'AEE des données permettant d'évaluer l'état et les tendances des pressions liées à l'eau et les progrès accomplis. Ces données, compilées et traitées, sont mises à disposition du public sur le site de l'AEE. Les dernières en date concernent la qualité des ressources, avec des séries chronologiques sur les concentrations en éléments nutritifs, matières organiques, substances dangereuses et d'autres produits chimiques dans les rivières, les lacs et les eaux souterraines, ainsi que des données sur les éléments de qualité biologique (EQB) tels que le phytobenthos et les macroinvertébrés dans les rivières et les lacs.Mots-clés:Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Cours d’eau, Eau souterraine, Littoral, Mer et océan, Plan d'eau, Substance et polluant, Qualité de la ressource, Chimie, Hydrobiologie -
08/02/2019
- cadastre.data.gouv.fr
Le plan cadastral est une cartographie de chaque commune comprenant les détails de son morcellement en propriétés et en nature de cultures. Géré par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP), il est proposé sous une forme informatisée (PCI) sur un site dédié.
Depuis la fin des années 1980, la numérisation du plan cadastral est réalisée avec le concours financier des collectivités et communes. Il couvre la France entière, à l’exception de la ville de Strasbourg et de quelques communes voisines, pour des raisons historiques. Il se compose d’environ 600 000 feuilles ou planches représentant chacune une section ou une partie d’une section cadastrale. Le PCI existe sous la forme de deux produits complémentaires : le PCI Vecteur (feuilles numérisées) et le PCI Image (feuilles scannées). Les données sont mises à disposition en téléchargement direct à la feuille ou en archive départementale, et via un outil en ligne pour les archives communales.Mots-clés:Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Aménagement, Milieu et habitat, Sol, Zone humide, Artificialisation, Agriculture